SECTION 2. NOTION SUR LE
CASH-FLOW
2.1. Concepts et
définition
Généralement, on relève une confusion
entre la notion de cash-flow et la notion d'autofinancement.
Et pourtant, le cash -flow se traduit littéralement ou
mot à mot par flux de trésorerie et recouvre la différence
entre toutes les entrées de la trésorerie qu'on qualifie de
« cash-flow in » et toutes les sorties de trésorerie
qu'on qualifie « cash -flow out » pendant un exercice
comptable.
Ø Cash = Trésorerie
Ø Flow = Flux
Trésorerie passive et active du 1/1/2010 au 31/12/2010
et cette différence est appelé « cash- flow »
généré pendant la période.
L'autofinancement a comme base les bénéfices
réalisés par l'entreprise sur lesquels, on va prendre une
quote-part pour maintenir les avoirs et le patrimoine de l'entreprise par le
mécanisme d'amortissement et de prévision et une autre quote-part
mise en réserver donc, non distribué pas pour acquérir ou
entendre les avoirs ou patrimoines de l'entreprise. L'ensemble de ceux deux
prélèvements constituent l'autofinancement total ou brut de
l'entreprise, quand au solde, il généralement distribué
aux actionnaires.
Toutes les opérations sont prises en
considération qu'elles soient issues du cycle d'exploitation ou qu'elles
aient un caractère exceptionnel. Cette notion a pris nuisance aux
Etats-Unis où les analystes financiers ressentaient l'insuffisance du
bénéfice pour apprécier la gestion de l'entreprise.
En effet, une entreprise peut dégager au cours d'un
exercice donné un bénéfice important et se trouver en
présence de grandes difficultés de trésorerie qui peuvent
mettre en cause sa survie on dit alors qu'une telle entreprise dégage un
cash-flow insuffisant.
En réalité, le cash-flow donne ou exprime la
variation de la liquidité réelle d'une entreprise au cours d'une
période donnée pour bien comprendre cette notion, on peut faire
la comparaison de la manière suivante :
Résultat comptable de l'exercice = total des produits -
total des charges.
Tandis que le :
Cash-flow de l'exercice = total des produits encaissés
- total charges décaissés.
Sur ce, tous les produits de l'exercice ne sont pas totalement
ou effectivement encaissés à la clôture de l'exercice et la
même situation se présente pour les charges, car elles n'ont pas
été payées effectivement au cours de l'exercice,
voilà pourquoi on dit que le cash-flow, le considère, comme
l'aptitude de l'entreprise à générer des liquidités
à partir de son résultat comptable autrement dit sur base de la
comparaison faite ci-dessus, on peut comprendre le cash-flow de la
manière suivante :
Cash-flow :
Cash-flow = Résultat de l'exercice + Charges non
décaissées - Produits non encaissés
Ø Dotation aux amortissements = Charges non
décaissables
Ø Reprise d'amortissement = Produit non encaissable
Le cash-flow de l'exercice est égal la
différence entre ce dont l'entreprise peut disposer, quasiment sans
délai, comme liquidités à la fin de l'exercice et tout ce
dont, dans les mêmes conditions, elle pouvait disposer au début de
l'exercice (disponibilités, titres de placement).
Ainsi, l'analyste financier juge l'entreprise non seulement
par son aptitude à dégager un bénéfice, mais aussi
par son aptitude à dégager un cash flow, c'est-t-dire à
s'assurer soit une marge de sécurité financière plus
forte, soit un potentiel de croissance pour l'avenir.
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