2.3. LES TEMPERATURES
Il est à signaler que ces variations
pluviométriques saisonnières juxtaposent à un
régime thermique contrasté. Les moyennes mensuelles les plus
élevées sont enregistrées sur la période allant du
mois de mai au mois de septembre et où les maximums pouvant atteindre
50°C. Ces températures élevées durant
l'été sont le résultat de manque de précipitation
observé précédemment. L'amplitude thermique moyenne entre
le mois le plus chaud et le mois le plus froid est égale à
16°C et souligne l'effet modérateur de l'influence maritime comme
le montre le tableau suivant.
Tableau n°8 : Températures moyennes
mensuelles à Gabès de 1901-1992 (°C)
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
d
|
temp
|
11.1 2
|
12.1 5
|
15.1 7
|
17.5 7
|
20.7 6
|
23.8 3
|
26. 6
|
27. 3
|
25. 7
|
18. 9
|
16.2 6
|
12.3 7
|
|
Source : DRE Gabès, 1995
2.4. LE REGIME DES VENTS
L'élément déterminant du climat dans la
région de Gabès est le vent qui souffle toute
l'année, soit de 300 jours par an. La région est sous
l'influence des vents marins (bahri), vents doux et
e
humides, qui se déplacent du nord-est au sud-ouest et
soufflent pendant tout l'été. A l'opposé, les vents
d'ouest (gharbi), violents et secs, prennent leur origine des hautes pressions
continentales de l'arrière- pays. Les vents du sud (guebli) sont les
moins fréquents (30 jours/an), mois les plus dévastateurs. Quant
au sirocco (chhili), qui abaisse fortement l'humidité de l'air en
augmentant sa température, vent très chaud qui souffle en
général du
J F M A M J J A S O N D
sud au sud-ouest, il grille les cultures lors de son passage.
2.5. LE BILAN HYDRIQUE
La notion de bilan hydrique met en relation les apports en eau
constitués essentiellement des précipitations et l'utilisation
qui en est faite par les différentes composantes du milieu.
Les variables qui sont utilisés pour calculer le bilan
hydrique sont l'évapotranspiration potentielle (ETP) et les
précipitations annuelles (P).
L'évapotranspiration dans la région de Gabès
est estimée à 1417 mm par la formule de TURC. (ABDEDAIEM,
1997).
2.6. HYDROLOGIE
La nappe de la Djeffara, considérée aujourd'hui
comme fossile, approvisionne l'oasis mais aussi une partie du complexe
industriel et le service d'eau potable. Elle est alimentée par la grande
nappe profonde du Continental Intercalaire, qui est retenue dans des sables et
des grès à une profondeur de 800-900m, et minoritairement par la
pluie.
Le tarissement des sources, causé par l'exploitation
excessive pour les activités agricoles et industrielles, a
nécessité la création de forages pompés. Dans
l'oasis de Gabès, sept forages puisent dans la nappe de la Djeffara.
Jusqu'à récemment, elle ne nécessitait pas de pompage du
fait de sa situation topographique. En fait, depuis sa mise en exploitation,
cette nappe diminue de façon inquiétante (1 m par an), en
relation avec les volumes pompés.
Des projets sont en cours tels que l'agrandissement du
réseau d'irrigation et de drainage en dur de l'oasis de Gabès ou
la réalisation de stations d'épuration des eaux usées.
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