à‰tude du projet d'implémentation d'un intranet collaboratif dans une entreprise multi sites sous la plateforme Sharepoint Foundation 2010. Cas de la société Katanga Outsourcing Group( Télécharger le fichier original )par Merlec MPYANA Université protestante de Lubumbashi - Licence en ingénierie des systèmes d'informations 2010 |
II.4. Organisation métier et SI en silosL'organisation des métiers (MOA12) et projets informatiques (MOE13) en silos a entraîné au niveau des systèmes d'information un certain nombre de difficultés : - Difficulté à réutiliser la logique métier déjà mise en oeuvre dans un autre domaine de l'entreprise. - Manque d'objectifs et de budgets partagés entre les différents domaines du SI. - La conception des applications réalisée par domaine fonctionnel, aucune mutualisation n'étant alors possible. - La logique transverse du système d'information (logique métier ou technique) diluée dans l'ensemble des applications. - etc. II.5. La nécessité de construire un SI mutuelLa gestion du SI des entreprises représente un budget conséquent pour celle-ci. Les banques et assurances par exemple y consacrent 4 à 5% de leur chiffre d'affaire. La construction d'un SI mutuel dit « mutualisation de SI » compris comme étant le partage des ressources du SI de manière à optimiser l'accès à ce dernier en toute sécurité, permet aux entreprises de réaliser des économies sur l'évolution et la maintenance de leur système en facilitant la réutilisation et en diminuant la complexité de celui-ci. II.6. L'intérêt de la mutualisationLe système d'information reste en soit un ensemble hétérogène d'applications qui communiquent seulement si elles ont été développées sur la base de standards permettant la réutilisation des composants. Il est possible alors pour tout nouveau développement de se baser sur des composants existants exposés par les applications qui couvrent un besoin métier proche. Le développement d'une application ou plateforme devient alors plus proche de l'assemblage d'appels à des composants existants ou nouveaux, plutôt qu'à l'écriture de traitements sombres et obscurs. L'entreprise retrouve par la même occasion une meilleure vision de son système d'information. Elle retrouve des métriques utilisables en comptant le nombre de services de types règles métiers, interfaces, données de références... La mise en place d'un SI transverse (mutualisé) facilite grandement cette réutilisation des composants en offrant un socle technique sur lequel s'appuyer. Outre l'aspect financier qui devient une évidence pour bon nombre de décideurs, la mutualisation de composants du SI permet notamment : - line rationalisation du SI : La mutualisation des fonctions redondantes sous forme de composants réutilisables entraîne par conséquent une réduction des coQts de développement puisque l'on développera une seule fois le composant pour qu'il soit utilisé par plusieurs applications mais surtout une réduction des coQts de maintenance évolutive et/ou corrective puisque lors d'un besoin de 12MOA (Maîtrise d'ouvrage) : En informatique le maitre d'ouvrage intervient en amont du projet. Il doit avoir une très bonne connaissance fonctionnelle du domaine. Il doit fixer les objectifs du projet, proposer et élaborer les solutions. Il doit aussi définir les coûts et les délais du projet. 13MOE (Maîtrise d'oeuvre) : En informatique le maitre d'oeuvre intervient au niveau de la réalisation du projet. Il établit les spécifications techniques à partir des spécifications fonctionnelles en tenant compte des contraintes techniques. Il doit donc avoir une bonne connaissance technique. Sujet T.F.E. : « Etude du projet d'implémentation d'un Intranet collaboratif dans une entreprise multi-sites sous la plate-forme SharePoint Fondation 2010 ». MPYANA MWAMBA Merlec +243812886356 - mlecjm@gmail.com, Licence Académique en Ingénierie des Systèmes d'Informations - Université Protestante de Lubumbashi, Ed. 2010-2011 maintenance sur cette fonctionnalité, seul le composant mutualisé sera modifié contre ses x versions auparavant. Par ailleurs, la gestion du SI à une maille plus petite (découlant du fait de travailler au niveau composant et non application lors des études sur le système d'information) entraine une diminution de la complexité globale de gestion, puisqu'il sera possible de versionner désormais les composants sans toucher aux applications lors de tout nouveau besoin métier. - Une augmentation de sa souplesse : Cette gestion du changement, réalisée par composant permet de diminuer les temps de cycle projet puisque l'on s'occupera de modifier uniquement les composants dont les règles métiers évoluent et ainsi cibler notre action (contrairement à une gestion du changement par application). Cette agilité permettra alors d'obtenir un alignement plus rapide sur le métier lors d'une évolution de celui-ci (avantages concurrentiels, évolutions de la réglementation...). Lors de l'appel à un composant existant depuis une nouvelle application les bonnes pratiques impliquent l'externalisation des aspects organisationnels du système dans un fichier de configuration prévu à cet effet. Il s'agit principalement de l'adresse du composant dans le système d'information (exemple : URL). Cette bonne pratique permet alors de modifier facilement l'adresse d'un composant lors de son déplacement ou de sa duplication ou bien d'utiliser une version différente de celui-ci lorsque cela est nécessaire. La standardisation des interfaces d'échange apportée par certains standards (HTTP, SOAP, XML...) permet d'accélérer grandement la mise en place de tout nouveaux canaux de communication (interne, intranet, extranet, e-commerce,...). Cette augmentation de l'interopérabilité est visible aussi lors de tout changement dans le système d'information (ajout d'un nouveau progiciel, développement d'une nouvelle application...). - Une pérennisation des investissements : La facilité d'exposer des fonctions existantes sous forme de composants permet aux entreprises, dont le système d'information est majoritairement constitué d'applications issues de leur patrimoine applicatif (mainframes,...), de pérenniser au maximum ce patrimoine. On peut citer notamment les banques pour lesquelles on estime à l'heure actuelle que leur système d'information est constitué pour 60% d'applications antérieures aux années 1980. Dans ces sociétés, cette capacité permet de réutiliser une partie de ce patrimoine existant dans de nouveaux contextes d'utilisation (site de gestion, e-commerce,...). II.6.1. Périmètre de la mutualisationUne application informatique peut être vue comme un ensemble de traitements ayant pour rôles : - De proposer une couche de présentation aux utilisateurs (IHM pour Interface Homme Machine). - De permettre l'accès à du contenu non structuré (vidéos, images, documents...). - De permettre l'accès à des données structurées (données transactionnelles comme par exemple les commandes et données référentielles telles que le référentiel des produits). - D'exécuter des règles métiers et retourner le résultat en fonction du contexte (si age_client< 21 et conduite_accompagnee == faux alors tarif = maximum). - De réaliser l'orchestration entre plusieurs traitements et/ou services de l'application et/ou du SI de l'entreprise (par exemple processus de commande). - De permettre l'interfaçage avec le reste du SI ainsi que le SI des clients, partenaires ou fournisseurs (par exemple un lien est souvent nécessaire entre l'application de gestion des clients et celle de gestion des commandes). Sujet T.F.E. : « Etude du projet d'implémentation d'un Intranet collaboratif dans une entreprise multi-sites sous la plate-forme SharePoint Fondation 2010 ». MPYANA MWAMBA Merlec +243812886356 - mlecjm@gmail.com, Licence Académique en Ingénierie des Systèmes d'Informations - Université Protestante de Lubumbashi, Ed. 2010-2011 Forts de ces différents rôles, les traitements contenus au sein d'une application doivent être de préférence développés avec des outils et des normes permettant de faciliter la réutilisation et le couplage lâche (limitation de l'impact d'un changement grace au contrat d'interface standardisé). Figure II.4 : Liste des traitements mutualisables dans un SI14 Le nombre de composants mutualisables augmentant de manière importante, au sein des entreprises mettant en oeuvre une démarche de mutualisation, il devient alors primordial de disposer d'un système de supervision / gouvernance du SI capable d'offrir une vision exhaustive des différents composants réutilisables et de leur rôle au sein du SI. |
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