1.3.3 Le processus d'innovation
Nous introduisons un concept d'innovation adapte a l'analyse
des dynamiques non linéaires. L'innovation d'un processus stochastique
Xt sont habituellement définies comme
1. Les erreurs représentent comme différence entre
la valeur prévu et réalisé
Et = Xt - E (Xt/It-1)
est une innovation au sens forte. On peut dire que Et est un
bruit blanc si E (Et) = a2 et "orthogonal" a toute fonction du
passé de It1
E (Et/It-1) = 0;
2. Le carré des erreurs représentent comme
différence entre la valeur réalisée et la variance
conditionnelle
E2t = Xt - V (XvIt-1) ;
3. Le carré des erreurs normalisées
définie
2 (Xt - E (Xt/It_1))
,VV (Xt/It-1) .
Et =
1.3.4 Modèle linéaire
Définition 1.3.4 Un processus (Xt)tEZest un
processus linéaire (resp linéaire général)de
moyenne s'il s'écrit sous la forme:
xt = , + X1 k"t--k
k=oo
oh {"t}tEZ est un bruit blanc fort (resp faible) avec
variance cr2 et oh la suite des coefficients k est
supposé telle que : P1 k=QQ 2 k < oc.
1.3.5 Opérateur de retard L
L'opérateur L décale le processus d'une
unité de temps vers le passé
LX = Xt~i
Propriétés
1. Si on applique h foie cet opérateur, on décale
le processus de h unité de temps :
L(L(...LXt...)) = L'Xt = Xt_h.
2. Si Xt = c,Vt E Z avec c E R,LiXt = Lic
= c,Vi E Z.
3. Si a < 1
(1 - ~L)1Xt= xt
(1 - aL)= uim
j--+oo (1 + ~L + ~2L2+::: +
~jLj)X t:
Cette derniêre propriété est
particuliêrement utile pour inverser des polynômes d'ordre 1
définis en l'opérateur de retard.
1.3.6 Modèle ARMA
Les modèles ARMA s'appuient principalement sur deux
principes mis en évidence par Yule et Slutsky, le principe
autorégressif et moyenne mobile.
Puis en 1970, leur application a l'analyse et a la
prédiction des séries temporelle fut
généralisés Box et Jenkins en combinant les deux principes
ARMA ils montrèrent que ce processus pouvait s'appliquer a de nombreux
domaines et était facile a implémenter.
Modèle AR
Un processus autorégressif est un processus dont chaque
valeur est décrite comme une combinaison linéaire des valeurs
précédentes plus une composante aléatoire qu'on appelle un
<<choc>> . Le nombre de valeurs précédentes
considérées est appelé <<ordre>> du
processus.
Definition 1.3.5 Le processus {Xt, t N (ou Z)}satisfait
l'équation générale d'un processus AR d'ordre P :
Xt = 8 + X p cbjXt--j + "t (1.1)
j=1
Definition 1.3.6 ot
8 : le coefficient d'accroissement; çbj : les coefficients
d'autorégressifs;
"t : un choc bruit blanc indépendant.
Modèle MA
Chaque valeur est décrite par une composante d'erreur
aléatoire et une combinaison linéaire des erreurs
aléatoires associées aux valeurs précédentes. De
même, l'ordre du processus est défini par le nombre d'erreurs
précédentes prises, en considération.
Definition 1.3.7 Le processus {Xt, t N (ou Z)}satisfait
l'équation générale d'un processus MA d'ordre q :
Xt = ~ - X q j"t--j + "t (1.2)
j=1
Definition 1.3.8 ot
j : les coefficients de moyenne mobile.
"t--j : les chocs ou le processus purement aléatoire.
Modèle mixte
Le modèle linéaire le plus courant est le
modèle ARMA qui combine simplement les deux principes AR et MA.
Définition 1.3.9 Le processus {Xt, t N (ou Z)} admet
l'équation générale suivante qui définit un
modéle ARMA(p, q)
Xt = , + X p cbj Xt_3 - X q j t_3 (1.3)
j=1 j=1
oli p est l'ordre de processus autorégressif et q l'ordre
de processus moyenne mobile.
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