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Contribution à  l'amélioration du contrôle a posteriori de l'exécution de la loi de finances au Bénin

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par Anicet Jerson NOUKPO
Université d'Abomey-Calavi (FASEG) - Maà®trise en management des organisations 2010
  

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Section n°2 : Revue de littérature et méthodologie de

recherche

Paragraphe n°1 : Revue de littérature

La revue de littérature permet, dans le cadre de toute recherche ou étude scientifique, de s'assurer au préalable de l'état des connaissances acquises sur le sujet ou dans le domaine abordé.

Cet exercice se fera d'abord par la mise en lumière des opinions émises, d'une facon générale, sur la notion de contrôle des finances publiques. L'accent sera mis, par la suite, sur les systèmes de contrôle des finances publiques de

différents pays, par le truchement d'une approche comparative. L'attention sera enfin focalisée sur les contributions antérieures faites par les auteurs sur les items spécifiques a la présente étude a savoir : l'apurement juridictionnel des comptes de fin de gestion et le vote du Projet de Loi de Règlement.

A- Opinions émises sur la notion de contrôle des finances publiciues

Depuis le triomphe des idées libérales et démocratiques au cours des XVIIIème et XIXème siècles et la consécration du principe de la séparation des pouvoirs comme base d'organisation politique universelle, le contrôle du pouvoir est un des principes fondamentaux de fonctionnement des systèmes politiques contemporains. Le contrôle du pouvoir devient inhérent au système démocratique parce qu'il permet de modérer le pouvoir en vue d'éviter l'arbitraire et d'assurer la garantie des droits et libertés fondamentaux.

Progressivement, la préoccupation d'aménager des modalités de l'exercice du contrôle se retrouve dans tous les domaines de la vie institutionnelle des Etats modernes et demeure encadrée et régie par le droit. Ismaila MADIOR FALL (2004) rappelle dans La Loi de Règlement dans le droit des finances publiques des Etats membres de l'UEMOA qu'un auteur écrit a ce propos : contrôle administratif ou contrôle financier, contrôle de régularité ou contrôle de gestion, contrôle économique ou contrôle politique, ce sont les multiples visages de l'Etat gestionnaire (") qu'il convient d'appréhender, afin de maintenir ce Léviathan d'un nouvel age au service d'un humanisme, et d'en soumettre la puissance a la finalité des valeurs collectives .

Dans le domaine de la levée et de l'utilisation des ressources publiques, l'exigence de l'exercice d'un contrôle a été considérée comme fondamentale au point que les auteurs de la Declaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 aoi2t 1789 ont proclamé a l'article 14 de ladite Déclaration : « les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir

librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée .

En fait, très peu de pays échappent à la dilapidation des fonds publics et à la corruption. Ces phénomènes revêtent simplement des formes et prennent des proportions différentes dans le temps et dans l'espace. Seul un contrôle effectif et performant permet de lutter efficacement contre ceux-ci et d'assurer la maItrise des finances publiques et de remédier aux dysfonctionnements préjudiciables à l'épanouissement des citoyens des Etats.

La question du contrôle des finances publiques se pose depuis la nuit des temps, bien que ses formes modernes datent des XIXème et XXème siècles. Selon Stephanie FLIZOT (2003), il date de plus de deux mille ans puisque Aristote, lorsqu'il étudiait les constitutions de la Grèce Antique, évoquait déjà l'importance de la reddition des comptes pour la bonne administration de la Cité.

La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen en affirmant la nécessité de vérification de la mobilisation et de l'emploi des ressources publiques, fait naItre un des principes fondateurs des finances publiques modernes, celui de l'autorisation budgétaire aménagé en plusieurs principes budgétaires que sont l'annualité, l'unité, l'universalité et la spécialité auxquels certains auteurs ajoutent, au surplus, l'équilibre budgétaire. Ces principes qui constituent des techniques de gestion saine des finances publiques mais aussi des moyens de contrôle du gouvernement par le Parlement ont contribué à la naissance du régime parlementaire moderne. La règle était dès lors admise d'organiser le suivi de l'affectation et l'utilisation des ressources publiques. Le contrôle des finances publiques devient ainsi une des préoccupations majeures des systèmes politiques modernes et demeure alors un thème majeur de la science du droit budgétaire et de la comptabilité publique. Pour Jean Martial ADOU (2005), la nécessité du contrôle des finances publiques réside dans l'importance des sommes en jeu et dans la rareté des moyens de l'Etat et vise à atténuer une idée bien répandue traduite par cette

expression « l'argent public n'appartient a personne , ce qui sous-entend qu'il n'y a pas une obligation morale de le gérer en bon père de famille.

Franz FIEDLER (1998), Secrétaire général de l'INTOSAI en 1998, rappelle, dans l'avant-propos de la Declaration de LIMA sur les grandes lignes directrices du contrôle des finances publiques, que les objectifs spécifiques du contrôle des finances publiques tiennent essentiellement à l'utilisation appropriée et efficace des fonds publics, la recherche d'une gestion financière rigoureuse, l'adéquation de l'action administrative et l'information des pouvoirs publics et de la population par la publication de rapports objectifs.

Le champ des finances publiques est visiblement dominé par le contrôle présent à toutes les étapes de la vie financière de l'Etat. Mais que recouvre exactement la notion de contrôle appliquée au domaine des finances publiques ?

Il convient de retenir avec D. LEVY que le contrôle est le rapprochement d'une activité de l'administration, telle qu'elle est, a été ou sera avec ce qu'elle doit ou devait être . En matière de finances publiques, le contrôle évoque selon J. Francis FABRE (1968), l'idée de vérification, c'est-à-dire le fait de s'assurer qu'une chose est bien telle qu'on l'a déclarée ou telle qu'elle doit être par rapport à une norme donnée , cette dernière pouvant être une règle de droit ou un principe de saine gestion.

Ainsi défini, ce contrôle prend des formes et modes d'exercice divers. Ce qui a amené les auteurs à entreprendre la classification des différents types de contrôle. A cet égard, Maurice DUVERGER (2000) considère que le contrôle peut revêtir plusieurs formes et être classé d'après la nature des personnes contrôlées (contrôle sur les administrateurs et contrôle sur les comptables), d'après la nature des faits contrôlés (contrôle des recettes et contrôle des dépenses), d'après le moment du contrôle ( contrôle a priori, contrôle en cours d'exécution et contrôle a posteriori), d'après la nature des organismes contrôleurs (contrôle administratif et contrôle juridictionnel et contrôle politique exercé par le parlement). Le contrôle administratif peut être un

contrôle hiérarchique qui selon DUEZ et BEYRE cités par LESCYER est (< le pouvoir pour le supérieur hiérarchique d'annuler totalement ou partiellement ou de réformer, c'est-à-dire de corriger, certains actes juridiques accomplis par ses subordonnés immédiats . D'autres auteurs procèdent à une distinction plus synthétique identifiant les modes d'endocontrôle ou contrôles financiers internes et les modes d'exocontrôle ou contrôles financiers externes. Ismaila MADIOR FALL (2004) rappelle que les premiers interviennent en cours d'exécution ou a priori et sont exercés par des services relevant des Ministères des finances, les seconds étant exercés par des organes situés en dehors de l'administration que sont notamment les juridictions des comptes et le Parlement.

En dépit des efforts de classification des différents modes de contrôle qui s'exercent sur les finances publiques, les systèmes financiers des Etats de l'Afrique subsaharienne francophone cumulent ces différentes modalités de contrôle à l'instar du système financier francais dont ils sont héritiers.

Ainsi, quand bien même ces systèmes présentent des similitudes évidentes, il convient de porter un regard comparatif sur la manière dont est organisé le contrôle des finances publiques dans certains pays de l'UEMOA et en France.

B- Approche comparative de différents systèmes de contrôle des finances publiciues

Afin d'assurer la conformité de l'exécution des opérations budgétaires aux autorisations budgétaires faites par le Parlement et aux règles de la comptabilité publique, sont aménagés dans les Etats africains francophones en général deux types de contrôle : les contrôles internes et les contrôles externes.

Les auteurs du (<Rapport n°26332 de 2003 sur l'évaluation de la gestion des finances publiques et des pratiques comptables du secteur privé au

Sénégal font remarquer que les opérations d'exécution du budget de l'Etat sont soumises a un triple contrôle administratif, juridictionnel et parlementaire. Le contrôle administratif est exercé au sein de l'Administration soit avant le paiement de la dépense, soit après son paiement. Le contrôle externe de la dépense publique, indépendant de l'Administration, est exercé par la Cour des Comptes (contrôle juridictionnel) et par le Parlement (contrôle parlementaire).

Cette organisation est analogue a celle de bien des pays francophones notamment le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Burkina Faso et la France. Aussi, dans ces pays existe-t-il des corps spéciaux du contrôle des finances publiques qui sont, a l'instar de ce qui a cours au Bénin, rattachés soit au Président de la République ou au Premier Ministre (Inspection Générale de l'Etat et Inspections des Ministères), soit au Ministre des Finances (Inspection Générale des Finances). Il faut aussi remarquer que les régies financières de ces pays disposent en leur sein d'Inspections Générales des Services.

Cheickna TOURE pour qui, un contrôle correctement effectué constitue le corollaire indispensable et logique d'un régime qui entend oeuvrer dans l'intérêt général, pour la réalisation du bien commun, pense et déplore qu'au Mali comme dans la plupart des pays de l'UEMOA, les autorités chargées de cette mission sont discordantes et mal définies.

Comme le souligne Jean Martial ADOU (2005), la Côte d'Ivoire a une spécificité en matière du contrôle exercé a priori sur les finances publiques. Il s'agit de l'existence d'un Contrôle budgétaire. Le contrôle a priori est l'apanage du Contrôle financier dans les autres Etats cités plus-haut. En Côte d'Ivoire par contre, il est l'cEuvre du contrôleur financier et du contrôleur budgétaire. La mission du contrôleur budgétaire est a bien des égards semblable a celle du contrôleur financier a ceci près que le contrôleur budgétaire n'intervient pas en administration centrale. Sa mission ne concerne que les Etablissements Publics Nationaux.

Il y a lieu de remarquer aussi que, contrairement aux pratiques actuelles du Bénin, le contrôleur financier exerce également un contrôle a posteriori sur les finances publiques en Côte d'Ivoire.

Il faut enfin noter qu'à l'opposé du Bénin, la France et le Sénégal disposent d'une Cour des Comptes. Au Bénin comme en Côte d'Ivoire bien que la Cour des Comptes soit prévue par les dispositions communautaires, ses attributions sont pour l'heure exercées par la Chambre des Comptes.

Ces attributions tiennent notamment à l'apurement des Comptes de Gestion de l'Etat et donc à soumettre ce dernier à une reddition des comptes.

C- Contributions antérieures sur l'apurement juridictionnel des comptes de fin de gestion

Sidi Sossoh DIARRA (2008), Vérificateur Général du Mali, voit en la reddition des comptes l'occasion donnée aux citoyens d'apprécier la facon dont les fonds publics sont collectés et dépensés et ainsi, de se faire une idée sur l'efficacité du gouvernement, un des indicateurs bien connus de la gouvernance. Pour lui, la reddition des comptes est donc un moyen de renforcer la gestion publique, d'améliorer la qualité des services offerts aux populations et de lutter contre le gaspillage des ressources.

Selon Rémi KOSSOUHO (2008), la production du Compte de Gestion de l'Etat est une charge de fonction qui s'impose aux comptables principaux ou en cas de décès, à leurs héritiers (...). C'est une obligation d'ordre public dont l'exécution est suivie par la Chambre des Comptes qui, au besoin, la réclame. Cette dernière doit veiller à la production des comptes et, en cas de retard, appliquer les amendes prévues aux articles 143 et 161 de la Loi 2004-20 du 17 août 2007.

Corriger l'élaboration tardive du Compte de Gestion de l'Etat est également une préoccupation sous régionale. Les Présidents des Juridictions Financières des Etats membres de l'UEMOA, les Conseillers à la Cour des

Comptes de l'Union, les Directeurs Généraux du Trésor et de la Comptabilité Publique et les Comptables Principaux des Etats membres de l'UEMOA en ont discuté lors d'une réunion qu'ils ont tenue les 12 et 13 août 2008 a Saly (Sénégal). Au cours de cette rencontre placée sous le thème: (<l'obligation de la production des Comptes de Gestion dans les délais réglementaires et en état d'examen», des difficultés ont été soulignées par les Etats-membres, relativement a la production régulière de leurs Comptes de Gestion. Au nombre des difficultés évoquées, telles que énumérées au (<Bulletin hebdomadaire N° 213 de l'UEMOA, semaine du 18 au 24 août 2008 , il est loisible de mentionner :

- l'absence de nomenclature des pièces justificatives dans certains Etats ;

- le retard dans l'extension du système informatique a tout le réseau des comptables publics ;

- l'absence d'harmonisation des procédures de confection des Comptes de Gestion au sein de l'Union ;

- l'instabilité des réseaux électriques dans les Etats ;

- l'insuffisance du personnel en quantité et en qualité dans les postes comptables pour la reddition des Comptes de Gestion dans les délais ;

- l'absence de formation continue du personnel dans les postes comptables ;

- la mobilité constante du personnel commis aux tâches de production et de transmission des Comptes de Gestion.

Aussi, ressortit-il des débats, la nécessité :

- de recruter et de former les personnels des postes comptables ;

- d'accélérer l'informatisation et/ou son extension a tous les services en charge de la tenue de la comptabilité de l'Etat ;

- d'instituer la comptabilité a partie double au niveau des administrations financières.

Dans une optique comparative, on notera qu'au Canada, la préoccupation de la crédibilité du Compte de Gestion de l'Etat prévaut au respect de son délai de production. En effet, la fiabilité de l'information présentée dans le rapport de gestion5 est un impératif. Sans elle, tout le processus de reddition des comptes peut être remis en question, quand bien même elle serait faite en temps réglementaire. D'après Luc MENIER (2002), un rapport de gestion doit :

- focaliser l'attention sur les aspects critiques en accordant la priorité aux aspects essentiels de la performance ;

- établir un lien entre les objectifs et les résultats ;

- présenter les résultats en faisant ressortir : la capacité d'atteindre les objectifs fixés ou de s'en approcher, les résultats obtenus et les principaux risques qui ont influencé les différents choix de la gestion ;

- établir un lien entre les ressources et les résultats ;

- présenter une information comparative de la gestion concernée et des gestions qui lui sont antérieures ;

- aborder la question de la fiabilité de l'information : au Québec, la Loi sur l'Administration Publique prévoit une déclaration de la Direction du Trésor attestant de la fiabilité des données contenues dans le Rapport annuel de Gestion.

Selon les termes des articles 151 et 152 de la Loi N°2004-20 du 17 août 2007 portant Règles de Procédures applicables devant les Formations Juridictionnelles de la Cour Suprême, a l'issue des différents contrôles de régularité et de sincérité opérés sur les Comptes de l'Etat, les magistrats rapporteurs élaborent un rapport provisoire qui est adressé au Ministre chargé des Finances et éventuellement, aux administrations concernées par lesdites observations. Chacune des administrations est alors tenue de répondre par écrit aux observations des magistrats dans un délai de quinze (15) jours. A l'expiration de ce délai, la chambre examine, en présence des administrations

5 Compte de gestion au Bénin

interrogées si elle le juge nécessaire, le rapport des magistrats ainsi que les réponses écrites et observations orales complémentaires apportées a leurs questions. Au terme de cet examen, la chambre se réunit en séance pour délibérer et arrêter définitivement le rapport sur l'exécution de la Loi de Finances.

Dans la législation francaise, il existe des dispositions similaires mais une différence se situe au niveau des délais. En effet, au lieu d' une durée qui ne peut être inférieure a un mois » en France, le temps accordé au Comptable Principal de l'Etat au Bénin, pour produire son mémoire en réplique est désormais de quinze jours. (Articles R.131-3, R.131-4 et R.131-5 de la partie Réglementaire du Code des juridictions financières Annexé au décret 2000-338 du 14 avril 2000, France).

D'après la Corporation des Officiers Municipaux Agréés au Québec, la reddition des comptes consiste principalement a déposer un rapport au citoyen pour rendre compte de la réalisation des engagements initiaux. Au niveau du gouvernement, elle se fait au moyen d'un rapport annuel de gestion. La reddition des comptes est une étape essentielle de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). Un guide sur la reddition des comptes rappelle donc les concepts associés aux différents éléments de la GAR. Il vise par ailleurs, la transparence des élus dans leurs actions ainsi que la présentation aux citoyens des résultats atteints en fonction des objectifs établis. (Guide sur la reddition de comptes des indicateurs de gestion municipaux auprès des citoyens, QUEBEC, juin 2005).

Par ailleurs, lors de la réunion de l'UEMOA citée supra qui s'est tenue les 12 et 13 août 2008 a Saly (Sénégal), l'absence de manuel de procédures de reddition des comptes publics dans certains Etats de l'UEMOA dont le Bénin, a aussi été relevée parmi les problèmes majeurs auxquels sont confrontés ces pays. (Bulletin hebdomadaire N° 213 de l'UEMOA, semaine du 18 au 24 août 2008) Cela témoigne de la prise de conscience par l'Union du concours

important que pourrait apporter l'usage de ce document dans la bonne reddition des comptes publics.

Arlette PREAUD, Marouf ALABI CHITOU et Rémi KOSSOUHO (2008) relèvent que l'objectif du manuel de procédures de reddition des Comptes de l'Etat est de définir l'ancrage juridique de la reddition des comptes, les normes juridiques, les principes et modalités de cette reddition ainsi que les éléments constitutifs desdits comptes. Il est utile ici de préciser que ces trois experts ont été sollicités par le ProReGAR pour élaborer ledit manuel pour le Bénin. C'est la preuve que les partenaires techniques et financiers souhaiteraient voir la reddition des comptes annuels de l'Etat béninois s'améliorer.

L'une des finalités de la production des comptes de fin de gestion est, bien attendu, leur mise en état d'examen pour le vote du Projet de Loi de Règlement.

Ce vote n'ayant pas eu la même importance dans le temps, certains auteurs se sont attardés sur les mobiles du désintérêt que les parlementaires ont a son encontre.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote