LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
ANADER : Agence Nationale
d'Appui au Développement
Rural
CMEC : Caisse Mutuelle
d'Epargne et de Crédit
CNRA : Centre National de
Recherche Agronomique
ENSA : Ecole Nationale
Supérieure d'Agronomie
ESA : Ecole Supérieure
d'Agronomie
F CFA : Franc de la
Communauté Financière
Africaine
GCAA : Génie Chimique et
Agro-Alimentaire
INP-HB : Institut National
Polytechnique Félix
Houphouët-Boigny
MTN : Mobile Telefone
Network
MUDESA : Mutuelle pour le
Développement Socio-économique
d'Attiégouakro RGPH :
Recensement Général de
Population et de l'Habitat
SODECI : Société de
Distribution d'Eau de
Côte d'Ivoire
SODEFOR : Société de
Développement des Forêts
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Carte du département d'Attiégouakro 3
Figure 2: Pluviométrie de l'année 2008 du
département d'Attiégouakro 4
Figure 3: Pluviométrie moyenne du département de
Yamoussoukro de 2001 à 2008 4
Figure 4: Relevé météorologique du
département d'Attiégouakro 5
Figure 6: Répartition des terres de l'exploitant 16
Figure 7: Vue de l'aire de séchage de récoltes
contenant du cacao 19
Figure 8: Jeune plant et quelques organes d'anacardier 21
Figure 9: Plantation d'anacardier nouvellement éclaircie
24
Figure 10: Dégats causés par des ennemis de
l'anacardier 25
Figure 11: Effets de quelques maladies et ennemis sur les
cabosses 29
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Tableau du calendrier cultural 18
Tableau 2: Exemple d'une succession de cultures dans
l'exploitation d'anacardiers 23
Tableau 3: Exemple d'une succession de cultures dans la
cacaoyère 28
Tableau 4: Dotation aux amortissements 32
Tableau 5: Achats de matériels au cours de la campagne
2009-2010 33
Tableau 6: Les différentes productions des
spéculations et leurs répartitions 34
Tableau 7: Compte d'exploitation générale de la
campagne 2009-2010 35
INTRODUCTION GENERALE
Dès son indépendance, la Côte d'Ivoire
opte pour une économie libérale, ouverte à l'aide et aux
investissements étrangers. Elle a connu une croissance économique
exceptionnelle, dit "miracle ivoirien", dans les années 1970 par la
production et l'exportation de cacao et de café permettant
l'édification d'un réseau d'infrastructures très
élevé (ANADER Yamoussoukro, 2008).
Avec la fluctuation des prix du binôme
café-cacao, le pays a opté pour une politique de diversification
des cultures au nombre desquelles figurent l'anacardier, l'hévéa,
le palmier à huile, etc. Aussi, avec la déforestation que
connaissait le pays en général et aux difficultés de
fertilité que rencontraient certaines parties du territoire (Centre et
Nord), cette politique a été valorisée afin de reboiser et
de réhabiliter les périmètres dégradés.
Cette politique a donc suscité l'introduction de l'anacardier sur
plusieurs hectares de savanes dont la gestion fut confiée à la
SODEFOR. C'est à partir 1972 que la culture de l'anacardier, nouvelle
culture de rente, va connaitre une production intensive de noix de cajou.
Dès lors, l'anacardier a connu un succès fulgurant, attirant
ainsi de nombreux agriculteurs vers l'exploitation de cette culture
(KONAN, 2006).
Vue la place importante de cette culture dans l'agriculture
ivoirienne, notre stage de fin de première année nous a conduit
dans la localité d'Attiégouakro, dans la plantation paysanne de
M. TOTO Koffi, dans la période du 05 Aoât au 05 Octobre 2010, afin
d'apprendre d'avantage sur cette culture et celle du cacaoyer. Cette
étude porte sur l'analyse technique et socio-économique d'une
exploitation et permettra de connaître les méthodes de travail
liées à ces cultures et identifier les contraintes auxquelles
l'exploitation se trouve confrontée.
Ce document, résultats de nos investigations, sera
présenté en trois parties :
- d'abord la zone d'étude ;
- puis de faire une analyse technique et financière afin
d'apprécier la rentabilité de l'exploitation agricole ;
- et enfin nous terminerons par des critiques et suggestions pour
son amélioration.
|