7. Accroissement de +50% des remboursements de dette
Au niveau de cette simulation, on accroit le remboursement de
dette au reste monde de moitié ce qui correspond à une plus
grande difficulté pour l'état d'obtenir un
rééchelonnement de sa dette ou de contracter de nouveaux emprunts
sur le marché étranger. On s'attend, bien sur, à une
baisse au niveau des transferts globaux venant du reste du monde et donc
à une baisse du revenu du gouvernement. Du point de vu de notre matrice
de comptabilité sociale, les transferts venant du reste du monde
étant négatif sont considérés comme le
remboursement de l'aide ou de la dette extérieure. C'est ce qu'on
constate, pour les transferts globaux venant du reste du monde au gouvernement
qui baisse de 50% (le gouvernement paye plus au niveau de la dette puisqu'il
est incapable d'obtenir le renouvellement de prêts arrivant à
échéance.) mais aussi pour le revenu global du gouvernement qui
baisse environ de -1,94%. Le revenu global s'est réduit principalement a
cause d'une baisse du revenu total provenant des taxes sur les produits
importés (-0,78%), des taxes sur les revenus des ménages
privés (-0,4% pour les ménages et -0,55% pour les firmes) et de
la recette totale provenant des taxes à la production (-0,2%).
Tableau 7.1 : Sur les agents
économiques
atio gn
o 1
duits de rentes 8
Sources : Résultats des simulations
En regardant les résultats plus en détails, on
remarque qu'alors que la recette totale
0,42 160 0,472
provenant des taxes sur les produits importés s'est
réduite, celle sur les produits exportés
37 3
s'est accrue (+0,22%) mais pas suffisamment pour empêcher
le revenu total provenant des
,37 , 30
taxes sur les produits et les importations, de baisser
(-0,35%). Une baisse en volume des
o , 7 ,
importations (-0,56%) est la cause directe de la
réduction du revenu lié aux taxes sur les produits
importés. Les importations de matières premières et
extractives baissent de -0,23%
0,48 0,44
et, celles de biens manufacturés et services quant
à elles de -0,63%. Contrairement à cela
1,94 10,52
une augmentation du revenu lié aux taxes sur les
produits exportés est résultante de la hausse en volume des
exportations (+0,3%). Les exportations de biens manufacturés et services
croissent de +0,32% et celles de matières 1ères et extractives de
+0,25%.
Concernant les biens manufacturés, la baisse des prix
franco de bord (-0,16% en moyenne) a incité à la hausse la
demande de biens exportés (+0,32%) Pour les matières
premières, avec élasticité prix de la demande infinie, les
exportations croissent de +0,25% au prix d'une baisse même faible de
l'offre de biens sur le marché domestique. Cette transformation d'une
offre domestique en offre à l'exportation a été
causée par une baisse du prix reçu par les producteurs sur le
marché local (-0,36%)
En outre, la baisse du niveau des importations est imputable
à une baisse des prix des biens locaux vendus sur le marché
domestique (-0,36%) qui font quand même baisser la demande de ces
produits sur le marché local (-0,11%) mais moins que les importations.
Les produits locaux étant devenus relativement moins chers que ceux qui
sont importés (les prix des importations n'ayant pas bougés).
Comme on l'a vu tout à l'heure, pour les producteurs,
l'abandon du marché local au profit du marché étranger
s'accompagne d'une baisse de la production totale de biens (-0,01%). La
production de biens manufacturés et services décroît
(-0,08%) en revanche celle de matières premières et extractive
croît (+0,096%) mais pas suffisamment pour composer la chute de la
production. La consommation des ménages, première composante de
la demande intermédiaire, baisse en moyenne (-0,07%) en dépit
d'une baisse des prix composites des biens (-0,3%). En plus, les
investissements se sont réduits en moyenne de - 3,03%. La baisse de
l'investissement est due principalement à la forte réduction de
l'épargne publique (-10,52%) consécutive à la baisse du
revenu de l'état. La baisse de la production globale de part celle des
biens d'investissement s'est répercutée sur la demande
intermédiaire de ces produits et de surcroît sur la demande
intermédiaire globale qui a chuté de -0,02%.
Tableau 7.2 : Sur les volumes et les
prix
Variation des volumes Varin des pri
XS VA I
et extractives
-0,096 -0,096 0,0 -0 0
|
0, 0 -0 0
Source : Résultats des simulations
032 032
, , , , 0 , , 0, , 0,
La consommation publique s'est accrue (+0,32%) aussi
principalement à cause de la baisse des prix des produits composites,
qui rentrent dans ce type de consommation, sur le marché.
On note que la baisse généralisée des prix
du marché de la production locale réduit
la productivité marginale de la main d'oeuvre composite, qui est le
salaire composite (-0,46%)
sous l'effet d'une baisse de la demande de travail composite
dans l'économie tout entiere. La baisse est beaucoup plus importante
pour le travail qualifié (-0,56%) que celle du travail non
qualifié (-0,36%). On note aussi une baisse du rendement du capital
composite (- 0,47%) due à la chute de la production. Tout cela, explique
la baisse du revenu (-0,40% en moyenne) et de l'épargne des
ménages (-0,41%).
La demande de travail composite dans la branche de
matières premières croit de +0,4% ainsi que celle de la branche
des services non marchands (+0,66%) contrairement à la branche de biens
manufacturés qui chute. Ceci s'explique par le fait que, les prix de la
valeur ajoutée de ces deux secteurs baissent les moins donc sont les
plus protégés comparée à la branche de biens
manufacturés d'où leurs attraits pour la main d'oeuvre devenue
excédentaire dans cette dernière.
Tableau 7.3 : Sur Les coûts des facteurs de
production et la demande de travail
Sources : Résultats des simulatins
Variation (en Pour
Enfin, on observe une baisse de -0,42% du PIB du au fait que la
baisse de l'aide publique
N Qifié Qlifié Non Qlifié Qulié
au développement ou encore l'accroissement du
remboursement de la dette, fait chuté le revenu du gouvernement et
empêche ce dernier de financer le développement au travers des
les et extrctivs 0,43 0,15 0,39 0,37 -0,56 0,15 0,49
vices
investissements en éducation, en santé et surtout
aux niveaux des infrastructures de
-0,4 -0,72 -02 0,3 06 0,34 -0,38
développement.
-0,5
|