3.2. L'effet de l'IDE sur les exportations :
Modèle 2: MCO en pooling, utilisant les 63
observations 3 unités de coupe transversale incluses Longueur des
séries temporelles = 21 Variable dépendante: EXPORT
|
Coefficient
|
Erreur Std
|
t de Student
|
p. critique
|
|
Const
|
33,8453
|
2,08634
|
16,2224
|
<0,00001
|
***
|
IDE
|
-4,09464e-07
|
2,79717e-07
|
-1,4638
|
0,14845
|
|
TXCHANGE
|
0,431967
|
0,364779
|
1,1842
|
0,24101
|
|
Moy. var. dép.
|
31,43239
|
|
Éc. type var. dép.
|
11,42343
|
Somme carrés résidus
|
7695,541
|
|
Éc. type de régression
|
11,32515
|
R2
|
0,048838
|
|
R2 ajusté
|
0,017133
|
F(2, 60)
|
1,540384
|
|
p. critique (F)
|
0,222653
|
Log de vraisemblance
|
-240,7589
|
|
Critère d'Akaike
|
487,5177
|
Critère de Schwarz
|
493,9471
|
|
Hannan-Quinn
|
490,0465
|
Les barrières à l'échange ne semblent pas
constituer un obstacle majeur au développement des exportations du
premier groupe. La dépréciation de la monnaie locale joue un
rôle important, ces pays ; à travers l'autorité
monétaire, stimule le taux de change pour agir sur les exportations. Par
contre il avère que l'IDE n'a pas le signe attendu et semble non
significatif, ce résultat est inattendu, puisque les trois pays se sont
engagés dans un processus d'ouverture et de réformes
économiques dans le but de faciliter leurs exportations.
De ce fait, ce résultat pourrait être
justifié par la faiblesse des flux accaparés par le groupe des
pays, qui s'explique à son tour par les goulots d'étranglement,
les coûts de transaction engendrés par la bureaucratie, les
délais d'attente, les entraves à l'exportation, etc.
Modèle 2: MCO en pooling, utilisant les 40
observations 2 unités de coupe transversale incluses
Longueur des séries temporelles : minimum 19, maximum
21 Variable dépendante: EXPORT
|
Coefficient
|
Erreur Std
|
t de Student
|
p. critique
|
|
Const
|
18,1302
|
1,52129
|
11,9177
|
<0,00001
|
***
|
IDE
|
1,59529e-06
|
5,81111e-07
|
2,7452
|
0,00928
|
***
|
TXCHANGE
|
0,273046
|
0,0329795
|
8,2793
|
<0,00001
|
***
|
Moy. var. dép.
|
27,54600
|
|
Éc. type var. dép.
|
10,44730
|
Somme carrés résidus
|
1437,181
|
|
Éc. type de régression
|
6,232394
|
R2
|
0,662372
|
|
R2 ajusté
|
0,644122
|
F(2, 37)
|
36,29403
|
|
p. critique (F)
|
1,89e-09
|
Log de vraisemblance
|
-128,3887
|
|
Critère d'Akaike
|
262,7775
|
Critère de Schwarz
|
267,8441
|
|
Hannan-Quinn
|
264,6094
|
Rho
|
0,786732
|
|
Durbin-Watson
|
0,580872
|
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L'IDE et la dépréciation de la monnaie locale
contribuent d'une façon très significative à
l'accroissement des exportations dans le cas de l'Algérie et
l'Egypte.
Un résultat assez attendu, pourrait être
expliqué ; d'une part ; par la politique adoptée par les filiales
implantées dans ces pays. Les dites filiales ont une stratégie
verticale, cela veut bien dire qu'elles s'intéressent au
différentiel des prix en terme de dotation factorielle. Alors, elles
tirent avantage des coûts bas du travail pour pouvoir réexporter
leur production vers leurs pays d'origine ou vers leurs sociétés
mères, ce qui contribue à l'accroissement du volume des
exportations des pays d'accueil. D'autre part, ces pays, agissent sur le taux
de change pour améliorer la compétitivité de leurs
produits à l'exportation.
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