II.2. Recommandations
Lors du dernier sommet économique, social et de
développement arabe au Koweït, des éléments
fondamentaux ont été considérés pour
développer le travail économique, on cite :
*Fixer le temps nécessaire à la réalisation
des bénéfices.
*Être méticuleux dans la sélection des
projets nécessaire économique et de développement et
où ils ont des avantages directes et appréciables pour les
citoyens arabes et aussi ces projets doivent consolider l'intégration
économique du monde arabe.
*Faire attention à activer les accords bilatéraux
et régionaux afin que cela va, à la fin , dans
l'intérêt de l'action arabe commune.
*Donner la priorité aux projets d'infrastructure comme les
réseaux de routes et de l'aviation, l'électricité et la
communication.
*Aménagement des programmes spéciaux pour certains
pays arabes selon leurs conditions économiques et leurs capacités
institutionnelles.
Face aux effets de détournement qui nuisent à la
régionalisation et posent des problèmes de cohérence de
l'accord, certaines règles doivent être respectées :
En premier lieu, la régionalisation doit se faire entre
partenaires naturels. Si une libéralisation des échanges avec le
principal partenaire commercial met à mal les finances publiques, les
effets de détournement sont réduits. Or le projet
d'intégration sud/sud concerne des pays qui ne sont pas des partenaires
naturels. Les risques de détournement sont alors importants.
En second lieu, les spécialisations des pays
concernés limitent les perspectives d'une régionalisation
économique fondée sur une institutionnalisation des
échanges.
De plus, il est clair que les pays du Sud se présentent
le plus souvent comme des concurrents sur le marché européen
cherchant à dynamiser les exportations vers l'Union européenne
dans quelques secteurs clés comme l'industrie textile-habillement. Cela
mène à créer des complémentarités avec
l'Europe au détriment de l'intégration Sud/Sud.
En d'autres termes, il y a lieu de suggérer des
recommandations vues les effets de ZALE, conjugués avec l'impact du
partenariat euro-méditerranéen :
· Renforcer les attributions du Conseil Economique et
Social de la Ligue Arabe, à l'instar de la commission
européenne, afin de garantir une efficacité dans la mise en place
de la GZALE.
· Créer une institution multilatérale
chargée du financement ; dans le but d'accroitre les échanges
commerciaux interarabes ; et de l'harmonisation des outils de paiement dans le
sens d'envisager une union monétaire arabe tel que l'union
européenne.
· Mobiliser les ressources financières arabes et
assouplir les mesures d'application des règles d'origine en vue de
développer l`investissement régionale et les échanges
commerciaux interarabes.
· Améliorer les infrastructures par rapport aux
communications et aux transports afin de renforcer les flux commerciaux
interarabes.
· Prendre en considération la dimension sociale dans
tous les projets de développement et d'intégration
économique arabes.
La relance de l'Union du Maghreb Arabe et la redynamisation de
ses différentes instances régionales et ses structures de
coopération économique, le développement et la promotion
d'une coopération trilatérale
euro_araboméditerranéenne, la généralisation des
Accords horizontaux entre les pays tiers eux-mêmes constituent un
puissant levier d'intégration de la rive sud de la
Méditerranée pouvant affecter positivement l'ensemble de la zone
arabe de libre échange.
Il est également recommandé que les dispositions
de l'accord en question doivent être rigoureusement appliquées,
commençant par la suppression des barrières non tarifaires, suivi
par autres démarches en particulier : la libre circulation de travail,
adoption des règles d'origine ...De plus, la libéralisation des
services est une étape qui peut avoir un effet positif sur le
développement de la zone.
Le cumul des règles d'origine entre les pays GAFTA et
les pays membres de l'accord d'Agadir s'avère un élément
de coopération pour améliorer les effets de l'intégration
régionale.
Les Etats doivent tout mettre en oeuvre pour
générer des conditions optimales pour la croissance
économique et pour dynamiser l'action économique commune et
aplanir les obstacles entravant la création de la zone arabe de
libre-échange et l'Union douanière arabe
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