3.8.2. Typologie des structures sanitaires mises en
cause
Cette statistique met en évidence le type d'institution
mis en cause soit directement, soit par le biais d'une plainte ciblée
sur un de ses collaborateurs. Il est utile de relever que les médiations
collectives se généralisent depuis deux ans. Ceci s'explique par
le fait que les professionnels de la santé mis en cause s'accompagnent
aujourd'hui de leur supérieur hiérarchique, voire des
responsables infirmiers.
Typologie des structures sanitaires mises en
cause
2004 2005 2006 2007 2008 Total
Hôpitaux universitaires
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3
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8
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10
|
4
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25
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Hôpitaux de zone et régionaux
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9
|
10
|
11
|
10
|
|
40
|
Cliniques
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4
|
2
|
4
|
3
|
|
13
|
EMS
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4
|
2
|
12
|
9
|
|
27
|
CMS
|
|
2
|
5
|
2
|
|
9
|
CTR
|
|
2
|
1
|
|
|
3
|
Médecins privés
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6
|
13
|
9
|
9
|
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37
|
Services santé pénitenciers
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1
|
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1
|
Services santé entreprises
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1
|
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1
|
Institutions pour handicapés
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1
|
1
|
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2
|
Foyers médico-sociaux
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|
1
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1
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FAREAS
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|
1
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1
|
EVAM
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1
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1
|
Office du tuteur général
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1
|
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|
1
|
Dentistes privés
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4
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|
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4
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Total 30 41 56 39 166
A noter, en premier lieu, que le réseau hospitalier
vaudois compte vingt-deux établissements d'intérêt public,
dont trois hôpitaux universitaires, sept hôpitaux de zone, deux
hôpitaux régionaux, trois établissements psychiatriques et
sept centres de traitements et de réadaptation qui représentent
un total de 3'130 lits.
La répartition des structures sanitaires mises en cause
met en évidence les hôpitaux (24%) et les médecins
privés (22,5%) en première position, suivis par les EMS (16%) et
l'hôpital universitaire vaudois (15%) en deuxième position, puis
des cliniques privées (8%) en troisième position.
Les structures mises en cause de manière linéaire
sont les hôpitaux, les cliniques, les EMS, les CMS et les médecins
privés.
Il est intéressant de constater que les services de
santé pénitenciers et d'entreprises, les institutions pour
handicapés, les foyers médico-sociaux de la FAREAS et de l'EVAM
ne sont pas mis en cause avant 2006. Ce phénomène pourrait-il
s'expliquer par la promotion active des droits des patients et du BCMS au sein
de la collectivité depuis quatre ans ? Nous n'avons pas
d'éléments pour confirmer ou infirmer cette hypothèse,
mais pouvons espérer qu'il se poursuive par souci d'équité
et que, désormais, les personnes captives ou étrangères
puissent faire valoir leurs droits en matière de santé au
même titre que les autres citoyens.
Le tableau qui suit met en exergue les droits des patients non
respectés par les structures sanitaires et par les professionnels de la
santé.
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