1.1.4. Les contraintes structurelles
Au-delà des représentations, des logiques et
stratégies d'acteurs, des facteurs structurels conditionnent les efforts
de prise en compte de l'environnement. Certains de ces facteurs sont
directement liés au système de cofinancement. Ainsi, a
été évoquée la difficulté de modifier un
programme en cours de mise en oeuvre si cela s'avérait
nécessaire.
« Une fois qu'un programme a été
défini, il y a un cadre logique etc., et donc on ne change pas ça
du jour au lendemain. »
Plus que tout autre thème transversal, la question de
l'intégration environnementale semble soulever des problèmes
d'ordre financier. La prise en compte de l'environnement dans la conception des
projets et l'observation de bonnes pratiques de gestion tant au Nord qu'au Sud
requièrent un investissement en temps et un effort budgétaire
plus important. Le facteur temps est essentiel, tant du côté des
ONG pour que l'identification des projets puisse se fonder sur une analyse
approfondie des contextes, que de celui des bailleurs de fonds pour en
apprécier efficacement la pertinence et la qualité. Or, ce temps
de travail a un coût et la tendance actuelle du système de la
coopération vise à le réduire : « L'exigence de
rentabilisation des fonds investis a pour conséquences la
réduction des coûts administratifs [...], et donc du rapport
salarié/projet, dans les administrations autant que les ONG »
(Totté et Hadjaj-Castro, 2004, p. 24). En outre, même si certaines
des initiatives pro-environnementales conduisent à des économies
financières, d'autres impliquent un surcoût que les ONG ne sont
pas en mesure de supporter. Elles souhaitent donc que toute politique en faveur
du renforcement de l'intégration environnementale s'accompagne des
mesures budgétaires correspondantes.
« Quand on fait des demandes de fond pour acheter le
matériel nécessaire à un projet, ils y mettent des
contraintes énormes. [...] Alors si ça [la prise en compte de
l'environnement] nous demande un plus gros financement [...] il faut que les
bailleurs y mettent la main aussi. »
« Le jour où les bailleurs de fond devront
vraiment en tenir compte, ils donneront la possibilité d'avoir des
surcoûts dans les projets proposés. »
Les difficultés liées au facteur temps ne sont
pas uniquement financière. En effet, les
différences d'échelles temporelles relevées dans le
rapport de Jean-Paul Van Ypersele ne concernent pas
seulement les enjeux climatiques. Il existe un décalage
considérable entre la temporalité des cycles de projets et
programmes et celle, plus longue, des changements socio-économiques ou
environnementaux que l'on tente d'induire dans les lieux d'intervention.
« Dix ans c'est le minimum pour induire et constater
un changement. Ici, on soumet un programme de trois ans, dans un cadre
stratégique de six ans, mais si on ne continue pas après six ans,
on interrompt le processus de changement en plein milieu. »
Enfin, plusieurs personnes interrogées ont
montré une certaine lassitude vis-à-vis de la multiplication des
thèmes transversaux. Elles dénoncent la tendance du monde du
développement à créer de nouvelles thématiques, ou
parfois simplement à leur attribuer un nouveau nom. C'est ce que
certains auteurs ont appelé les « development buzzwords »,
c'est-à-dire « la confiance excessive dans le monde du
développement en la création incessante d'un nouveau jargon
»7 (Lewis et Kanji, 2009, p. 25).
« Ça me fait sourire. Il y a quelques
années j'ai dû préparer un projet lié à la
gestion d'une aire protégée en Amazonie. Mon patron m'avait alors
demandé de remplacer "faune et flore" par "biodiversité". [...]
Finalement, même si les termes changent, les principes restent les
mêmes, on cherche à assurer un développement social et
économique allant de pair avec la gestion durable de la nature.
»
Au-delà du changement de discours, cette tendance ne
s'accompagnerait pas, chez les bailleurs, des outils et des mesures de
formation et sensibilisation nécessaires à l'intégration
concrète des thèmes présentés comme
prioritaires.
7 En anglais dans le texte original : «the undue reliance
within the development industry on the relentless generation of new
jargon».
9. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Cette étude nous donne un aperçu des pratiques
d'intégration des problématiques environnementales au sein des
ONG de développement belges et nous a permis de mieux comprendre
certaines des variables qui influencent ces pratiques. D'une part, la
construction du concept d'intégration environnementale a
contribué à structurer les données. D'autre part, les
trois hypothèses formulées ont balisé la recherche et
l'analyse des informations délivrées par les ONGD.
Ainsi, il ressort des résultats que l'environnement
fait bel et bien partie des préoccupations des ONGD mais qu'il demeure
secondaire, derrière l'objectif du développement humain des
populations des pays en développement. De plus, leur prise en compte de
l'environnement concerne, par-dessus tout, certains aspects environnementaux en
lien direct avec les activités qu'elles soutiennent. Les
différentes problématiques environnementales ne sont donc pas
toutes traitées avec le même intérêt et si la
dégradation des sols, la désertification ou la
déforestation semblent obtenir une attention soutenue de la part des
ONGD, c'est globalement moins le cas en ce qui concerne les dimensions
liées à la conservation de la biodiversité.
Parmi les quatre axes d'intégration définis dans
le modèle d'analyse, ceux de l'adaptation aux contraintes et
opportunités environnementales apparaissent comme les plus aboutis. Pour
beaucoup, l'attention portée à ces axes relève du simple
bon sens et doit survenir au cours de l'étape la plus en amont de la
conception des projets, soit durant l'analyse des contextes lors de
l'identification. L'axe de maximisation des effets positifs est lui aussi
abordé, toujours dans le cadre des aspects environnementaux prioritaires
au regard de leurs projets. Idéologiquement, les ONGD
étudiées marquent une différence entre l'axe de
minimisation des pressions au Nord et ce même axe au Sud. La
réduction des impacts environnementaux des projets qu'elles soutiennent
au Sud provoque souvent une levée de bouclier, démontrant la
persistance d'une crainte d'arbitrage entre objectifs de développement
et protection de l'environnement. C'est d'autant plus vrai que cet axe est
presqu'inévitablement associé à la réduction des
émissions de gaz à effet de serre. Les efforts de
réduction des impacts sont dès lors reportés au Nord, par
la mise en place progressive de modes de gestion environnementale au sein de
leur organisation.
L'environnement est pris en compte par toutes les ONG, mais
à des degrés différents selon l'ONG et selon le projet
dont il est question. L'intégration de l'environnement n'est donc pas
systématisée car elle repose principalement sur l'intuition.
S'ils ne sont pas ignorés, les aspects environnementaux ne sont donc pas
toujours traités avec le degré de précision souhaitable,
ce qui conduit 15 des ONG interrogées à reconnaître que
leur prise en compte de l'environnement devrait être
améliorée. Les besoins identifiés par les personnes
interrogées sont très divers mais la création d'un service
d'appui et d'un réseau d'échange d'informations et
d'expérience entre ONG semble être privilégiée.
Quelle que soit la solution envisagée, beaucoup ont souligné la
nécessité d'en faire bénéficier les organisations
partenaires.
L'étude de la première hypothèse
suggère que c'est moins l'attitude envers l'environnement que celle
envers son intégration qui est déterminante. Les membres des ONG
sont tous sensibilisés à la question et en reconnaissent
l'importance, mais beaucoup craignent qu'une plus grande intégration de
l'environnement implique la définition d'objectifs environnementaux au
sein de leurs projets. Il conviendrait donc de former et informer sur la
signification, théorique et pratique, de l'intégration
environnementale pour lever ces craintes. Par ailleurs, une démarche
similaire doit être entreprise auprès de leur principal bailleur
de fonds. En effet, si les personnes chargées de l'évaluation des
projets ont une définition biaisée de l'intégration de
l'environnement, elles risquent de nourrir des attentes et de formuler des
demandes inappropriées.
L'exploration de la deuxième hypothèse confirme
l'importance des interactions des ONG de développement avec leurs
principaux interlocuteurs. Elles doivent composer avec les besoins et les
priorités de leurs partenaires et bénéficiaires, dont
l'attitude envers l'environnement correspond rarement aux conceptions
occidentales. Le personnel des ONG doit aussi parfois négocier avec leur
direction, tenue par des impératifs financiers. Enfin et surtout, les
pratiques des ONG s'adaptent dans une certaine mesure aux demandes de leurs
bailleurs. La demande actuelle de la DGCD, leur principal bailleur de fonds,
qui serait basée sur une lecture mécanique des thèmes
transversaux, n'aurait pas d'influence significative sur le degré de
prise en compte de l'environnement. Elle conduirait plutôt à
ajuster la mise en forme des propositions de projets à leur canevas de
lecture. Ces résultats suggèrent néanmoins que la position
des bailleurs de fonds
a effectivement une influence sur le travail des ONG et qu'une
demande adaptée de leur part pourrait potentiellement amener à
une meilleure intégration de l'environnement. Les ONG semblent pourtant
avoir une attitude ambivalente à l'égard de la DGCD. D'un
côté, elles acceptent le principe d'exigences environnementales
plus strictes mais, d'un autre côté, elles refusent l'existence de
conditionnalités qui remettraient en cause leur autonomie et leur
liberté d'initiative. Entre le contrôle et l'accompagnement, la
question du rôle des gestionnaires de la DGCD n'est pas neuve et
pèse sur leurs rapports avec les ONG (Acodev, 2007, p. 18-19). Quoi
qu'il en soit, il paraît nécessaire de renforcer les
capacités du service D3.1 de la DGCD en matière
d'intégration environnementale pour légitimer et rendre
crédible toute demande d'amélioration des pratiques des ONG.
Les résultats des deuxième et troisième
hypothèses se chevauchent quelque peu. En effet, les deux principales
contraintes structurelles concernent le manque de temps et d'argent. Or ces
deux paramètres sont conditionnés dans une large mesure par les
bailleurs de fonds et leurs procédures. Par ailleurs, la succession et
la multiplication des thématiques transversales propres au
système de l'aide au développement décrédibilisent
ces initiatives. Cependant, il ne faut pas oublier que les ONG contribuent
à créer ce système et participent aussi à la
création de ces tendances.
Les pistes explorées dans la présente
étude nécessitent sans doute d'être approfondies. Afin de
trouver des outils efficaces et adaptés aux besoins des ONG, il
conviendrait surtout d'observer avec plus de précision leurs pratiques
tout au long du cycle de projet, ce qui n'a pas pu être
réalisé dans le cadre de cette enquête. Nous pouvons
néanmoins conclure que l'amélioration de l'intégration
environnementale requiert l'adéquation des définitions qu'en
donnent les ONG, leurs partenaires et surtout leurs bailleurs de fonds.
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http://www.cota.be/SPIP/IMG/pdf/NteDiscussionvf171104.pdf.
79. UICN, (2006), Biodiversité et coopération
européenne au développement, Gland, Union internationale
pour la conservation de la nature.
80. UNEP, (2004), Environmental Impact Assessment and
Strategic Environmental Assessment: Towards an Integrated Approach,
Nairobi.
81. VAN YPERSELE J-P., (2008), Les changements
climatiques et la politique belge de coopération au développement
: défis et opportunités, Service Public
Fédéral Affaires étrangères, Commerce
extérieur et Coopération au développement.
11. ANNEXES
· Questionnaire
· Résultats du questionnaire
· Guide d'entretien
· Fiche d'appréciation
· Schéma de présentation8
8 Seules les pages dont il est fait référence dans
le texte sont annexées.
Gestion des ressources forestières non ligneuses
(tout hormis les arbres et les produits de la chasse; p.ex. champignons,
lianes, fruits, etc.)
Gestion des ressources de la chasse
Gestion d'autres ressources naturelles
issues du vivant (ex. production de miel, etc.) Gestion des ressources de la
pêche (eau douce et milieu marin)
Gestion des déchets (solides, liquides,
gazeux)
Protection de milieux naturels / réserves
naturelles terrestres
Protection de milieux naturels marins
Protection d'espèces
sauvages
Savoir et connaissances traditionnels des populations
locales et des peuples autochtones Terres sacrées, croyances religieuses
liées à la nature, etc.
Problématique des réfugiés
environnementaux
Défenses côtières (dunes, mangroves,
etc.)
Lutte contre
l'érosion
Lutte contre la désertification
Lutte contre les pathogènes / ravageurs / animaux
nuisibles / plantes et animaux
b) Si pertinent, citez des exemples (2-3) de projets que
vous mettez en oeuvre et qui sont liés à ces
domaines.
4. a) D'après vous, vos projets ont-ils des
effets positifs sur l'environnement ?
Oui Non Ne sait pas
b) Si oui citez des exemples (2-3) ?
5. Comment estimez-vous la prise en compte
générale des problématiques environnementales au sein de
l'ONG ?
Aucune prise en compte Faible prise en compte
Prise en compte moyenne Prise en compte
importante
6.
Pensez-vous que vos activités puissent avoir
des effets environnementaux non désirés sur des personnes non
ciblées par vos projets ?
Oui Non Ne sait pas
Lors de l'identification de vos projets
:
7.
L'environnement est-il intégré dans
votre analyse des problèmes ? Toujours Souvent Rarement
Jamais
8. Prenez-vous connaissance de la législation
environnementale du pays (de la région) dans lequel le projet est mis en
place ?
Toujours Souvent Rarement Jamais
9. Réalisez-vous des études d'impact
sur l'environnement ? Toujours Souvent Rarement Jamais
10. Estimez-vous qu'une étude d'impact sur
l'environnement soit nécessaire pour vos projets ?
Oui en général Oui pour certains projets
Non très rarement Non Jamais
Lors de la mise en oeuvre de vos projets
:
11. Du point de vue de la logistique, optez-vous pour
des moyens favorables à l'environnement ? (exemple: produits recyclables
ou biodégradables, mobilité douce, économie
d'énergie ...)
Toujours Souvent Rarement Jamais
Toujours Souvent Rarement Jamais
Exemple :
12. Les conditions environnementales ont-elles
déjà influencé, positivement ou négativement, la
mise en oeuvre de vos projets ?
13. a) Avez-vous l'impression d'une incitation de la
part des bailleurs en faveur d'une plus grande prise en compte de
l'environnement dans vos projets ?
Oui, il y a une incitation forte mais non définie
par des règles Oui, il y a une incitation faible, sur base
volontaire
Non
Ne sait pas
b) Si oui, quels sont ces bailleurs de fonds
?
14. Procédez-vous à une plus grande prise
en compte de l'environnement lorsque le bailleur de fonds l'encourage
?
Oui, depuis longtemps
Non, nous ne sommes pas encore prêts à le
faire
Oui, mais depuis peu Non (pas de raison)
Non, mais nous sommes en train de nous y
préparer
15. Pensez-vous que ce soit une
préoccupation
- Pour le personnel de l'ONG basé au Nord
?
Accessoire Moyenne Importante Ne sait pas
- Pour le personnel de l'ONG basé au Sud ou pour
les partenaires locaux ?
Accessoire Moyenne Importante Ne sait pas
- Pour les populations locales touchées par les
actions de l'ONG ? Accessoire Moyenne Importante Ne sait pas
16.
Selon vous, intégrer les aspects environnementaux
dans votre travail serait :
Très facile Assez facile Assez difficile
Très difficile
17. D'après vous, est-il nécessaire que
votre organisation intègre mieux l'environnement dans ses pratiques
?
Non, l'environnement ne nous concerne pas, d'autres
organisations s'en occupent, nous avons d'autres priorités.
Non, nous faisons déjà tout ce que nous
estimons nécessaire.
Oui mais nous n'avons pas les capacités et ne
savons pas comment faire.
Oui, l'environnement est important car nous devons
veiller à ce que les mesures de protection de l'environnement ne
compromettent pas le développement ou les intérêts des
populations.
18. Pour vous, les actions de protection de la
biodiversité et les projets de lutte contre la pauvreté sont
:
Complémentaires Plutôt
complémentaires
Plutôt contradictoires Contradictoires
19.
Connaissez-vous ces conventions internationales portant
sur la protection de l'environnement ?
CDB (Convention sur la diversité
biologique)
RAMSAR (Convention sur les zones humides d'importance
internationale) CMS (Convention sur la conservation des espèces
migratrices)
WHC (Convention concernant la protection du patrimoine
mondial culturel et naturel)
CCNUCC (Convention cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques) CNUCD (Convention des Nations Unies
pour la lutte Contre la Désertification)
20. Quelle(s) méthode(s) de gestion utilisez-vous
?
SEPO
(Succès-échecs-potentialités-obstacles)
Planification stratégique
PPO (Planification des projets par objectifs)
GCP (Gestion du cycle de projet)
Cartographie des incidences
Autre Aucune
21. Avez-vous le sentiment d'être assez
informé(e) sur les questions environnementales ?
Oui, assez
Oui, mais cela peut encore être
amélioré Non, pas assez
Ne sait pas
22. Quels seraient d'après-vous le(les)
meilleur(s) moyen(s) de contribuer à l'intégration de
l'environnement dans votre travail ?
Organiser des formations ou des
séminaires
Bénéficier d'un service d'appui, auquel
nous pourrions demander des conseils ou des informations
Disposer de sources d'informations, à travers un
site internet Disposer de manuels pratiques
Mettre en place un réseau d'entraide et
d'échange entre organisations sur le thème de
l'intégration environnementale
Identifier des sources d'expertises auxquelles on peut
faire appel pour des missions ponctuelles
Ou encore....
23. Quelle est votre responsabilité au sein de
l'ONG ?
24. Quelle est votre formation de base ?
Réponses au questionnaire
1. Ces problématiques vous inquiètent-elles
?
|
Pas du tout
|
Un peu
|
Moyennement
|
Beaucoup
|
Sans avis
|
Changements climatiques
|
|
|
6/20
|
14/20
|
|
Dégradation des sols
|
|
|
2/20
|
18/20
|
|
Désertification
|
|
|
4/20
|
16/20
|
|
Disparition des espèces sauvages
|
|
4/20
|
8/20
|
7/20
|
1/20
|
Disparition des milieux naturels
|
|
|
8/20
|
12/20
|
|
Disparition des ressources génétiques
|
|
3/20
|
5/20
|
10/20
|
2/20
|
Diminution des ressources en eau
|
|
1/20
|
1/20
|
18/20
|
|
Fragmentation des habitats
|
|
2/20
|
9/20
|
5/20
|
4/20
|
Espèces exotiques envahissantes
|
1/20
|
4/20
|
11/20
|
3/20
|
1/20
|
Surexploitation des ressources naturelles
|
|
|
2/20
|
18/20
|
|
Pollution de l'environnement
|
|
|
2/20
|
18/20
|
|
Problématique des « réfugiés
environnementaux »
|
|
3/20
|
6/20
|
9/20
|
2/20
|
2. Comment qualifieriez-vous la place de ces
thématiques par rapport aux objectifs de l'ONG ?
Très importante : 8 Peu importante : 4
Moyennement importante : 8 Pas importante du tout : 0
3. Vos projets ont-ils des liens directs ou indirects
avec le ou les domaine(s) suivants ? [Cochez le ou les domaine(s)]:
Gestion des ressources génétiques (cultures et
bétail compris)
|
9/20
|
Gestion des ressources en eau
|
15/20
|
Gestion des ressources forestières ligneuses (=arbres)
|
11/20
|
Gestion des ressources forestières non ligneuses (tout
hormis les arbres et les produits de la chasse; p.ex. champignons, lianes,
fruits, etc.)
|
3/20
|
Gestion des ressources de la chasse
|
0/20
|
Gestion d'autres ressources naturelles issues du vivant (ex.
production de miel, etc.)
|
6/20
|
Gestion des ressources de la pêche (eau douce et milieu
marin)
|
5/20
|
Gestion des déchets (solides, liquides, gazeux)
|
8/20
|
Protection de milieux naturels / réserves naturelles
terrestres
|
7/20
|
Protection de milieux naturels / réserves marines
|
2/20
|
Protection d'espèces sauvages
|
1/20
|
Savoir et connaissances traditionnels des populations locales et
des peuples autochtones
|
13/20
|
Terres sacrées, croyances religieuses liées
à la nature, etc.
|
2/20
|
Problématique des réfugiés
environnementaux
|
1/20
|
Défenses côtières (dunes, mangroves, etc.)
|
3/20
|
Lutte contre l'érosion
|
16/20
|
Lutte contre la désertification
|
10/20
|
Lutte contre les pathogènes / ravageurs / animaux
nuisibles / plantes et animaux exotiques
|
6/20
|
4. D'après vous, vos projets ont-ils des effets
positifs sur l'environnement ? Oui : 16 Non : 1 Ne sait pas : 3
5. Comment estimez-vous la prise en compte
générale des problématiques environnementales au sein de
l'ONG ?
Aucune prise en compte : 0 Prise en compte moyenne : 11
Faible prise en compte : 3 Prise en compte importante : 6
6. Pensez-vous que vos activités puissent avoir
des effets environnementaux non désirés sur des personnes non
ciblées par vos projets ?
Oui : 5 non : 9 Ne sait pas : 6
Lors de l'identification de vos projets
:
7. L'environnement est-il intégré dans
votre analyse des problèmes ? Toujours : 3 Souvent : 15
Rarement : 2 Jamais : 0
8. Prenez-vous connaissance de la législation
environnementale du pays (de la région) dans lequel le projet est mis en
place ?
Toujours : 1 Souvent : 10 Rarement : 8 Jamais : 1
9. Réalisez-vous des études d'impact sur
l'environnement ?
Toujours : 0 Souvent : 4 Rarement : 9 Jamais : 6
10. Estimez-vous qu'une étude d'impact sur
l'environnement soit nécessaire pour vos projets ?
Oui en général : 4 Oui pour certains projets :
10
Non très rarement : 6 Non jamais : 0
Lors de la mise en oeuvre de vos projets
:
11. Du point de vue de la logistique, optez-vous pour
des moyens favorables à l'environnement ? (exemple: produits recyclables
ou biodégradables, mobilité douce, économie
d'énergie ...)
Toujours : 1 Souvent : 10 Rarement : 9 Jamais : 0
12. Les conditions environnementales ont-elles
déjà influencé, positivement ou négativement, la
mise en oeuvre de vos projets ?
Toujours : 1 Souvent : 9 Rarement : 8 Jamais : 1
13. Avez-vous l'impression d'une incitation de la part
des bailleurs en faveur d'une plus grande prise en compte de l'environnement
dans vos projets ?
Oui, il y a une incitation forte mais non définie par des
règles : 13 Non : 1
Oui, il y a une incitation faible, sur base volontaire : 5 Ne
sait pas : 1
14. Procédez-vous à une plus grande prise
en compte de l'environnement lorsque le bailleur de fonds l'encourage
?
Oui, depuis longtemps : 6
Non, nous ne sommes pas encore prêts à le faire : 0
Oui, mais depuis peu : 7
Non : 3
Non, mais nous sommes en train de nous y préparer : 3
15. Pensez-vous que ce soit une préoccupation
:
- Pour le personnel de l'ONG basé au Nord ?
Accessoire : 0 Moyenne : 7 Importante : 13 Ne sait pas
- Pour le personnel de l'ONG basé au Sud ou pour les
partenaires locaux ? Accessoire : 3 Moyenne : 9 Importante : 8 Ne sait pas :
0 - Pour les populations locales touchées par les actions de l'ONG
?
Accessoire : 6 Moyenne : 8 Importante : 5 Ne sait pas : 1
16. Selon vous, intégrer les aspects
environnementaux dans votre travail serait : Très facile : 1
Assez facile : 12 Assez difficile : 5 Très difficile : 0
17. D'après vous, est-il nécessaire que
votre organisation intègre mieux l'environnement dans ses pratiques
?
o Non, l'environnement ne nous concerne pas, d'autres
organisations s'en occupent, nous avons d'autres priorités : 1
o Non, nous faisons déjà tout ce que nous estimons
nécessaire : 3
o Oui mais nous n'avons pas les capacités et ne savons
pas comment faire : 4
o Oui, l'environnement est important car nous devons veiller
à ce que les mesures de protection de
l'environnement ne compromettent pas le développement ou
les intérêts des populations :11
18. Pour vous, les actions de protection de la
biodiversité et les projets de lutte contre la pauvreté sont
:
Complémentaires : 11
Plutôt complémentaires : 8 Plutôt
contradictoires : 1 Contradictoires : 0
19. Connaissez-vous ces conventions internationales
portant sur la protection de l'environnement ?
CDB (Convention sur la diversité biologique) 5/20
RAMSAR (Convention sur les zones humides d'importance
internationale) 4/20
CMS (Convention sur la conservation des espèces
migratrices) 0/20
WHC (Convention concernant la protection du patrimoine mondial
culturel et naturel) 3/20
CCNUCC (Convention cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques) 8/20
CNUCD (Convention des Nations Unies pour la lutte Contre la
Désertification) 10/20
20. Quelle(s) méthode(s) de gestion utilisez-vous
?
SEPO
(Succès-échecs-potentialités-obstacles) 9/20
Planification stratégique 11/20
PPO (Planification des projets par objectifs) 11/20
GCP (Gestion du cycle de projet) 18/20
Cartographie des incidences 2/20
Aucune 0
21. Avez-vous le sentiment d'être assez
informé(e) sur les questions environnementales ?
- Oui, assez 6
- Oui, mais cela peut encore être amélioré
10
- Non, pas assez 4
- Ne sait pas 0
22. Quels seraient d'après-vous le(les)
meilleur(s) moyen(s) de contribuer à l'intégration de
l'environnement dans votre travail ?
o Organiser des formations ou des séminaires 6/20
o Bénéficier d'un service d'appui, auquel nous
pourrions demander des conseils ou des informations
12/20
o Disposer de sources d'informations, à travers un site
internet 6/20
o Disposer de manuels pratiques 5/20
o Mettre en place un réseau d'entraide et
d'échange entre organisations sur le thème de
l'intégration
environnementale 8/20
o Identifier des sources d'expertises auxquelles on peut faire
appel pour des missions ponctuelles
|