Niveau, formation et évolution de la liquidité interne en RDC de 1980 a 2007( Télécharger le fichier original )par Jerome MONGA KISUBA Université de Goma - Licence 2010 |
O.2. HYPOTHESESL'organisation d'une recherche autour d'hypothèses de travail constitue le meilleur moyen de la mener avec ordre et rigueur6(*). Pour P. RONGERE, l'hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de recherche, formulé en termes tel que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse7(*). Ce qui conduit à formuler les hypothèses suivantes : Ø La quantité de monnaie émise au Congo est commandée par le débit de chacune des sources de création monétaire ; Ø les facteurs qui expliquent l'évolution de la liquidité interne seraient le solde budgétaire, l'épargne nationale nette, l'investissement global, la consommation des ménages, le solde de la balance commerciale, le produit intérieur brut, les transferts courants du reste du monde, l'indice générale des prix, les transferts au reste du monde et les dépense publiques ; Ø il n'y aurait pas de lien rigoureux et évident entre l'excédent ou déficit de la balance des paiements, d'une part, et création monétaire ou résorption dans la masse globale des liquidités, d'autre part. O.3. OBJECTIFS DU TRAVAILEn effet, ce travail vise principalement à dégager les déterminants de l'évolution de la liquidité interne au Congo. Comme l'investissement, la production et la consommation sont des opérations économiques, la réalisation de ces opérations dans les économies modernes s'accomplissent grâce à l'existence d'instruments appropriés : la monnaie et le crédit, c `est ainsi que la connaissance des déterminants de la liquidité permettra d'appliquer des bonnes politiques économiques. Sur le plan scientifique, il constitue une banque des données à tout chercher intéressé au domaine de l'économie monétaire. La médecine n'est pas la seule science à sauver les hommes, l'économie y parvient aussi ; considérant l'inflation, jusque dans les années 1980, c'était hier, cette maladie sociale affectait des nations entières. De même qu'un malade peut guérir malgré son médecin, des nations survivent aux économies maladroites et comme, l'inflation ne détruite pas seulement la croissance, elle anéantit la société, les mauvaises politiques économiques ravagent les nations, causent plus des victimes que n'importe quelle épidémie8(*). C'est ainsi que ce travail vise à dégager les principales contreparties qui agissent sur la masse monétaire pour bien appliquer des politiques économiques qui éviteront l'inflation exagérée dans l'économie. * 6 R. QUIVY, « Manuel de recherche en sciences sociales », 2èédition DUNOD, PARIS, 1995, p117 * 7 P. RONGERE, « méthodes des sciences sociales », éd. DALLOZ, Paris, 1971, P5 * 8 G. SORMAN, « L'économie ne ment pas »,éd. FAYARD, Paris, 2008, Pp7,45 |
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