3.2. Revue critique de la littérature
Afin de mieux comprendre notre thème de recherche cette
partie du travail nous aide à développer, à valider le
cadre conceptuel et à préciser la problématique. Elle nous
permet aussi d'élaborer les dispositifs méthodologiques
appropriés. Pour la cohérence de notre recherche, nous avons
sélectionné les principaux concepts que nous avons défini
au préalable.
3.2.1. Culture
Si un peuple sans culture est un peuple qui n'existe pas, pour
la réalisatrice malgache, MarieClémence Paes, [2009], penser
l'humain uniquement en termes des besoins vitaux, c'est commettre une grande
erreur. Traiter les gens, même à l'hôpital, comme s'ils
n'avaient besoin que de nourritures et des médicaments, revient à
les traiter comme du bétail. [Très souvent], nous, Soignants,
avons tendance à résumer l'Humain à ses besoins
physiologiques. C'est faire abstraction de sa résistance morale, de sa
créativité, de sa confiance et de son respect de soi.
En effet, selon Sylvie Carbonnelle, Catherine Le
Grand-Sébille, Isabelle Aujoulat et Etienne Vermeire [2006], le fait de
s'enfermer dans sa culture [culturalisme], permet d'oublier, que la
premiere opposition culturelle se situe sans doute moins dans les
différences d'origine, et les valeurs, croyances, ainsi que les
coutumes qui y sont liées, mais plus dans les positions,
respectives du Patient et du Soignant. Généralement, il
existe [toujours] des failles, étroites ou larges, entre le regard
du Soignant sur le diabète et le vécu du Patient de
sa maladie.
11 La particularité la plus importante reste le
diabète de type-Ib ou diabète de type-II cétosique,
phénotype de diabète ayant une présentation clinique
semblable à celle du diabète de type-I à la
découverte, mais avec une évolution ultérieure
plutôt proche de celle du diabète de type-II et
caractérisée par une forte probabilité de rémission
prolongée sans insuline.
En tout cas, celui qui apprend beaucoup sur une culture autre
que la sienne peut davantage faire preuve de compréhension et devenir
plus tolérant. Par conséquent, la connaissance de
l'autre le rapproche de nous, Soignants. Il est alors
considéré comme un être Humain ayant comme nous des besoins
et des préoccupations : c'est la notion d'humanitude. Ces
valeurs humanistes considèrent l'être Humain comme une valeur et
une principale préoccupation dans le système de soins, où
l'égalité en droit de tous les êtres Humains a un sens.
Il est reconnu que la santé est influencée par
des facteurs associés à l'ethnicité, c'est-à-dire
à des caractéristiques propres aux membres d'un groupe et qui
représentent pour eux des éléments distinctifs de leur
identité. Ces facteurs reflètent des aspects culturels,
c'est-à-dire des valeurs, des croyances, des pratiques et des
particularités biologiques et génétiques.
Ils sont des déterminants de la santé, car
reliés à la santé et au bien-être, à
l'environnement social, culturel et physique, aux habitudes de vie, à
l'utilisation des services formels et informels de santé, à la
façon de concevoir la maladie et aux valeurs éducatives.
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