3.2. Résultats de la mise en commun de l'information
géographique UCL et RGC et apport de la collecte d'informations de
terrain
Les résultats présentés sont le fruit de
l'application des méthodes exposés dans la
IIIème partie. Seuls les résultats présents sur
la carte synthétique sont présentés étant
donné le grand nombre d'informations traitées. Il est à
noter qu'aucun relevé GPS n'a été effectué par les
enquêteurs lors de leurs enquêtes de terrain.
Cet exercice est encouragé par le Musée qui doit
déplorer un manque à gagner en terme d'enrichissement de la BD
congolaise. Le relevé GPS est pourtant une nécessité dans
une perspective de consolidation de l'ancrage spatial (confirmation/infirmation
de la position d'une localité sur la rive d'une
rivière-frontière, mise en évidence d'une plantation en
état de reprise, un pont stratégique en ruine, etc..).
Source des localités
UCL
RGC
471
19
0
2
55
6
20
1
5
0
0
0
0
1408
1288
Apport de la collecte de terrain et des interviews
Modification orthographique
Attribution du code CEI
Suppression
0
233
397
Enquêtes MRAC
BD CEI
Total localités avant fusion
Localités fusionnées (critère
spatial et d'homonymie)
# de localités fusionnées :
120
3.2.1. Les localités
Le tableau 6 indique qu'à travers les interviews
effectuées et la BD localités CEI acquise, certaines
localités UCL et RGC ont fait l'objet de modifications orthographiques
et/ou de l'ajout du code CEI qui renseigne le Groupement auquel appartient la
localité concernée.
L'attributaire « source sémantique » de la BD
permet de visualiser quelles localités ont été
modifiées via les interviews des enquêteurs MRAC (indiqué
« MRAC » dans la colonne « source sémantique »).
Notre travail de terrain peut également être à l'origine de
ces modifications (indiqué « UCL » dans la BD). La source CEI
peut finalement être aussi à la base du changement (indiqué
« CEI »).
Conformément à la méthodologie du choix
des sources (cf. III.3.3.2), lorsque plusieurs sources (MRAC, UCL et CEI)
relatent la même modification, la source CEI, en tant que source
institutionnelle est privilégiée.
Tableau 8 : Synthèse de la mise à jour et
de la fusion des localités RGC et UCL pour la Tshopo
Localités secondaires 71
Localités principales 107
Chefs-lieux 9
1232
265
Au final, 120 localités ont été
fusionnées, 471 localités ont acquis le code CEI, 265
localités voient leur orthographe corrigée. Le nom de 2
éléments ponctuels « localités principales » a
été supprimé de par leur inexactitude
géographique.
La localisation correcte de ces deux localités est
effectuée dans le cas d'une localité (Zambeke) en
privilégiant la localisation de la BD RGC, confirmée par
l'enquête de terrain. Pour l'autre localité (Bengamisa), la
modification du nom d'une autre localité (Benissa) a suffit pour
effectuer la correction. Il s'avérait, au vu des images Landsat, que
Benissa était une erreur orthographique plutôt qu'une
localité confirmée. Pour preuve, de nombreux acteurs ont
été interpellés de voir une localité qu'ils ne
connaissaient pas, à la place de l'importante localité qu'est
Bengamisa.
A l'aide de la liste des chefs-lieux de Collectivité
fournie par la Division de l'Intérieur et Décentralisation (DID)
ainsi que grâce aux interviews des enquêteurs MRAC, 39 chefslieux
des 58 Collectivités de la Tshopo sont identifiés. Parmi les 19
chefs-lieux manquants, 6 n'ont pas été déchiffrés
sur le document de la DID et 13 localités n'ont pas été
identifiées que ce soit dans la base de données UCL ou RGC.
L'enquête de terrain n'a pas permis de déterminer leur
localisation exacte.
Sur les 277 Groupements que compte la Tshopo, seulement 24 de
leur chef-lieu ont été révélés dont 16 ont
été localisés sur les cartes de travail. Aucune liste n'a
pu être obtenue à la Division de l'Intérieur et
Décentralisation. La CEI, quant à elle, ne spécifie pas ce
type d'information lors de l'encodage des données.
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