4.3. Modèle physique ou SGBDR
Le système de gestion de bases de données
relationnelles (SGBDR) est la mise en application du modèle
relationnel qui contient toutes les données de la BD. Le passage
à cette réalité des données implique un nouveau
changement de vocabulaire (figure 11).
Ainsi, la relation devient une table,
l'attribut une colonne ou champ et
l'occurrence est appelée la ligne ou le champ.
La clé primaire ne change, par contre, pas de nom. Ces
nouvelles appellations sont celles utilisées par le SGBD qui, dans notre
cas, sont les logiciels ArcGis® et Access®.
Code territoire
5025
5027
5026
Colonne ou champ
Nom territoire
Yahuma
Basoko
Isangi
Superficie (km2)
21 832
14 678
16 880
468 904
228 802
Population
123 897
Enregistrement
Table
Figure 11 : Exemple illustratif, mise en forme et
sémantique du modèle physique de BD
5. Techniques de représentation cartographique
La BD de ce travail a pour but de rassembler les informations
cartographiables agrémentées d'attributs aussi pertinents que
possible grâce à l'union des BD UCL et RGC et des informations
collectées sur terrain. Toutes ces informations sont
présentées de deux façons dont les raisons et les
modalités sont les suivantes.
Une carte synthétique au format A0 permet de rassembler
un maximum d'information, le but étant que cette carte se suffise
à elle-même. En effet, elle doit être indépendante de
ce travail et contenir les informations nécessaires à la
compréhension de tout un chacun. De plus, dans l'optique de servir de
support d'aide à la compréhension de la nouvelle Province de la
Tshopo, cette carte doit être capable de devenir l'unique support de
représentation pour tout acteur de la Tshopo, qu'il soit écolier
ou gouverneur. Le choix de ce format est donc doublement justifié.
La symbologie influence fortement le degré
d'acceptabilité de la carte, elle doit être attractive et
agréable à la vue.
La symbologie ponctuelle est essentiellement composée
de symboles évocateurs, immédiatement identifiables, distinctifs
et de tailles proportionnées. Par exemple, les différents
chefs-lieux possèdent un symbole proportionnel au niveau administratif
qu'il représente.
La symbologie linéaire permet, d'une manière
identique, de représenter des éléments d'importances
différentes. Dans le cas des limites des différents niveaux
administratifs, l'exercice est d'autant plus complexe qu'un grand nombre de
tronçons peuvent se superposer.
En bordure de la Province de la Tshopo, on compte
jusqu'à cinq représentations différentes, la zone de
santé, la Collectivité, le Territoire, le district et finalement
la rivièrefrontière sur laquelle s'appuient tous les
éléments cités. Dans un souci de représentation de
la réalité, une carte doit veiller à symboliser une
rivière par-dessus les frontières qu'elle traverse ou qu'elle
délimite.
La symbologie surfacique complète les types de
représentation via d'une part des couleurs de fond, qui dans notre cas
représentent l'occupation du sol à l'aide de couleurs à la
signification familière (différents tons de vert pour les
forêts par exemple). L'occupation du sol est complétée par
un relief ombragé, intuitivement explicite de la topographie de la
région.
D'autre part l'utilisation de trame, c'est-à-dire d'un
lignage discret qui ne nuit pas à la visibilité du fond de carte
permet, selon son orientation, sa couleur, l'espace interligne et
l'épaisseur, de représenter une seconde réalité
territoriale. Ce style est utilisé dans notre cas pour signaler
l'existence de concessions forestières ainsi que des réserves,
des domaines de chasses et un parc national.
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