II.2.3 Conduite des
opérations d'entretien
L'activité d'entretien au cours de cette étude a
consisté exclusivement au défrichage des parcelles. Chacune des
parcelles étant constituée de deux unités
expérimentales soumises à deux régimes de
défrichage différents. Une moitié des unités
expérimentale était défrichée toutes les 6 semaines
alors que l'autre moitié était défrichée toutes
les 12 semaines, les unités devant faire l'objet de chacun des
régimes de défrichage avaient été définies
au début de l'expérimentation. Avant chaque séance de
défrichage partiel (6 semaines), une matérialisation par
ouverture d'un petit couloir de 1 m de large permettait de distinguer les
unités devant être défrichées de celles ne devant
pas l'être. Les herbes étaient également
dégagées autour des jeunes cacaoyers avant le défrichage
proprement dit. La main d'oeuvre pour la réalisation du travail
était constituée de quelques riverains travaillant comme
temporaires
II.2.4 Densité de
plantation
Le piquetage et la trouaison sont deux étapes
essentielles de la mise en place des agroforêts cacaoyers, elles
définissent la densité des arbres à l'hectare. La
meilleure densité étant celle qui permet une bonne production
avec un rendement économique élevé (Wood et Lass, 1987).
Il n'existe pas d'espacement standard pour la plantation des cacaoyers au
Cameroun. La littérature fait mention de l'obtention de rendements
acceptables pour des espacements compris entre 2,3 x 2,3 m et 3,0 x 3,0 m. La
distance entre les cacaoyers varie d'un pays à un autre et est fonction
d'un certain nombre de facteurs dont la nature du sol (propriétés
physiques et chimiques), les conditions climatiques et les méthodes
culturales qui y sont appliquées. L'espacement adopté pour ce
travail a été inspiré par les travaux de Lachenaud (1987)
et par le mémento de l'agronome (2002) qui proposent pour le Cameroun
des espacement de 2,5 x 2,5 m entre les cacaoyers. L'existence dans le
perimètre d'étude de quelques unités planté de
plantain espacé de 2,5 x 2,5 m a également orienté notre
choix de cet espacement.
Le piquetage a été fait au moyen d'un double
décamètre et de ficelles pour un bon alignement des plants. Les
piquets utilisés pour la matérialisation de l'emplacement futur
des plants étaient collectés dans la brousse environnante. La
trouaison était faite à l'aide des pioches, la configuration des
trous de plantation étant 20 x 20 x 30 cm. Le model adopté
était tel que chaque cacaoyer se retrouvait entre 4 tiges de
bananier plantain dans les unités expérimentales qui en
contenaient. Neuf lignes de plantation de 10 trous chacune étaient ainsi
réalisées dans chacune des parcelles dont 4 lignes par
unité expérimentale et une servant de limite entre les dites
unités (Fig. 6).
25 m
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Unité
expérimentale
12,5m ? ? ? ? ? ?
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Unité
expérimentale
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12,5m ? ? ? ? ? ?
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2,5m
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2,5 m
Fig. 6. Disposition
horizontale des composantes (T. cacao et Musa spp.) dans les parcelles
expérimentales.
? Musa spp. Theobroma cacao
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