II.2 METHODE
La mise en place de l'expérimentation a
nécessité la réalisation d'un certain nombre
d'activités et l'approche adoptée pour la réalisation
demeure celle qui est décrite ci-dessous.
II.2 .1.
Délimitation des parcelles d'étude et des unités
expérimentales
L'espace sur lequel se déroule cette étude est
constitué de 24 parcelles de dimension 25 x 25 m, soit 625
m2. Cette délimitation avait été faite
précédemment à ces travaux pour 12 d'entre elles,
réparties de façon éparse et planté de bananier
plantain (Musa spp.) suivant un espacement de 2,5 x 2,5 m soit 110
tiges par parcelle. Le dimensionnement des parcelles restantes a
été fait au moyen du double décamètre et des
ficelles. Des jalons badigeonnés de peinture rouge étaient
placés aux quatre angles de chacune des parcelles. Chacune des parcelles
était par la suite divisée en deux sous parcelles de dimension
12,5 x 25 m soit 312,5 m2, représentant chacune une
unité expérimentale.
II.2.2 Echantillonnage des
mauvaises herbes
La terminologie de mauvaises herbes dans le cadre de ce
travail renvoi à l'ensemble des espèces végétales
pouvant être inventoriées dans les différentes
unités expérimentales autres que celles ayant été
citées comme appartenant au système. Cette terminologie est assez
relative et une espèce peut être considérée ici
comme mauvaise alors qu'elle a été citée comme utile
(alimentaire) ou améliorante des propriétés physique et
chimique des sols par d'autres travaux.
La méthode des quadrats a été
utilisée pour l'échantillonnage des mauvaises herbes. Pour
éviter le prélèvement dans une unité
expérimentale du matériel végétal provenant d'une
autre unité, une aire d'échantillonnage de 19 x 21 m était
définie dans la partie centrale de chacune des parcelles. Des couloirs
de 50 cm y étaient dégagés à la machette et
à des distances définies pour faciliter la circulation pour un
prélèvement efficient des mauvaises herbes (adventices). Douze
prélèvements au moyen d'un cadre en fer de 0,75 x 0,75 m
étaient fait dans chaque parcelle, dont 6 par unité
expérimentale; les positions de prélèvement ainsi que les
parcelles ayant été notées préalablement (Fig. 5).
25 m
7 m
9 m
Unité expérimentale
Unité expérimentale
3 m
2 m
12,5 m
12,5 m
Fig. 5. Dispositif
d'échantillonnage des mauvaises herbes dans les parcelles
expérimentales.
: Position de prélèvement
des échantillons
Les prélèvements étaient faits au moyen
d'une machette et d'un sécateur. Le matériel
végétal frais présent dans l'espace limité par le
cadre était prélevé à ras du sol et emporté
dans des enveloppes d'échantillonnage puis trié et repartie en
quatre types : Chromoleana odorata, autre
dicotylédones, graminée et autre monocotylédones.
L'ensemble des espèces du même type étaient
conservées dans des enveloppes portant des indications (date
d'échantillonnage, parcelle, type de mauvaise herbe, position de
prélèvement). Les échantillons ainsi
prélevés, triés et côtés étaient
transportés pour séchage au four de la station IITA de Mbalmayo
à une température de 65 °C. Après le séchage,
les échantillons étaient pesés au moyen d'une balance
électronique de marque Sartorius de précision 0,1 g , la balance
étant calibrée de manière à prendre en compte le
poids des enveloppes. Les données ainsi collectées étaient
notées sur des fiches d'évaluation portant toutes les indications
, puis saisies sous Excel où des calculs étaient faits pour une
détermination en tonne par hectare (t.ha-1) de la biomasse
sèche des différents types de mauvaises herbes par unité
expérimentale.
Cette opération de prélèvement des
mauvaises herbes a été répétée trois fois au
cours de cette étude, chacune des séances précédent
le défrichement de l'ensemble des unités expérimentales.
Les échantillons prélevés ont été
divisés en trois types (C. odorata, graminées et autres
espèces) au cours de la première évaluation et en quatre
à partir de la seconde, une distinction étant faite entre
monocotylédones et dicotylédones.
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