B. Limites des données
Les résultats exposés ci-dessus comportent des
limites qui méritent d'être présentées. D'abord,
concernant la mobilisation des documents, nous avons rencontré des
difficultés dans le cadre de la recherche documentaire. Les documents
traitant spécifiquement du thème de notre réflexion ne
sont pas suffisamment disponibles.
30 Cette information est tirée du « Guide
de mise en oeuvre de la gestion des déchets solides ménagers
(GDSM) » Oxfam-Québec, mai 2007, p. 1.
Ensuite, les entretiens menés avec les différentes
personnes ressources interrogées, sur la base du guide d'entretien
élaboré n'ont pas permis de trouver toutes les réponses
souhaitées et attendues.
Toutefois, les données collectées nous
permettent de présenter les insuffisances du cadre institutionnel et
relationnel global. En effet, les différentes structures qui ont fait
l'objet de notre présentation des données n'ont pas une
collaboration suffisante avec la DICODAH.
En ce qui concerne la DPPC, elle ne met pas en oeuvre une
réelle action dynamique dans la prévention et la protection
civile. L'évaluation par la DPPC des besoins des populations
sinistrées ne bénéficie pas encore d'une large
vulgarisation, qui pourrait permettre à la DICODAH de mobiliser
efficacement l'assistance humanitaire en faveur des populations
défavorisées. En effet, les populations
défavorisées ne bénéficient pas pleinement de la
diplomatie humanitaire de la DICODAH. Les secours aux sinistrés sont
opérés grâce aux crédits du budget de l'Etat et aux
aides non gouvernementales, qui sont toujours insuffisantes. Or une action
diplomatique envers les ONG étrangères pourrait permettre de
couvrir entièrement les besoins humanitaires de la DPPC.
Quant à la DPP/MS, sa collaboration avec la DICODAH, en
matière d'orientation stratégique dans le secteur sanitaire n'est
pas effective. Si la DPP/MS réussit à associer les
différents acteurs de la pyramide sanitaire, sa concertation avec la
DICODAH n'est pas dynamique. Cet état de choses, ne permet pas à
la DICODAH de connaître les orientations stratégiques dans le
domaine de la santé et d'en informer les acteurs humanitaires.
Enfin, pour ce qui concerne les OING, on se rend compte que le
contenu des relations de coopération humanitaire avec la DICODAH est
axé sur l'information des activités mises en oeuvre sur le
terrain. Il n'existe pas de concertation avant la mise en oeuvre des programmes
ou projets d'assistance humanitaire. Ce qui ne favorise pas l'efficacité
de l'action humanitaire.
Il existe un réel effort pour développer une
nouvelle stratégie de prévention communautaire et l'implication
des structures nationales dans la mise en oeuvre de l'action humanitaire, mais
les partenaires privilégiés de ces ONG sont les Ministères
techniques comme le Ministère de la Santé et le
Ministère de la Famille et de l'Enfant (MFE).
Cet état de choses réduit l'approche de
coordination de la DICODAH qui dans le cadre
d'une action humanitaire efficace doit organiser une concertation
avec les OING sur les nouveaux secteurs prioritaires de la coopération
humanitaire.
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