Ø
Accès à la technologie appropriée
La situation concernant le transfert de technologie vers le
secteur artisanal n'est pas encourageante. A l'exception de quelques cas (par
exemple Koumassi au Ghana), on n'a fait pratiquement aucune tentative pour
améliorer la capacité technologique du secteur. A Koumassi,
l'université de la science et de la technologie a assisté
certaines activités de réparation ou de production d'articles
manufacturés dans le secteur artisanal aux fins de mettre au point des
prototypes, d'améliorer la qualité des produits, etc ... L'autre
façon d'améliorer la technologie du secteur a consisté
à conclure des accords de sous-traitance avec des sociétés
du secteur structuré.
Ø
Formation des ressources humaines
Dans le secteur artisanal de l'Afrique, en
générale, et de la République Démocratique du
Congo, en particulier, l'esprit d'entreprise offre aujourd'hui un moyen
dynamique et efficace de relever les défis du développement. Dans
ce contexte, il est essentiel de fournir des locaux de formation technique et
professionnelle pour améliorer les aptitudes aux tâches de
direction et d'exécution. En fait, l'un des nombreux effets secondaires
des activités du secteur artisanal est la formation d'apprentis (par
exemple, forgerons, horlogers, charpentiers, maçons, etc ...) dans le
cadre de l'exploitation normale des entreprises.
L'un des problèmes que rencontrent les chefs
d'entreprise du secteur artisanal est celui de la faible productivité,
qui tient en partie au faible niveau de qualification. Il y a cependant des
indices que la plupart des chefs d'entreprise du secteur artisanal pourraient
faire beaucoup mieux que ce n'est actuellement le cas. Il faudrait donc
élaborer des programmes pour venir en aide à autant de chefs
d'entreprise que possible, surtout à ceux qui produisent des produits
élaborés, afin de leur permettre d'acquérir des techniques
plus modernes dont l'application aiderait à améliorer la
qualité des produits.
On a constaté que beaucoup de chefs d'entreprise du
secteur artisanal sont peu qualifiés en matière de gestion. Ils
pourraient faire notablement mieux s'ils recevaient une formation simple et
pratique sur des points tels que les principes élémentaires de
comptabilité, la gestion des achats et des fournitures, la supervision
du personnel et la commercialisation. Une formation commerciale, doublée
d'une formation à la gestion des entreprises, aidera à renforcer
la confiance, l'initiative, la conduite d'opérations hardies et
tournées vers l'avenir, cela sans perdre de vue les aspects
culturels.
Ø
Mesures à prendre par le gouvernement
Les pays africains et la communauté internationale
ont souligné dans le nouvel Ordre du jour et la Déclaration de
Tokyo l'importance sans égale qu'ils attachent au développement
de l'Afrique dans les années 90. Le développement du secteur
artisanal est l'un des domaines prioritaires où, selon ces instruments,
l'action s'impose. Il est essentiel de lancer des politiques et d'adopter des
mesures visant à faire organiser des programmes et activités de
soutient par le gouvernement et la communauté internationale.
Plusieurs pays ont lancé des politiques assortis de
programmes concrets destinés à actualiser les potentiels
identifiés dans le secteur. Par exemple, dans leurs récents plans
de développement, le Burkina Faso et le Kenya ont inscrit des programmes
de soutien aux entreprises du secteur artisanal, ainsi qu'aux institutions de
développement socio-économique actives au niveau local. La
Côte d'Ivoire et le Sénégal ont accordé aux
entreprises du secteur artisanal un régime spécial d'octroi de
brevets afin de les aider à forger des liens plus forts avec les
marchés et les institutions commerciales du secteur structuré.
Dans quelques pays africains, le secteur
artisanal, a reçu accès au crédit et aux marchés
financiers. Le meilleur exemple se trouve au Nigeria, où la `'Banque du
peuple'' (People,s Bank) fournit des crédits sans caution aux chefs
d'entreprises qui, selon les pratiques bancaires traditionnelles, ne pourraient
prétendre à les recevoir. Au Kenya, le gouvernement
reconnaît de plus en plus les besoins des travailleurs jua kali (ce qui
signifie : ceux qui travaillent sous le soleil). En Egypte, le
gouvernement adopté certaines politiques de nature à encourager
la croissance du secteur informel et son intégration au secteur
structuré en fournissant un crédit de montant limité aux
conditions du marché, mais sans exiger de caution.
C) LA FISCALITÉ DE
DÉVELOPPEMENT
La seule façon d'encourager et de
permettre une croissance économique qui devra déboucher sur un
développement global de la R.D.C., il faudrait mettre en place des
mécanismes devant favoriser ce développement.
1° DROIT COMMUN
Le système fiscal congolais est
constitué de deux formes de fiscalité : la fiscalité
dite directe et la fiscalité dite indirecte. Le système fiscal
actuel est caractérisé par une pluralité et une
multiplicité des impôts basé sur quatre textes de
base ; à savoir : les Ordonnances-Lois n° 69/006 du 10
février 1969 relative aux impôts réels, n° 69-007 du
10 février 1969 relative à l'impôt exceptionnel sur les
rémunérations des expatriés, n° 69-009 du 10
février 1969 relative aux impôts cédulaires sur les
revenus, et n° 29-058 du 5 décembre 1969 relative à
l'impôt sur le chiffre d'affaires. Compte tenu des contraintes que cette
fiscalité a sur les contribuables, il y lieu de la revoir et de
l'adapter au contexte macro-économique de la R.D.C en tenant
compte des spécificités de chaque secteur. Loin de faire une
révolution fiscale en R.D.C., et pour permettre un développement
et une croissance économique rapide avec un taux de croissance de 3,2%
par année ; une fiscalité souple et moins contraignante
s'avère indispensable.
A la différence de l'ancienne
législation minière, ou le titulaire des droits miniers
était soumis au régime fiscal de droit commun, la nouvelle Loi
Minière, vient d'introduire une innovation qui déroge au droit
commun, en réservant tout titre à la fiscalité des
activités minières relevant du secteur industriel et de
l'exploitation minière à petite échelle. Il s'agit
principalement de la Loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002, portant Code
Minier.
2° DROIT MINIER
Le Code Minier promulgué à
travers la Loin° 007/2002 précitée, a comme champ
d'application la prospection, la recherche, l'exploitation, la transformation,
le transport et la commercialisation des substances minérales
classées en mines ou en produits de carrières ainsi que sur
l'exploitation artisanale des substances minérales à la
commercialisation de celle-ci.
a) L'Impôt
- Impôt Foncier
Le titulaire d'un droit minier est redevable de l'impôt
foncier conformément au droit commun uniquement sur les immeubles pour
lesquels l'impôt sur la superficie des concessions minières et
d'hydrocarbures n'est pas dû. En conséquence, les immeubles
situés à l'intérieur de la superficie des concessions
minières sont exonérés de l'impôt foncier , tandis
que ceux situés en dehors sont assujettis conformément au droit
commun.
- Impôt sur les Véhicules
Le titulaire est redevable de l'impôt, sur les
véhicules conformément au droit commun. Toutefois, les
véhicules de transport de personnes ou de matériaux, de
manutention ou de traction, utilisés exclusivement dans l'enceinte du
projet minier sont exonérés de l'impôt sur les
véhicules et de la taxe spéciale de circulation
routière.
- Impôt sur les superficies des Concessions
Minières et Hydrocarbures
Le paiement de cet impôt se fait selon que le redevable
est titulaire d'un permis de recherche ou d'un droit minier d'exploitation. De
ce fait, l'impôt payé par le titulaire d'un permis de recherche
est de 0.02 USD / Hectare pour la première année ; 0.03 USD
pour la deuxième année ; 0.035 USD pour la troisième
année et 0.04 USD pour les années suivantes. Par contre le
titulaire d'un droit minier doit payé un impôt de 0.04 USD
/Hectare pour la première année ; 0.06 USD pour la
deuxième année ; 0.07 USD pour la troisième
année et 0.08USD pour les années suivantes.
b) La Redevance Minière
- Assiette de la redevance minière
Le titulaire du titre minier d'exploitation est assujetti
à une redevance minière dont l'assiette est calculée sur
base de la valeur des ventes réalisées diminuées des
frais de transport, des frais d'analyse se rapportant au contrôle de
qualité du produit marchand à la vente, des frais d'assurance et
des frais de commercialisation. Cette redevance est due au moment de la vente
du produit.
- Taux de la redevance minière
Les taux de la redevance minière sont les
suivants :
ü 0.5% pour le fer ou les métaux ferreux
ü 2% pour les métaux non ferreux
ü 2.5% pour les métaux précieux
ü 4% pour les pierres précieuses
ü 1% pour les minéraux industriels, les
hydrocarbures et autres substances non citées ;
ü et 0% pour les matériaux de construction
d'usages courants.
- Paiement de la redevance minière
La redevance minière doit être
réglée dans les trente jours qui suivent la date de la vente
des produits marchands tant à l'étrangers qu'à
l'intérieur du pays. Le recouvrement de cette redevance est faite par
la DGRAD après établissement de la note de perception par la
Direction des Mines ou le Service des Mines du ressort.
La révision du nouveau Code
des Investissements, qui renferme de nombreuses lacunes, l'assainissement du
milieu socio-politique en cours en R.D.C. et la réorganisation des
services de douanes et des impôts doivent être la base de cette
émulsion. Le principe d'imposition tel que publié dans de
nombreux arrêtés et autres décrets, doit se faire
graduellement en fonction du secteur, des activités et de la
localisation de l'entité économique ou entreprise.
Un des aspects le plus important qui influence
sensiblement le développement économique de la R.D.C. est la
localisation géographique des activités dans le Pays. Depuis la
période coloniale, une certaine configuration géographique avait
été imposée dans la répartition des richesses du
sol et du sous-sol. C'est ainsi que l'on a classifié les Provinces de la
manière suivante :
- La Katanga et le Kasaï Oriental comme étant des
Provinces à prédominance minières et des moindres
proportions agricoles et pastorales ;
- La Province de Kinshasa comme étant plus politique et
manufacturière :
- Le Bas-Congo comme principalement portuaire et
semi-industrielle ;
- Le Bandundu, l'Equateur, la Province Orientale et le grand
Kivu comme des provinces agropastorales, forestière et dans une moindre
proportion semi-minière.
Cette disparité se retrouve aussi dans
la Province du Katanga qui ce dernier, se répartit en deux grandes
zones ;à savoir : le Sud, caractérisé par
l'industrie du cuivre et le Nord, caractérisé par des
activités agropastorales. Il faut aussi noter que le
phénomène des agglomérations des populations s'est fait
selon cette disparité.
.
L'impôt par ville doit être
différencié d'une ville à l'autre, d'un district par
rapport à un autre. Ceci aura pour conséquence de permettre aux
opérateurs économiques de s'installer là où les
taux sont bas et favorables au développement d'une telle ou telle
activité. C'est ainsi que les entreprises installées entre
villes ; telles que Lubumbashi-Likasi-Kolwezi, ne doivent pas être
frappées de la même manière que les entreprises
installées dans les villes telles que Kalémie, Moba, Kamina,
Mutshasha, Dilolo etc.
Le critère qu'il faudra appliquer pour
asseoir cette assiette fiscale doit être le nombre des populations dans
ces villes ou agglomérations. Cette discrimination aura pour
conséquence la sédentarisation des populations et des
activités économiques. La fourchette ainsi retenue sera :
- Villes de moins de 50.000 habitants avec un impôt
forfaitaire de 10 % sur le chiffre d'affaires pour toutes les entreprises se
trouvant dans ces villes.
- Villes de 50.001 à 100.000 habitants, un impôt
forfaitaire ne dépassant pas les 20 % sur le chiffre d'affaires.
- Villes de plus de 100.001 habitants, un impôt ne
dépassant pas les 25% sur le chiffre d'affaires.
D) PERSPECTIVES D'AVENIR
1° A court terme :
Il faudra procéder à
la reconnaissance de toutes les structures existante au Katanga et leur donner
une personnalité juridique et leur attribuer des concessions et des
périmètres d'exploitation, conformément au dispositions du
Nouveau Code Minier.
Encourager un partenariat entre
les opérateurs minier en ce qui concerne les techniques et les
méthodes d'exploitation. Les exportations des minerais bruts
pratiquées dans les années 1994-1997, avaient entre autre pour
but, la constitution des capitaux nécessaires pour permettre aux membres
les mieux organisés d'implanter la petite industrie. D'autres part,
même si certaines parties des petites unités de transformation
peuvent être fabriquées localement, d'autres par contre tels que
les transformateurs nécessitent impérativement un financement
extérieur.
Les entreprises du secteur répertoriées
sont :
Liste des Entreprises crées sur base du
phénomène/Partenariats
N°
|
PARENARIATS
|
SOCIETES
|
DATE
|
N°PE/PER/PR
|
OBSERVAT°
|
1
|
Cobalt Métrals Company
CMC
|
Ruashi Mining RM
|
9/6/00
|
PE 578
|
|
2
|
EXACO
|
MKM
|
01/1/02
|
PE 657
|
|
3
|
Congo Minerals Dev CMD
|
KMT
|
23/03/03
|
PER652
|
|
4
|
Congo Minerals COMIN
|
SEK
|
5/9/00
|
PE533
|
|
5
|
AVCO
|
KALUMINES
|
06/05/03
|
PE 481
|
|
6
|
TREMALT
|
KMC
|
2001
|
PE 463-468
|
|
7
|
RIDGEPOINTE
|
BOSS MINING
|
27/02/04
|
PE 467-469
|
|
8
|
BOSS MINING & KMC
|
MUKONDO M
|
27/02/04
|
PE 469
|
|
9
|
EGMF
|
CMSK
|
14/05/04
|
PE 527
|
|
10
|
LUNDIN
|
TFM
|
30/10/96
|
C 198 -C 199
|
|
11
|
GGF & OMG
|
GTL -STL
|
24/06/97
|
|
|
12
|
MELKIOR
|
SMKK
|
05/11/99
|
|
|
13
|
SAMREF
|
MUNI
|
16/05/01
|
|
|
14
|
EMICO
|
SRTM
|
31/01/01
|
PER 993
|
|
15
|
Entreprises H&J Swanepoel
|
SWAMINES
|
03/03/01
|
C 23
|
|
16
|
Global Entreprises Corporate
|
|
05/05/04
|
KALUKUNDI
|
|
17
18
|
KINROSS -FORREST
CICO--ETAT
|
Kto Copper Cie COMIDE
|
07/02/04
|
PE 525
C 23 MASHITU
|
|
Source : Gécamines , Juin 2004
Liste des Entreprises crées sur base du
phénomène
Nom de l'entreprise
|
Promoteur
|
Nombre d'emplois générés
|
CONGO MINERAL
ANVIL MINING
FIRST QUANTUM
COMISA
S.E.E. KAT.MIN.PROD.
S.M.K.K.
K.M.C.
NOUCO/ COMIDE ENTRINCO
LONGO LONGO
EXACO/PAPSI
DEMOURA
SWANEPOEL FOREST / EGMF STL
ETS. MBAKA TRIPLE K
MULUMBA
EMAK
|
Psaro/Likasi
Mr Turner
Mukubwa
Vangely
Mukeba
Brekamps
Congo/Chine
Taki
Longo-Longo
Vangely/RSA
Démoura
Swanepoel
Forest
OMG/Forest/G.C.M
Mbaka
Suc.Lukonde/Kyoni
Mulumba
Association des creuseurs, négociants et artisans
|
300
500
240
75
289
780
250
590
75
50
58
70
50
500
1250
500
25
700
40
140.000
|
TOTAL
|
|
|
2° A moyen terme
Il faudra envisager à moyen terme
l'exploitation des autres substances avec :
- La relance de la production artisanale de la
cassitérite et le Colombo- tantalite avant la fin de l'année 2004
dans le Nord Katanga.
- L'implantation dans la Province du Katanga d'une Industrie
métallurgique à petite échelle pour produire le sel
inorganique ou alliages à l'échelle du Small Scale Mining en
partenariat avec les investisseurs potentiels.
3° A long terme
Dans le long terme et compte tenu de
l'évolution de la demande sur le marché des métaux, il
faudra aussi entreprendre l'exploitation des pierres précieuses et
autres pierres de collection avec :
- L'organisation de la production des gemes
(Améthyste, Topaze, Emeraude, Grenats, Tourmaline, etc.)
- La production des autres minerais stratégiques
(Sélénium, Germanium, Iridium, Monazite, etc.).
Il découle de ce qui précède que toutes
les activités économiques se sont tournées plus vers les
activités commerciales pures, d'achat et de revente en l'état,
toutes les entreprises qui gravitaient autour de la GECAMINES ont soit disparu,
soit travaillé au ralenti, dans des activités de survie.
L'industrie du cuivre qui devait avoir comme soutien le tissu industriel
existant, s'est essoufflée pour tomber à un niveau tellement bas
qu'elle ne pouvait même plus assurer sa propre survie.
En outre, il est à noter que le CONGO a adopté
pour l'économie libérale permettant aux forces du marché
de jouer pleinement leur rôle. La relance économique reposera donc
sur l'initiative privée et le rôle de l'Etat sera surtout
d'indiquer les orientations pour faire converger les initiatives privées
vers la réalisation des objectifs à long terme du Pays.
La situation économique de la Province est en grande
partie le résultat d'une politique mal concertée qui a
empêché un certain nombre d'entreprises de fonctionner
normalement.
Le rétablissement d'une situation économique
saine implique la nécessité, pour l'industrie, de revoir ses
méthodes et ses habitudes à la lumière des conditions
nouvelles ainsi créées. Les petites installations doivent
chercher à valoriser les produits locaux, de l'agriculture notamment,
pour le marché local et pour le marché international. Lorsque les
produits locaux ne sont pas disponibles en quantité suffisante,
l'industrie, plutôt que d'importer sans cesse ses matières
premières, devra participer au développement et même
à la culture des produits locaux de substitution, dans le cadre des
conventions de développement par exemple.
L'intégration ne peut être un apport dans
l'économie que si l'on exige de nouveaux investissements de la part du
secteur privé.
Des mesures incitatives doivent être introduites pour
encourager le développement des branches produisant pour le
marché local et pour diversifier les exportations, tout en favorisant
les investissements valorisant les ressources du Pays. Cela permettra le
développement des relations intersectorielles, la création
d'emplois, l'amélioration des revenus et la réduction de la
dépendance de l'extérieur.
En ce qui concerne la politique monétaire,
financière et fiscale, certains objectifs doivent être
envisagées tels que :
- un taux de change réaliste qui permettra une
affectation rationnelle e optimale des devises ;
- une rémunération incitative de
l'épargne nationale et sa canalisation vers les activités de
production ;
- un volume de crédit adéquat et
répondant aux besoins du développement.
La politique financière doit poursuivre le processus
d'assainisse-ment qui requiert un effet de plus en plus rigoureux pour
l'efficacité de l'administration fiscale et l'affectation des
dépenses aux priorités du développement.
En ce qui concerne la politique fiscale pus
particulièrement, des réformes entreprises ces dernières
années doivent envisager la mise en place d'un système
d'incitation suffisamment attrayant en vue d'orienter la promotion des
investissements publics. Ces ressources extérieures seront consenties
à des conditions ayant un caractère concessionnel plus
marqué afin d'éviter un alourdissement supplémentaire de
la dette extérieure.
SCHÉMA N° 2 : LA GLOBALISATION DU
PHÉNOMÈNE HÉTÉROGÉNITE
HETEROGENITE
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