IV.1.3.2. La dette intérieure
La dette intérieure est contractée à
raison de 63% envers la Banque Nationale et envers les banques commerciales,
les compagnies d'assurance et les institutions financières.
IV.1.3.3. Le financement du Budget par
l'extérieur. IV.1.3.3. 1. L'aide extérieur
Les bailleurs de fonds et les pays récipiendaires ont un
outil pratique pour accélérer le développement,
améliorer l'efficacité de l'aide et suivre leurs
progrès.
Ainsi, le Gouvernement du Rwanda et ses Partenaires se sont
appelés à exécuter les engagements mondiaux via leur
Structure de Coordination, d'Harmonisation et d'Alignement de l'Aide
(ACHA) et dans le cadre des politiques et stratégies nationales. La
forte détermination rwandaise, avec l'appui de l'assistance
internationale, a permis au pays de passer de la phase d'urgence à celle
du développement efficace.
Dans le contexte des engagements globaux pour augmenter
l'efficacité de l'aide, la Politique d'aide du Rwanda s'efforce à
maximiser l'impact de l'aide extérieure afin d'améliorer la
condition de vie des Rwandais. La Politique d'aide au Rwanda est le
résultat d'un processus de consultations intenses.
IV.1.3.3. 2. Le financement budgétaire par les
dons
Le déficit budgétaire est financé en partie
par des dons et en partie par des prêts de la communauté
internationale.
Les prêts complètent l'enveloppe pour les
transferts et subsides et les intérêts ainsi que les
remboursements aux institutions financières locales, mais ne suffisent
pas. Une partie du déficit budgétaire est financé par des
emprunts extérieurs, qui contribuent à augmenter le montant de la
dette. (Catherine André, 1999: 1-22).
IV.1.3.3. 3. Le financement budgétaire par la
dette extérieure
Plusieurs problèmes se posent à propos de cette
dette: d'une part, sa composition, principalement multilatérale,
difficile à restructurer et à annuler et, d'autre part, son
montant et le poids des remboursements sur le budget de l'Etat.
Le montant de la dette extérieure due et
déboursée, incluant les arriérés,
s'élève à 1.011 milliards d'USD à la fin de
l'année 1995. Entre 1980 et 1996, elle a été
multipliée par 6. Environ un cinquième de cette dette a
été contractée entre 1991 et 1994.
Le service de la dette équivaut respectivement à
36,3 et 38,7 millions d'USD en 1995 et 1996, c'est-à-dire à 46,2%
et 44,1% des exportations ces mêmes années (Catherine
André, 1999 : 20-21). Actuellement, la dette publique extérieure
continue à jouer un rôle très important dans le processus
budgétaire de notre pays.
IV.2. Analyse comparative des dépenses
budgétaires et des recettes Budgétaires depuis l'an
1998
Le tableau suivant présente les dépenses ainsi
que des recettes budgétaires du Rwanda pour la période allant de
1998 à 2000. Le présent tableau nous permettra de faire une
étude comparative entre les dépenses effectuées et les
recettes réalisées au cours de ladite période.
Tableau 2. La réalisation du Budget de 1998
à 2000 (en milliards de Francs)
|
1998
|
1999
|
2000
|
TOTAL
|
RECETTES BUDGETAIRES TOTALES(en
|
|
|
|
|
milliards de Frw)
|
99,012
|
102,565
|
132,426
|
334,003
|
DEPENSES
|
|
|
|
|
BUDGETAIRES
|
|
|
|
|
TOTALES (en milliards de Frw)
|
117,431
|
127,455
|
133,554
|
378,440
|
ECARS
|
-18,419
|
-24,890
|
-1,128
|
-44,437
|
Source : Indicateur de développement du Rwanda
2001
Avant de commencer notre analyse, présentons d'abord
ces données sur le graphique portant en abscisse l'ordre chronologique
des années et en ordonnées les données sur les
dépenses et les recettes budgétaires ainsi que l'écart
entre les Recettes et les dépenses.
Figure 1. Présentation des recettes et
dépenses budgétaires : De 1998-2000
Si on fait une comparaison entre les recettes et les
dépenses de cette période, on voit que en l'an 1998 et 1999, les
dépenses étaient plus élevées que les recettes
d'où un grand écart entre ces deux variables.
Mais l'an 2000 a été marqué par une bonne
situation où les recettes se rapprochent des dépenses ce qui a
réduit l'écart.
Durant cette période de préparation de la vision
2020, on remarque que les Recettes ont augmenté chaque année
durant cette période de la manière suivante : 99.012.000.000Frws
en 1998, 102.565.000.000 Frws en1999 ,334.003.000.000 Frws en 2000.
De même les dépenses ont augmenté de la
manière suivante pour la même période ; soit
117.431.000.000 Frws en 1998, 127.455.000.000 Frws, 133.554.000.000 Frws.
Même si il y a eu un déficit de 18.419.000.000 Frws en 1998,
24.890.000.000 Frws en 1999, 1.128.000.000 Frws en 2000, les écarts
croissent à un taux décroissant.
Tableau 3. La réalisation du Budget depuis 2001
jusqu'en 2004(en milliards de Francs)
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
RECETTES BUDGETAIRES TOTALES
|
|
|
|
|
(en milliards de Frw)
|
150,370
|
171,978
|
206,323
|
274,716
|
DEPENSES
|
|
|
|
|
BUDGETAIRES
|
|
|
|
|
TOTALES
(en milliards de Frw)
|
159,098
|
188,204
|
230,203
|
296,991
|
ECARTS
|
-8,728
|
-16,226
|
-33,880
|
-22,275
|
Source : 2001-2002 : BNR Rapport Annuel 2003
2003-2004 : MINECOFIN et BNR Rapport Annuel 2005
Figure 2. Présentation des recettes et
dépenses budgétaires : De 2001-2004
Au cours de cette période, les recettes
budgétaires croissent plus vite que les dépenses. Cette
croissance est expliquée par les nouvelles mesures entreprises dans le
domaine fiscal qui exerce une grande influence sur la récolte du
revenu.
On remarque que les Recettes ont augmenté chaque
année durant ces quatre ans de la manière suivante :
150.370.000.000 Frws en 2001, 171.978.000.000 Frws en 2002, 206.323.000.000
Frws en 2003, 274.716.000.000 en 2004. Aussi les dépenses ont
augmenté de la manière suivante pour la même période
; soit 159.098.000.000 Frws en 2001 ; 188.204.000.000 Frws en 2002 ;
230.203.000.000 Frws en 2003, et 296.991.000.000Frws en 2004.
D'où le déficit de : 8.728.000.000 Frws en 2001,
16.226.000.000 Frws en 2002, 33.880.000.000 Frws en 2003, 22.275.000.000 Frws
en 2004.
Sur cette période, il y a eu une amélioration parce
que même si les dépenses augmentent, il y a une augmentation
remarquable des recettes budgétaires.
Tableau 4. La réalisation de Budgets de 2005
à 2008 (en milliards de Francs)
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
RECETTES BUDGETAIRES TOTALES (En milliards de
|
|
|
|
|
Frw)
|
341,064
|
409,997
|
459,725
|
614,174
|
DEPENSES
|
|
|
|
|
BUDGETAIRES
|
|
|
|
|
TOTALES (En milliards de
|
|
|
|
|
Frw)
|
349,027
|
428,993
|
498,341
|
665,355
|
ECARTS
|
-7,963
|
-18,996
|
-38,616
|
-51,181
|
Source : MINICOFIN
Figure 3. Présentation des recettes et
dépenses budgétaires : De 2005-2008
Les recettes pour cette période étaient
caractérisées par la croissance économique
réalisée d'environs 6%.
Egalement par : « l'accumulation des Recettes de la vente
des véhicules de l'Etat, la vente des stocks stratégiques de
pétrole, la vente du terrain de la police et des ventes de nouveaux
passeports en remplacent les anciens ».
On remarque que les Recettes ont augmenté chaque
année durant ces trois ans de la manière suivante :
>
|
341.064.000.000 Frw en 2005 ;
|
>
|
409.997.000.000 Frw en2006 ;
|
>
|
459.725.000.000 Frw en 2007.
|
>
|
614.174.000.000 Frw en 2008
|
De même les dépenses ont augmenté de la
manière suivante ;
|
>
|
349.027.000.000 Frw en 2005,
|
>
|
455.674.973.563 Frw en 2006,
|
>
|
498.341.000.000 Frw en 2007.
|
>
|
665,355.000.000 Frw en 2008
|
D'où le déficit de :
|
>
|
7.963.000.000 Frw en 2005,
|
>
|
18.996.000.000 Frws en 2006,
|
>
|
38.616.000.000 Frws en 2007.
|
>
|
51.181.000.000 Frws en 2008.
|
IV.3. Analyse des ressources de la production et de
l'utilisation par secteur
La production rwandaise se réalise dans trois secteurs
d'activité : le Secteur primaire, le secteur secondaire/industrie et le
secteur des services.
Le tableau suivant montre le développement en ressources
et l'utilisation du PIB sans chacun de ces secteurs.
Tableau 5. Développements en ressources En
milliards de Frw et utilisation du PIB (Aux prix constants de 2001)
Description
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
Secteur Primaire
|
283
|
323
|
307
|
309
|
325
|
327
|
Secteur Secondaire
|
99
|
106
|
110
|
123
|
130
|
153
|
Secteur tertiaire
|
317
|
345
|
361
|
389
|
425
|
456
|
Taxes d'importation
|
55
|
61
|
61
|
64
|
69
|
78
|
Croissance économique en %
|
8.5
|
11.0
|
0.3
|
5.3
|
7.2
|
6.5
|
Consommation finale
|
757
|
846
|
808
|
858
|
922
|
981
|
Investissements
|
102
|
107
|
116
|
129
|
145
|
151
|
Exportations
|
63
|
34
|
72
|
89
|
95
|
102
|
PIB par Habitant, en milliers de Frw
|
93740
|
96139
|
114530
|
132836
|
151334
|
181288
|
Source: MINECOFIN, Macroeconomics Department
Si on fait une observation à ce tableau, on constate que
les ressources dans chaque secteur d'activité ont une tendance
évolutive presque croissante.
La production du secteur primaire commence à
décroitre en l'an 2003 comparativement en 2002 de 307 et 323
respectivement pour reprendre une allure croissante en 2004. Cette
décroissance due à la baisse de la production agricole a
été causée par la sécheresse dans presque tous les
coins du pays. Les secteurs secondaires et tertiaires connaissent une
évolution positive de 2001 à 2006 ce qui fait que les
Dépenses publiques ont été affectées d'une
façon rationnelle.
La croissance du PIB par Habitant au cours de cette
période montre bien une politique fiscale positive et un
développement des secteurs d'activité.
Graphiquement le PIB/Habitant se présente comme suit :
Figure 4. Evolution du PIB par Habitant de 2001 à
2006.
IV.4. Analyse de la balance commerciale
Le tableau suivant montre l'évolution de la balance
commerciale depuis l'an 2000 jusqu'en l'an 2006.
Tableau 6. Balance commerciale 2000-2006 (en millions de
USD)
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
Importations
|
226.9
|
225
|
204.1
|
229.1
|
276.3
|
353.64
|
493.3
|
FOB
|
|
|
|
|
|
|
|
Exportations
|
69
|
93.6
|
67.4
|
63.1
|
125
|
98.1
|
153.7
|
FOB
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde
|
-157.8
|
-131.5
|
-136.8
|
-166
|
-178.3
|
-229.2
|
-339.6
|
Source: BNR
Ce tableau montre une forte augmentation de la valeur des
produits importés et une fluctuation de la valeur des exportations, ce
qui est un indicateur négatif du développement.
Notre pays connait une faible diversification des produits
d'exportation et le faible niveau des valeurs exportées ce qui continue
à être un handicap pour la capacité du pays à
générer ses propres devises. Les prix des produits
exportés, fixés par le marché international, sont
très volatiles. Les exportations de nos principaux produits agricoles
(café et thé) qui ont généralement constitué
plus de 50% de la valeur de nos exportations sur la période 2000-2006
dépendent par ailleurs des conditions climatiques sur lesquelles le pays
ne peut agir (Indicateurs de développement du Rwanda 2006, p.32).
Quant aux importations, sur toute la période 2000-2006, on
note une part importante des biens de consommation finale dans le total des
importations CIF.
Cependant, depuis 2002, les importations de biens
d'équipement et d'approvisionnement ont beaucoup augmenté
atteignant chacun des niveaux se situant entre 21% et 25% du total des
importations CIF.
La hausse des importations des biens d'équipement
enregistrée ces dernières années provient de
l'augmentation des importations de machines et appareils notamment, les
machines de traitement automatique de l'information, des groupes
électrogènes générateurs d'énergie ainsi que
des appareils électriques pour la téléphonie.
L'augmentation des importations de générateurs a
entraîné aussi celles du carburant qui constitue plus de 90% de la
rubrique énergie et lubrifiants.
L'augmentation des importations de biens d'approvisionnement est
due surtout à la hausse des importations de matériaux de
construction de bâtiments et de routes. Graphiquement on verra :
Figure 5. Evolution de la balance commerciale
IV.5. Analyse de l'évolution du PIB
Tableau 7. La croissance du PIB Nominal et du revenu de
2003 à 2008 (En milliards de Frw)
Période
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Totales des
|
|
|
|
|
|
|
Recettes fiscales
|
119.1
|
136.2
|
173.5
|
198.2
|
246.9
|
344.2
|
Recettes fiscales/le ratio de PIB
|
12.5%
|
11.97%
|
13.1%
|
12.5%
|
13.2%
|
14.1%
|
Croissance du PIB
|
|
|
|
|
|
|
Nominal
|
14.2%
|
16.2%
|
17.1%
|
17.3%
|
19.3%
|
30.6%
|
Croissance des recettes fiscales
|
24.5%
|
14.4%
|
27.4%
|
14.2%
|
24.6%
|
39.4%
|
Taux annuel d'inflation
|
11.7%
|
11.9%
|
9.1%
|
8.9%
|
9.1%
|
15.4%
|
Disparité entre croissance des
|
|
|
|
|
15.5%
|
24%
|
recettes fiscales et l'Inflation
|
12.8%
|
2.5%
|
18.3%
|
5.3%
|
|
|
PIB Nominal
|
955.2
|
1137.9
|
1327.1
|
1583.0
|
1866.1
|
2437.2
|
Source: MINECOFIN & BNR
La croissance réelle du taux de PIB en 2008 dépasse
les estimations des années
précédentes et atteint 30.6%.
Le contributeur le plus important est la croissance des
produits vivriers à un taux de 16% en 2008. La croissance réelle
du PIB en 2008 a été de 30.6%. Ceci a été
attribué à la montée des prix des biens et services en
2008. L'inflation en 2008 s'est accrue et terminée avec une moyenne
annuelle de 15.4%.
La performance de 2008 a apporté une performance
moyenne annuelle de 5ans de 2004-2008 et le taux de croissance de 7.8%. Les
secteurs agricole et industriel ont marqué des performances moyennes de
5ans en 2008, avec le secteur des services (à 7.9%).
IV.6. Analyse des valeurs ajoutées
IV.5.1. La valeur ajoutée pour le secteur
primaire
Tableau 8. Valeur ajoutée pour le secteur
primaire
(In milliards de Frw, aux prix constants de 2001)
Description
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
Agriculture
|
276.9
|
318.3
|
303.5
|
303.8
|
318.5
|
318.5
|
Il y a:
|
|
|
|
|
|
|
- Les
cultures vivrières
|
237.6
|
277.9
|
263.8
|
259.2
|
275.7
|
271.5
|
- Cultures industrielles
|
8.5
|
8.7
|
7.1
|
11.2
|
8.5
|
10.9
|
- Bétail
|
17.6
|
18.1
|
18.6
|
19.1
|
19.6
|
21.0
|
- Pêche
|
2.9
|
2.9
|
3.0
|
3.1
|
3.2
|
3.2
|
- Forêts
|
10.4
|
10.7
|
11.0
|
11.2
|
11.5
|
11.8
|
Exploitation minière
|
5.6
|
4.3
|
3.4
|
5.0
|
6.6
|
8.3
|
TOTAL
|
282.6
|
322.6
|
306.8
|
308.8
|
325.0
|
326.8
|
Source: MINECOFIN,
Département de Macroéconomie
Comme nous avons vu dans les textes précédents,
l'année 2003 a été caractérisée par une
sécheresse qui q fait que les produits vivriers manifestent une
évolution négative par rapport aux années
précédentes.
La même situation a été remarquable à
la production des cultures industrielles car l'industrielle.
Pour les produits d'élevage, il y a eu une
évolution à la hausse depuis l'an 2001 jusqu'en l'an 2006.
L'exploitation minière a connu des fluctuations depuis 2002 pour
reprendre l'allure croissante en 2004.
Cette situation a été causée par
plusieurs facteurs dont le manque de techniques rationnelles dans
l'exploitation ainsi la rareté des gisements. A cela s'ajoute la chute
des prix de quelques produits miniers sur le marché international.
L'amélioration de ces deux facteurs a contribué
à la reprise qui se remarque en 2004 et qui se poursuit jusqu'en
2006.
Le total des valeurs ajoutées et leur évolution au
cours de cette période se présente ainsi sur le graphique :
Figure 6. Valeur ajoutée du Secteur Primaire de
2001 à 2006
IV.5.2. La valeur ajoutée du secteur
industriel
Tableau 9. Evolution de la principale valeur
ajoutée pour la production industrielle (En tonnes et en autres
unités de mesures indiquées)
Description
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
Nourritures des
animaux
|
3
|
118
|
3
|
264
|
3
|
362
|
3
|
563
|
3
|
670
|
3
|
340
|
3
|
340
|
Boissons modernes (en milliers de litres)
|
44
|
244
|
47
|
961
|
53
|
993
|
41
|
228
|
43
|
795
|
54
|
053
|
70
|
218
|
Pâtisserie
|
12
|
600
|
12
|
978
|
13
|
367
|
13
|
902
|
15
|
292
|
16
|
821
|
18
|
167
|
Boisseaux douces (en milliers
litres)
|
20
|
778
|
22
|
842
|
21
|
407
|
19
|
279
|
21
|
650
|
28
|
653
|
35
|
152
|
Tabac (en millions d'unités)
|
|
327
|
|
278
|
|
391
|
|
324
|
|
365
|
|
373
|
|
343
|
Textiles (en mètres)
|
9
|
934
|
10
|
431
|
3
|
684
|
4
|
254
|
3
|
957
|
3
|
698
|
3
|
532
|
Cuir et peaux
|
1
|
742
|
1
|
829
|
1
|
983
|
2
|
728
|
2
|
150
|
3
|
138
|
3
|
527
|
Peintures
|
1
|
041
|
1
|
363
|
1
|
745
|
2
|
422
|
2
|
274
|
2
|
114
|
2
|
367
|
Ciment
|
70
|
716
|
88
|
161
|
100
|
568
|
110
|
104
|
104
|
288
|
101
|
127
|
10 6253
|
Tôles ondulées
|
5
|
435
|
4
|
532
|
3
|
993
|
5
|
191
|
6
|
022
|
6
|
684
|
7586
|
Café
|
16
|
098
|
18
|
268
|
19
|
546
|
13
|
805
|
28
|
762
|
18
|
597
|
26
|
341
|
Thé
|
1 4481
|
17
|
817
|
15
|
879
|
15
|
437
|
14
|
193
|
16
|
457
|
16
|
973
|
Sucre
|
1
|
068
|
6
|
363
|
6
|
589
|
6
|
791
|
8
|
256
|
9
|
972
|
9862
|
Savons
|
5
|
867
|
4
|
043
|
5
|
571
|
7
|
880
|
7
|
412
|
6
|
530
|
6
|
428
|
Tubes en
|
3
|
578
|
3
|
864
|
3
|
091
|
4
|
328
|
4
|
692
|
4
|
960
|
5
|
310
|
PVC
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source: INSR, Macroeconomics
Statistics
La production industrielle du Rwanda de 2000 à 2006 a
connus des fluctuations pour certains produits depuis 2003.
Les fluctuations sur les boissons modernes sont causées
par la pénurie agricole, ce qui est conséquence de la
sécheresse bien attendu que la plupart d'industries sont basées
sur les produits provenant de l'agriculture.
La production du tabac connaît la même situation pour
l'année 2003 mais la reprise d'évolution s'est manifestée
depuis 2004 ainsi de suite.
La diminution de la production des textiles est due a la hausse
des prix des produits importes ce qui a découragée les
producteurs dans ce domaine.
Le café et le thé sont aussi influencés
par les conditions climatiques ce qui implique la diminution depuis 2003 mais
la reprise a été réalisée au cours des
années ultérieures. La production du sucre a augmenté
grâce à l'amélioration des techniques de production et
à la privatisation de l'usine de Kabuye. L'augmentation des tubes en PVC
est due aux diverses politiques de l'Etat pour l'approvisionnement du monde
rural en eau potable.
Les produits de peinture, les tôles et le ciment ont
augmenté grâce aux nouvelles politiques d'habitation
modernisée qui mettent en avance l'éradication de la
pauvreté en abandonnant les maisons en hutte.
Quant aux cuirs et peaux, la production est influencée
par la politique du gouvernement de promotion d'élevage moderne qui met
en avance les nouvelles races qui se multiplient rapidement.
IV.5.3. La valeur ajoutée du secteur
tertiaire
Le tableau suivant montre l'évolution de la production du
secteur tertiaire de 2001 en 2006.
Les données ci-après vont nous aider à
connaitre l'évolution du secteur tertiaire au cours de cette
période en analysant les principales rubriques identifiées dans
le tableau.
Tableau 10. La valeur ajoutée du secteur
tertiaire
(En milliards de Frw, aux prix 2001
constants)
Description
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
Services marchands
|
256.3
|
282.4
|
292.8
|
319.5
|
350.7
|
375.8
|
Commerce local
|
80.5
|
86.9
|
85.8
|
92.2
|
101.1
|
108.1
|
Transport et communication
|
43.1
|
47.5
|
47.5
|
53.1
|
58.8
|
61.7
|
Finance et assurance
|
22.0
|
23.0
|
29.9
|
35.0
|
38.7
|
47.6
|
Propriété et services de business
|
72.3
|
75.9
|
80.1
|
82.5
|
89.4
|
93.8
|
Autres
|
38.3
|
49.1
|
49.5
|
56.7
|
62.8
|
64.5
|
Education
|
25.6
|
35.4
|
33.4
|
39.6
|
46.5
|
47.7
|
Santé
|
12.7
|
13.7
|
16.1
|
17.1
|
16.3
|
16.7
|
Services non marchands
|
61.1
|
62.9
|
68.1
|
69.8
|
74.2
|
80.6
|
Administration
|
55.0
|
56.0
|
60.2
|
61.5
|
64.1
|
69.3
|
Publique
|
|
|
|
|
|
|
Institutions sans buts lucratif et les
|
6.1
|
6.8
|
7.9
|
8.3
|
10.1
|
11.3
|
ONG
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
317.4
|
345.2
|
360.9
|
389.3
|
424.9
|
456.4
|
Ce qui se manifeste sur le tableau est l'augmentation progressive
de la production du secteur services.
Le Rwanda dans sa politique de développement, il met en
avance les politiques de promotion du secteur tertiaire en tant que pays sans
ressources naturelles suffisantes. Pour ce secteur, c'est un bon indicateur car
le Rwanda se déplace du secteur agricole au secteur des services.
Actuellement, le Rwanda a mis un grand point sur
l'aménagement des sites touristiques, les protections des animaux qui
font l'objet de visite par les touristes, et même la création de
nouveaux sites tout au long du territoire du pays. A ceci nous pouvons ajouter
l'évolution des services de hôtellerie par les agents prives le
long du territoire rwandais.
55 SUMMARY OF CHAPTER IV. ANALYSIS OF
DATA
Internal and external imbalances of Rwanda itself are dug since
1980s, making inevitable recourse to international financial institutions and
sponsors.
The deficit of commercial balance since the beginning of the
1980s has been deteriorating still more from 1985.
In 2007, the growth rate of GDP is estimated at 4.9 % against
5.3 per cent in 2006. This slowdown is explained by of adverse weather
conditions which have led to a fallback of agricultural production.
The budget deficit is funded in part by grants and partly by the
International Community loans.
One part of the budget deficit is funded by external loans, which
help to increase the amount of debt. (André, 1999: 1-22).
The amount of external debt due and disbursed, including the
arrears amounted to 1.011 billion of USD at the end of the year 1995. Between
1980 and 1996, she was multiplied by 6.
Currently, external public debt continues to play a very
important role in the budget process of our country.
|