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Etude des budgets de la république du Rwanda

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par Samson NSENGIYUMVA
Université Nationale du Rwanda - Licence en Economie 2009
  

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IV.1.3.2. La dette intérieure

La dette intérieure est contractée à raison de 63% envers la Banque Nationale et envers les banques commerciales, les compagnies d'assurance et les institutions financières.

IV.1.3.3. Le financement du Budget par l'extérieur. IV.1.3.3. 1. L'aide extérieur

Les bailleurs de fonds et les pays récipiendaires ont un outil pratique pour accélérer le développement, améliorer l'efficacité de l'aide et suivre leurs progrès.

Ainsi, le Gouvernement du Rwanda et ses Partenaires se sont appelés à exécuter les engagements mondiaux via leur Structure de Coordination, d'Harmonisation et d'Alignement de l'Aide (ACHA) et dans le cadre des politiques et stratégies nationales. La forte détermination rwandaise, avec l'appui de l'assistance internationale, a permis au pays de passer de la phase d'urgence à celle du développement efficace.

Dans le contexte des engagements globaux pour augmenter l'efficacité de l'aide, la Politique d'aide du Rwanda s'efforce à maximiser l'impact de l'aide extérieure afin d'améliorer la condition de vie des Rwandais. La Politique d'aide au Rwanda est le résultat d'un processus de consultations intenses.

IV.1.3.3. 2. Le financement budgétaire par les dons

Le déficit budgétaire est financé en partie par des dons et en partie par des prêts de la communauté internationale.

Les prêts complètent l'enveloppe pour les transferts et subsides et les intérêts ainsi que les remboursements aux institutions financières locales, mais ne suffisent pas. Une partie du déficit budgétaire est financé par des emprunts extérieurs, qui contribuent à augmenter le montant de la dette. (Catherine André, 1999: 1-22).

IV.1.3.3. 3. Le financement budgétaire par la dette extérieure

Plusieurs problèmes se posent à propos de cette dette: d'une part, sa composition, principalement multilatérale, difficile à restructurer et à annuler et, d'autre part, son montant et le poids des remboursements sur le budget de l'Etat.

Le montant de la dette extérieure due et déboursée, incluant les arriérés, s'élève à 1.011 milliards d'USD à la fin de l'année 1995. Entre 1980 et 1996, elle a été multipliée par 6. Environ un cinquième de cette dette a été contractée entre 1991 et 1994.

Le service de la dette équivaut respectivement à 36,3 et 38,7 millions d'USD en 1995 et 1996, c'est-à-dire à 46,2% et 44,1% des exportations ces mêmes années (Catherine André, 1999 : 20-21). Actuellement, la dette publique extérieure continue à jouer un rôle très important dans le processus budgétaire de notre pays.

IV.2. Analyse comparative des dépenses budgétaires et des recettes Budgétaires depuis l'an 1998

Le tableau suivant présente les dépenses ainsi que des recettes budgétaires du Rwanda pour la période allant de 1998 à 2000. Le présent tableau nous permettra de faire une étude comparative entre les dépenses effectuées et les recettes réalisées au cours de ladite période.

Tableau 2. La réalisation du Budget de 1998 à 2000 (en milliards de Francs)

 

1998

1999

2000

TOTAL

RECETTES BUDGETAIRES TOTALES(en

 
 
 
 

milliards de Frw)

99,012

102,565

132,426

334,003

DEPENSES

 
 
 
 

BUDGETAIRES

 
 
 
 

TOTALES (en milliards de Frw)

117,431

127,455

133,554

378,440

ECARS

-18,419

-24,890

-1,128

-44,437

Source : Indicateur de développement du Rwanda 2001

Avant de commencer notre analyse, présentons d'abord ces données sur le graphique portant en abscisse l'ordre chronologique des années et en ordonnées les données sur les dépenses et les recettes budgétaires ainsi que l'écart entre les Recettes et les dépenses.

Figure 1. Présentation des recettes et dépenses budgétaires : De 1998-2000

Si on fait une comparaison entre les recettes et les dépenses de cette période, on voit que en l'an 1998 et 1999, les dépenses étaient plus élevées que les recettes d'où un grand écart entre ces deux variables.

Mais l'an 2000 a été marqué par une bonne situation où les recettes se rapprochent des dépenses ce qui a réduit l'écart.

Durant cette période de préparation de la vision 2020, on remarque que les Recettes ont augmenté chaque année durant cette période de la manière suivante : 99.012.000.000Frws en 1998, 102.565.000.000 Frws en1999 ,334.003.000.000 Frws en 2000.

De même les dépenses ont augmenté de la manière suivante pour la même période ; soit 117.431.000.000 Frws en 1998, 127.455.000.000 Frws, 133.554.000.000 Frws. Même si il y a eu un déficit de 18.419.000.000 Frws en 1998, 24.890.000.000 Frws en 1999, 1.128.000.000 Frws en 2000, les écarts croissent à un taux décroissant.

Tableau 3. La réalisation du Budget depuis 2001 jusqu'en 2004(en milliards de Francs)

 

2001

2002

2003

2004

RECETTES BUDGETAIRES TOTALES

 
 
 
 

(en milliards de Frw)

150,370

171,978

206,323

274,716

DEPENSES

 
 
 
 

BUDGETAIRES

 
 
 
 

TOTALES

(en milliards de Frw)

159,098

188,204

230,203

296,991

ECARTS

-8,728

-16,226

-33,880

-22,275

Source : 2001-2002 : BNR Rapport Annuel 2003

2003-2004 : MINECOFIN et BNR Rapport Annuel 2005

Figure 2. Présentation des recettes et dépenses budgétaires : De 2001-2004

Au cours de cette période, les recettes budgétaires croissent plus vite que les dépenses. Cette croissance est expliquée par les nouvelles mesures entreprises dans le domaine fiscal qui exerce une grande influence sur la récolte du revenu.

On remarque que les Recettes ont augmenté chaque année durant ces quatre ans de la manière suivante : 150.370.000.000 Frws en 2001, 171.978.000.000 Frws en 2002, 206.323.000.000 Frws en 2003, 274.716.000.000 en 2004. Aussi les dépenses ont augmenté de la manière suivante pour la même période ; soit 159.098.000.000 Frws en 2001 ; 188.204.000.000 Frws en 2002 ; 230.203.000.000 Frws en 2003, et 296.991.000.000Frws en 2004.

D'où le déficit de : 8.728.000.000 Frws en 2001, 16.226.000.000 Frws en 2002, 33.880.000.000 Frws en 2003, 22.275.000.000 Frws en 2004.

Sur cette période, il y a eu une amélioration parce que même si les dépenses augmentent, il y a une augmentation remarquable des recettes budgétaires.

Tableau 4. La réalisation de Budgets de 2005 à 2008 (en milliards de Francs)

 

2005

2006

2007

2008

RECETTES BUDGETAIRES TOTALES (En milliards de

 
 
 
 

Frw)

341,064

409,997

459,725

614,174

DEPENSES

 
 
 
 

BUDGETAIRES

 
 
 
 

TOTALES (En milliards de

 
 
 
 

Frw)

349,027

428,993

498,341

665,355

ECARTS

-7,963

-18,996

-38,616

-51,181

Source : MINICOFIN

Figure 3. Présentation des recettes et dépenses budgétaires : De 2005-2008

Les recettes pour cette période étaient caractérisées par la croissance économique réalisée d'environs 6%.

Egalement par : « l'accumulation des Recettes de la vente des véhicules de l'Etat, la vente des stocks stratégiques de pétrole, la vente du terrain de la police et des ventes de nouveaux passeports en remplacent les anciens ».

On remarque que les Recettes ont augmenté chaque année durant ces trois ans de la manière suivante :

>

341.064.000.000 Frw en 2005 ;

>

409.997.000.000 Frw en2006 ;

>

459.725.000.000 Frw en 2007.

>

614.174.000.000 Frw en 2008

De même les dépenses ont augmenté de la manière suivante ;

>

349.027.000.000 Frw en 2005,

>

455.674.973.563 Frw en 2006,

>

498.341.000.000 Frw en 2007.

>

665,355.000.000 Frw en 2008

D'où le déficit de :

>

7.963.000.000 Frw en 2005,

>

18.996.000.000 Frws en 2006,

>

38.616.000.000 Frws en 2007.

>

51.181.000.000 Frws en 2008.

IV.3. Analyse des ressources de la production et de l'utilisation par secteur

La production rwandaise se réalise dans trois secteurs d'activité : le Secteur primaire, le secteur secondaire/industrie et le secteur des services.

Le tableau suivant montre le développement en ressources et l'utilisation du PIB sans chacun de ces secteurs.

Tableau 5. Développements en ressources En milliards de Frw et utilisation du PIB (Aux prix constants de 2001)

Description

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Secteur Primaire

283

323

307

309

325

327

Secteur Secondaire

99

106

110

123

130

153

Secteur tertiaire

317

345

361

389

425

456

Taxes d'importation

55

61

61

64

69

78

Croissance économique en %

8.5

11.0

0.3

5.3

7.2

6.5

Consommation finale

757

846

808

858

922

981

Investissements

102

107

116

129

145

151

Exportations

63

34

72

89

95

102

PIB par Habitant, en milliers de Frw

93740

96139

114530

132836

151334

181288

Source: MINECOFIN, Macroeconomics Department

Si on fait une observation à ce tableau, on constate que les ressources dans chaque secteur d'activité ont une tendance évolutive presque croissante.

La production du secteur primaire commence à décroitre en l'an 2003 comparativement en 2002 de 307 et 323 respectivement pour reprendre une allure croissante en 2004. Cette décroissance due à la baisse de la production agricole a été causée par la sécheresse dans presque tous les coins du pays. Les secteurs secondaires et tertiaires connaissent une évolution positive de 2001 à 2006 ce qui fait que les Dépenses publiques ont été affectées d'une façon rationnelle.

La croissance du PIB par Habitant au cours de cette période montre bien une politique fiscale positive et un développement des secteurs d'activité.

Graphiquement le PIB/Habitant se présente comme suit :

Figure 4. Evolution du PIB par Habitant de 2001 à 2006.

IV.4. Analyse de la balance commerciale

Le tableau suivant montre l'évolution de la balance commerciale depuis l'an 2000 jusqu'en l'an 2006.

Tableau 6. Balance commerciale 2000-2006 (en millions de USD)

 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Importations

226.9

225

204.1

229.1

276.3

353.64

493.3

FOB

 
 
 
 
 
 
 

Exportations

69

93.6

67.4

63.1

125

98.1

153.7

FOB

 
 
 
 
 
 
 

Solde

-157.8

-131.5

-136.8

-166

-178.3

-229.2

-339.6

Source: BNR

Ce tableau montre une forte augmentation de la valeur des produits importés et une fluctuation de la valeur des exportations, ce qui est un indicateur négatif du développement.

Notre pays connait une faible diversification des produits d'exportation et le faible niveau des valeurs exportées ce qui continue à être un handicap pour la capacité du pays à générer ses propres devises. Les prix des produits exportés, fixés par le marché international, sont très volatiles. Les exportations de nos principaux produits agricoles (café et thé) qui ont généralement constitué plus de 50% de la valeur de nos exportations sur la période 2000-2006 dépendent par ailleurs des conditions climatiques sur lesquelles le pays ne peut agir (Indicateurs de développement du Rwanda 2006, p.32).

Quant aux importations, sur toute la période 2000-2006, on note une part importante des biens de consommation finale dans le total des importations CIF.

Cependant, depuis 2002, les importations de biens d'équipement et d'approvisionnement ont beaucoup augmenté atteignant chacun des niveaux se situant entre 21% et 25% du total des importations CIF.

La hausse des importations des biens d'équipement enregistrée ces dernières années provient de l'augmentation des importations de machines et appareils notamment, les machines de traitement automatique de l'information, des groupes électrogènes générateurs d'énergie ainsi que des appareils électriques pour la téléphonie. L'augmentation des importations de générateurs a entraîné aussi celles du carburant qui constitue plus de 90% de la rubrique énergie et lubrifiants.

L'augmentation des importations de biens d'approvisionnement est due surtout à la hausse des importations de matériaux de construction de bâtiments et de routes. Graphiquement on verra :

Figure 5. Evolution de la balance commerciale

IV.5. Analyse de l'évolution du PIB

Tableau 7. La croissance du PIB Nominal et du revenu de 2003 à 2008
(En milliards de Frw)

Période

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Totales des

 
 
 
 
 
 

Recettes fiscales

119.1

136.2

173.5

198.2

246.9

344.2

Recettes fiscales/le ratio de PIB

12.5%

11.97%

13.1%

12.5%

13.2%

14.1%

Croissance du PIB

 
 
 
 
 
 

Nominal

14.2%

16.2%

17.1%

17.3%

19.3%

30.6%

Croissance des recettes fiscales

24.5%

14.4%

27.4%

14.2%

24.6%

39.4%

Taux annuel d'inflation

11.7%

11.9%

9.1%

8.9%

9.1%

15.4%

Disparité entre
croissance des

 
 
 
 

15.5%

24%

recettes fiscales et l'Inflation

12.8%

2.5%

18.3%

5.3%

 
 

PIB Nominal

955.2

1137.9

1327.1

1583.0

1866.1

2437.2

Source: MINECOFIN & BNR

La croissance réelle du taux de PIB en 2008 dépasse les estimations des années

précédentes et atteint 30.6%.

Le contributeur le plus important est la croissance des produits vivriers à un taux de 16% en 2008. La croissance réelle du PIB en 2008 a été de 30.6%. Ceci a été attribué à la montée des prix des biens et services en 2008. L'inflation en 2008 s'est accrue et terminée avec une moyenne annuelle de 15.4%.

La performance de 2008 a apporté une performance moyenne annuelle de 5ans de 2004-2008 et le taux de croissance de 7.8%. Les secteurs agricole et industriel ont marqué des performances moyennes de 5ans en 2008, avec le secteur des services (à 7.9%).

IV.6. Analyse des valeurs ajoutées

IV.5.1. La valeur ajoutée pour le secteur primaire

Tableau 8. Valeur ajoutée pour le secteur primaire

(In milliards de Frw, aux prix constants de 2001)

Description

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Agriculture

276.9

318.3

303.5

303.8

318.5

318.5

Il y a:

 
 
 
 
 
 

- Les

cultures vivrières

237.6

277.9

263.8

259.2

275.7

271.5

- Cultures industrielles

8.5

8.7

7.1

11.2

8.5

10.9

- Bétail

17.6

18.1

18.6

19.1

19.6

21.0

- Pêche

2.9

2.9

3.0

3.1

3.2

3.2

- Forêts

10.4

10.7

11.0

11.2

11.5

11.8

Exploitation minière

5.6

4.3

3.4

5.0

6.6

8.3

TOTAL

282.6

322.6

306.8

308.8

325.0

326.8

Source: MINECOFIN, Département de Macroéconomie

Comme nous avons vu dans les textes précédents, l'année 2003 a été caractérisée par une sécheresse qui q fait que les produits vivriers manifestent une évolution négative par rapport aux années précédentes.

La même situation a été remarquable à la production des cultures industrielles car l'industrielle.

Pour les produits d'élevage, il y a eu une évolution à la hausse depuis l'an 2001 jusqu'en l'an 2006. L'exploitation minière a connu des fluctuations depuis 2002 pour reprendre l'allure croissante en 2004.

Cette situation a été causée par plusieurs facteurs dont le manque de techniques rationnelles dans l'exploitation ainsi la rareté des gisements. A cela s'ajoute la chute des prix de quelques produits miniers sur le marché international.

L'amélioration de ces deux facteurs a contribué à la reprise qui se remarque en 2004 et qui se poursuit jusqu'en 2006.

Le total des valeurs ajoutées et leur évolution au cours de cette période se présente ainsi sur le graphique :

Figure 6. Valeur ajoutée du Secteur Primaire de 2001 à 2006

IV.5.2. La valeur ajoutée du secteur industriel

Tableau 9. Evolution de la principale valeur ajoutée pour la production industrielle (En tonnes et en autres unités de mesures indiquées)

Description

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Nourritures des

animaux

3

118

3

264

3

362

3

563

3

670

3

340

3

340

Boissons modernes (en milliers de litres)

44

244

47

961

53

993

41

228

43

795

54

053

70

218

Pâtisserie

12

600

12

978

13

367

13

902

15

292

16

821

18

167

Boisseaux douces (en milliers

litres)

20

778

22

842

21

407

19

279

21

650

28

653

35

152

Tabac (en millions d'unités)

 

327

 

278

 

391

 

324

 

365

 

373

 

343

Textiles (en mètres)

9

934

10

431

3

684

4

254

3

957

3

698

3

532

Cuir et peaux

1

742

1

829

1

983

2

728

2

150

3

138

3

527

Peintures

1

041

1

363

1

745

2

422

2

274

2

114

2

367

Ciment

70

716

88

161

100

568

110

104

104

288

101

127

10 6253

Tôles ondulées

5

435

4

532

3

993

5

191

6

022

6

684

7586

Café

16

098

18

268

19

546

13

805

28

762

18

597

26

341

Thé

1 4481

17

817

15

879

15

437

14

193

16

457

16

973

Sucre

1

068

6

363

6

589

6

791

8

256

9

972

9862

Savons

5

867

4

043

5

571

7

880

7

412

6

530

6

428

Tubes en

3

578

3

864

3

091

4

328

4

692

4

960

5

310

PVC

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source: INSR, Macroeconomics Statistics

La production industrielle du Rwanda de 2000 à 2006 a connus des fluctuations pour certains produits depuis 2003.

Les fluctuations sur les boissons modernes sont causées par la pénurie agricole, ce qui est conséquence de la sécheresse bien attendu que la plupart d'industries sont basées sur les produits provenant de l'agriculture.

La production du tabac connaît la même situation pour l'année 2003 mais la reprise d'évolution s'est manifestée depuis 2004 ainsi de suite.

La diminution de la production des textiles est due a la hausse des prix des produits importes ce qui a découragée les producteurs dans ce domaine.

Le café et le thé sont aussi influencés par les conditions climatiques ce qui implique la diminution depuis 2003 mais la reprise a été réalisée au cours des années ultérieures. La production du sucre a augmenté grâce à l'amélioration des techniques de production et à la privatisation de l'usine de Kabuye. L'augmentation des tubes en PVC est due aux diverses politiques de l'Etat pour l'approvisionnement du monde rural en eau potable.

Les produits de peinture, les tôles et le ciment ont augmenté grâce aux nouvelles politiques d'habitation modernisée qui mettent en avance l'éradication de la pauvreté en abandonnant les maisons en hutte.

Quant aux cuirs et peaux, la production est influencée par la politique du gouvernement de promotion d'élevage moderne qui met en avance les nouvelles races qui se multiplient rapidement.

IV.5.3. La valeur ajoutée du secteur tertiaire

Le tableau suivant montre l'évolution de la production du secteur tertiaire de 2001 en 2006.

Les données ci-après vont nous aider à connaitre l'évolution du secteur tertiaire au cours de cette période en analysant les principales rubriques identifiées dans le tableau.

Tableau 10. La valeur ajoutée du secteur tertiaire

(En milliards de Frw, aux prix 2001 constants)

Description

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Services marchands

256.3

282.4

292.8

319.5

350.7

375.8

Commerce local

80.5

86.9

85.8

92.2

101.1

108.1

Transport et communication

43.1

47.5

47.5

53.1

58.8

61.7

Finance et assurance

22.0

23.0

29.9

35.0

38.7

47.6

Propriété et services de business

72.3

75.9

80.1

82.5

89.4

93.8

Autres

38.3

49.1

49.5

56.7

62.8

64.5

Education

25.6

35.4

33.4

39.6

46.5

47.7

Santé

12.7

13.7

16.1

17.1

16.3

16.7

Services non marchands

61.1

62.9

68.1

69.8

74.2

80.6

Administration

55.0

56.0

60.2

61.5

64.1

69.3

Publique

 
 
 
 
 
 

Institutions sans buts lucratif et les

6.1

6.8

7.9

8.3

10.1

11.3

ONG

 
 
 
 
 
 

Total

317.4

345.2

360.9

389.3

424.9

456.4

Ce qui se manifeste sur le tableau est l'augmentation progressive de la production du secteur services.

Le Rwanda dans sa politique de développement, il met en avance les politiques de promotion du secteur tertiaire en tant que pays sans ressources naturelles suffisantes. Pour ce secteur, c'est un bon indicateur car le Rwanda se déplace du secteur agricole au secteur des services.

Actuellement, le Rwanda a mis un grand point sur l'aménagement des sites touristiques, les protections des animaux qui font l'objet de visite par les touristes, et même la création de nouveaux sites tout au long du territoire du pays. A ceci nous pouvons ajouter l'évolution des services de hôtellerie par les agents prives le long du territoire rwandais.

55
SUMMARY OF CHAPTER IV. ANALYSIS OF DATA

Internal and external imbalances of Rwanda itself are dug since 1980s, making inevitable recourse to international financial institutions and sponsors.

The deficit of commercial balance since the beginning of the 1980s has been deteriorating still more from 1985.

In 2007, the growth rate of GDP is estimated at 4.9 % against 5.3 per cent in 2006. This slowdown is explained by of adverse weather conditions which have led to a fallback of agricultural production.

The budget deficit is funded in part by grants and partly by the International Community loans.

One part of the budget deficit is funded by external loans, which help to increase the amount of debt. (André, 1999: 1-22).

The amount of external debt due and disbursed, including the arrears amounted to 1.011 billion of USD at the end of the year 1995. Between 1980 and 1996, she was multiplied by 6.

Currently, external public debt continues to play a very important role in the budget process of our country.

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