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Etude des budgets de la république du Rwanda

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par Samson NSENGIYUMVA
Université Nationale du Rwanda - Licence en Economie 2009
  

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CHAPITRE V. CONCLUSION ET SUGGESTION

Au cours de notre recherche, nous avons pu collecter les données, faire des interprétations des données recueillies et ces interprétations nous ont permis de donner les résultats en se basant sur les données aussi théoriques que quantitatives . Ceci étant la fin de notre travail, la conclusion est tout à fait nécessaire et quelques suggestions seront adressées à tout le monde qui aura la volonté de lire ce qui se trouve dans ce travail.

CONCLUSION

Dans le premier chapitre de notre travail, nous avons montré que l'action des dépenses publiques s'exerce par l'effet multiplicateur selon lequel l'intervention de l'Etat offre des possibilités d'augmenter le produit national brut et d'améliorer la situation économique du pays. La politique budgétaire étant considérée comme l'un des instruments d'équilibrer le développement national et d'harmoniser la croissance économique, il semble nécessaire que les gouvernements, ceux des pays en développement en général mettent un accent sur cet élément.

La plupart des gouvernements utilisent le budget de l'Etat comme principal élément de leur politique de développement. La réforme des services budgétaires est donc entreprise bien souvent parce qu'on admet qu'il est essentiel de mieux budgétiser pour mener à bien les plans de développement. Le système budgétaire sert aussi d'instrument de répartition et de stabilisation. Les tendances observées au cours des années dans le domaine de la prévision du budget de l'Etat reflètent l'évolution de la situation et de la condition des pays en développement.

Cette évolution comprend le renforcement du rôle de l'Etat dans les affaires économiques et sociales du pays, l'apparition de nouvelles institutions (organismes de planification, entreprises publiques, etc.) ainsi que l'accroissement du montant et de la portée des dépenses publiques. Les pouvoirs publics des pays en développement comptent sur le budget de l'Etat pour promouvoir un développement planifié.

Le Rwanda, comme d'autres pays qui connaissent un déficit budgétaire, a un grand défi de relever la reconstitution de son capital économique et humain, détruit par de longues périodes de guerre et de génocide. Le poids de cette contrainte est d'autant plus lourd que les efforts de stabilisation du cadre macroéconomique semblent atteindre leurs limites. On note des déficits persistants au niveau des finances publiques et de la balance des paiements, une faiblesse de l'épargne intérieure, des taux de chômage élevés, etc. A ces déséquilibres s'ajoutent un insoutenable fardeau de la dette, une forte dépendance par rapport à l'aide extérieure et un système monétaire et financier peu efficace. Par ailleurs, le Rwanda connaît une évolution démographique plus forte que la croissance de son PIB ; et de ce fait le revenu de la population ne cesse de s'amenuiser.

Dans notre travail, nous avons démontré les différents éléments d'études qui nous ont permis de confirmer le rôle et la raison des dépenses publiques effectuées par le Rwanda au cours des années. Les dépenses budgétaires depuis les années 2000 suivent une évolution à la hausse mais cette évolution est accompagnée par l'accroissement proportionnel des recettes.

En analysant les données sur la balance commerciale, nous constatons qu'il y a une différence remarquable entre les exportations et les importations ce qui fait que la balance commerciale soit toujours déficitaire. Les fluctuations sont dues à une instabilité du secteur primaire lequel secteur occupant une place prépondérante dans l'économie nationale.

En analysant le PIB nominal, on remarque une évolution positive que de 2003 à 2007, et un relèvement très important se remarque en 2008 où il y a une croissance de 30,6%. Ici nous pouvons affirmer une bonne situation qui peut conduire à de bon résultat pour le Rwanda. Le taux d'inflation varie à la baisse de 2003 jusqu'en 2007au taux de 9,1 avant de monter à 15,4% en 2008. Sur le tableau N°6, nous remarquons une croissance des recettes d'exportation au cours des années.

Même si la balance commerciale est déficitaire, nous pouvons affirmer que la base imposable a varié, ce qui a exercé un effet sur les recettes fiscales comme s'observe sur le tableau7. A ceci on ajoute la croissance des produits vivriers résultat de la politique du gouvernement de cultures sélectionnées par région.

Le tableau N°8 nous montre la variation de la Valeur ajoutée du secteur primaire, ce qui nous conduit à dire que ce secteur connait des performances encourageantes jusqu'en 2006. Ceci est dû encore à une évolution des cultures industrielles.

Pour le Secteur secondaire, il y a une évolution pour la majorité des produits depuis 2004. Ceci montre une bonne performance de l'économie rwandaise et du secteur en soi. Comme nous avons dans les théories précédentes, les mesures prises par le gouvernement dans la politique budgétaire contribuent à l'amélioration structurelle de ce secteur.

Pour le Secteur tertiaire, les résultats sont louables. D'une manière générale, le Rwanda dans son budget met l'accent sur l'aménagement des sites touristiques et de l'environnement.

A ceci on ajoute la promotion des facilités du système financier et des activités commerciales, sans oublier la part du secteur privée et de l'investissement directement productif par les étrangers.

En tenant compte de tout ce que nous venons de dire en haut et de nos hypothèses que l'évolution des dépenses budgétaires du Rwanda est accompagnée par l'évolution des recettes chaque année, que l'augmentation des dépenses budgétaires rwandaises est accompagnée par l'évolution à la hausse de chacun des secteurs économiques et que les dépenses publiques du Rwanda évoluent dans le même sens que le Produit Intérieur Brut, nous concluons en disant que nos hypothèses ont été confirmées par notre recherche effectuée au cours de la période de 2000 à 2008.

SUGGESTIONS

Compte tenu de ce qui précède, le budget est un outil essentiel que l'Etat peut utiliser pour orienter son économie. L'évolution dans tous les secteurs est donc l'une des résultats d'une meilleure politique en matière des dépenses publiques. Le Rwanda étant un pays sous développé et se plaçant sur une itinéraire conduisant au développement durable, nous signalons les points suivant comme recommandations à la fin de notre travail :

+ Toute personne physique ou morale oeuvrant sur le territoire de la République du Rwanda devrait s'efforcer à contribuer dans le domaine budgétaire en payant les impôts convenablement comme base principale de la politique fiscale,

+ Les autorités rwandaises doivent prendre des mesures de renforcer le secteur économique qui abrite un grand nombre de la population.

+ Les autorités rwandaises doivent faire à ce que de nouvelles cultures plus rentables en matière agricole soient introduites ce qui va augmenter le niveau de vie de la population et relever la balance commerciale ce qui va réduire la dépendance économique vis-à-vis des aides et des emprunts extérieurs.

+ Le renforcement de la politique d'Import-substitution visant la plantation de nouvelles industries au Rwanda afin que les biens que nous importons soient produits sur le territoire rwandais.

+ Les décideurs économiques doivent faire à ce que les fluctuations remarquables ne persistent pas à exister dans l'économie rwandaise comme se remarque pour certains produits,

+ A la fin de notre travail, nous pouvons dire que compte tenu des moyens limités ne nous ont pas permis d'approfondir notre recherche ce qui fait que ce travail soit une base pour des recherches ultérieure. Nous suggérions que les recherches supplémentaires soient effectuées dans les périodes à venir.

SUMMARY OF CHAPITRE. IV. CONCLUSION AND SUGGESTION

Along our research process, we have collected the data and made interpretations which have enabled us to give the results based on theoretical and the quantitative measures. This being the end of our work, the conclusion is necessary and some suggestions have been addressed to everyone who will have the will to read what is in this work.

The budgetary policy being regarded as one instrument to balance the national development and harmonize the economic growth, it seems necessary that the governments, those of the developing countries in general accentuate this element. The authorities of the developing countries count on the budget of the State to promote a planned development.

Rwanda, as other developing countries which know a budget deficit, has a great challenge to raise the reconstitution of its economic and human capital, destroyed by long periods of war and genocide.

In our work, we have shown different elements of studies which enabled us to confirm the role and the reason of the public expenditure carried out by Rwanda along the years.

By analyzing the data on the trade balance, we note that there is a remarkable difference between exports and imports. The fluctuations are due to instability of the primary sector which sector occupying a dominating place in the national economy.

By analyzing the nominal GDP, since 2003 until 2005, the evolution is negative even in 2007 but a very important increase is noticed in 2008 when there has been a growth of 30.6%.

For the Secondary industry, there is an evolution for the majority of the products since 2004. By taking into account all that we have just said, our hypothesis were confirmed by our research carried out within the period starting from 2000 to 2008. Our end states that the additional efforts should be made in order to reduce some imperfections in our economy.

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