CHAPITRE V. CONCLUSION ET SUGGESTION
Au cours de notre recherche, nous avons pu collecter les
données, faire des interprétations des données recueillies
et ces interprétations nous ont permis de donner les résultats en
se basant sur les données aussi théoriques que quantitatives .
Ceci étant la fin de notre travail, la conclusion est tout à fait
nécessaire et quelques suggestions seront adressées à tout
le monde qui aura la volonté de lire ce qui se trouve dans ce
travail.
CONCLUSION
Dans le premier chapitre de notre travail, nous avons
montré que l'action des dépenses publiques s'exerce par l'effet
multiplicateur selon lequel l'intervention de l'Etat offre des
possibilités d'augmenter le produit national brut et d'améliorer
la situation économique du pays. La politique budgétaire
étant considérée comme l'un des instruments
d'équilibrer le développement national et d'harmoniser la
croissance économique, il semble nécessaire que les
gouvernements, ceux des pays en développement en général
mettent un accent sur cet élément.
La plupart des gouvernements utilisent le budget de l'Etat
comme principal élément de leur politique de
développement. La réforme des services budgétaires est
donc entreprise bien souvent parce qu'on admet qu'il est essentiel de mieux
budgétiser pour mener à bien les plans de développement.
Le système budgétaire sert aussi d'instrument de
répartition et de stabilisation. Les tendances observées au cours
des années dans le domaine de la prévision du budget de l'Etat
reflètent l'évolution de la situation et de la condition des pays
en développement.
Cette évolution comprend le renforcement du rôle
de l'Etat dans les affaires économiques et sociales du pays,
l'apparition de nouvelles institutions (organismes de planification,
entreprises publiques, etc.) ainsi que l'accroissement du montant et de la
portée des dépenses publiques. Les pouvoirs publics des pays en
développement comptent sur le budget de l'Etat pour promouvoir un
développement planifié.
Le Rwanda, comme d'autres pays qui connaissent un
déficit budgétaire, a un grand défi de relever la
reconstitution de son capital économique et humain, détruit par
de longues périodes de guerre et de génocide. Le poids de cette
contrainte est d'autant plus lourd que les efforts de stabilisation du cadre
macroéconomique semblent atteindre leurs limites. On note des
déficits persistants au niveau des finances publiques et de la balance
des paiements, une faiblesse de l'épargne intérieure, des taux de
chômage élevés, etc. A ces déséquilibres
s'ajoutent un insoutenable fardeau de la dette, une forte dépendance par
rapport à l'aide extérieure et un système monétaire
et financier peu efficace. Par ailleurs, le Rwanda connaît une
évolution démographique plus forte que la croissance de son PIB ;
et de ce fait le revenu de la population ne cesse de s'amenuiser.
Dans notre travail, nous avons démontré les
différents éléments d'études qui nous ont permis de
confirmer le rôle et la raison des dépenses publiques
effectuées par le Rwanda au cours des années. Les dépenses
budgétaires depuis les années 2000 suivent une évolution
à la hausse mais cette évolution est accompagnée par
l'accroissement proportionnel des recettes.
En analysant les données sur la balance commerciale,
nous constatons qu'il y a une différence remarquable entre les
exportations et les importations ce qui fait que la balance commerciale soit
toujours déficitaire. Les fluctuations sont dues à une
instabilité du secteur primaire lequel secteur occupant une place
prépondérante dans l'économie nationale.
En analysant le PIB nominal, on remarque une évolution
positive que de 2003 à 2007, et un relèvement très
important se remarque en 2008 où il y a une croissance de 30,6%. Ici
nous pouvons affirmer une bonne situation qui peut conduire à de bon
résultat pour le Rwanda. Le taux d'inflation varie à la baisse de
2003 jusqu'en 2007au taux de 9,1 avant de monter à 15,4% en 2008. Sur le
tableau N°6, nous remarquons une croissance des recettes d'exportation au
cours des années.
Même si la balance commerciale est déficitaire,
nous pouvons affirmer que la base imposable a varié, ce qui a
exercé un effet sur les recettes fiscales comme s'observe sur le
tableau7. A ceci on ajoute la croissance des produits vivriers résultat
de la politique du gouvernement de cultures sélectionnées par
région.
Le tableau N°8 nous montre la variation de la Valeur
ajoutée du secteur primaire, ce qui nous conduit à dire que ce
secteur connait des performances encourageantes jusqu'en 2006. Ceci est
dû encore à une évolution des cultures industrielles.
Pour le Secteur secondaire, il y a une évolution pour
la majorité des produits depuis 2004. Ceci montre une bonne performance
de l'économie rwandaise et du secteur en soi. Comme nous avons dans les
théories précédentes, les mesures prises par le
gouvernement dans la politique budgétaire contribuent à
l'amélioration structurelle de ce secteur.
Pour le Secteur tertiaire, les résultats sont louables.
D'une manière générale, le Rwanda dans son budget met
l'accent sur l'aménagement des sites touristiques et de
l'environnement.
A ceci on ajoute la promotion des facilités du
système financier et des activités commerciales, sans oublier la
part du secteur privée et de l'investissement directement productif par
les étrangers.
En tenant compte de tout ce que nous venons de dire en haut et
de nos hypothèses que l'évolution des dépenses
budgétaires du Rwanda est accompagnée par l'évolution des
recettes chaque année, que l'augmentation des dépenses
budgétaires rwandaises est accompagnée par l'évolution
à la hausse de chacun des secteurs économiques et que les
dépenses publiques du Rwanda évoluent dans le même sens que
le Produit Intérieur Brut, nous concluons en disant que nos
hypothèses ont été confirmées par notre recherche
effectuée au cours de la période de 2000 à 2008.
SUGGESTIONS
Compte tenu de ce qui précède, le budget est un
outil essentiel que l'Etat peut utiliser pour orienter son économie.
L'évolution dans tous les secteurs est donc l'une des résultats
d'une meilleure politique en matière des dépenses publiques. Le
Rwanda étant un pays sous développé et se plaçant
sur une itinéraire conduisant au développement durable, nous
signalons les points suivant comme recommandations à la fin de notre
travail :
+ Toute personne physique ou morale oeuvrant sur le territoire
de la République du Rwanda devrait s'efforcer à contribuer dans
le domaine budgétaire en payant les impôts convenablement comme
base principale de la politique fiscale,
+ Les autorités rwandaises doivent prendre des mesures de
renforcer le secteur économique qui abrite un grand nombre de la
population.
+ Les autorités rwandaises doivent faire à ce
que de nouvelles cultures plus rentables en matière agricole soient
introduites ce qui va augmenter le niveau de vie de la population et relever la
balance commerciale ce qui va réduire la dépendance
économique vis-à-vis des aides et des emprunts
extérieurs.
+ Le renforcement de la politique d'Import-substitution visant
la plantation de nouvelles industries au Rwanda afin que les biens que nous
importons soient produits sur le territoire rwandais.
+ Les décideurs économiques doivent faire
à ce que les fluctuations remarquables ne persistent pas à
exister dans l'économie rwandaise comme se remarque pour certains
produits,
+ A la fin de notre travail, nous pouvons dire que compte tenu
des moyens limités ne nous ont pas permis d'approfondir notre recherche
ce qui fait que ce travail soit une base pour des recherches ultérieure.
Nous suggérions que les recherches supplémentaires soient
effectuées dans les périodes à venir.
SUMMARY OF CHAPITRE. IV. CONCLUSION AND
SUGGESTION
Along our research process, we have collected the data and
made interpretations which have enabled us to give the results based on
theoretical and the quantitative measures. This being the end of our work, the
conclusion is necessary and some suggestions have been addressed to everyone
who will have the will to read what is in this work.
The budgetary policy being regarded as one instrument to
balance the national development and harmonize the economic growth, it seems
necessary that the governments, those of the developing countries in general
accentuate this element. The authorities of the developing countries count on
the budget of the State to promote a planned development.
Rwanda, as other developing countries which know a budget
deficit, has a great challenge to raise the reconstitution of its economic and
human capital, destroyed by long periods of war and genocide.
In our work, we have shown different elements of studies which
enabled us to confirm the role and the reason of the public expenditure carried
out by Rwanda along the years.
By analyzing the data on the trade balance, we note that there
is a remarkable difference between exports and imports. The fluctuations are
due to instability of the primary sector which sector occupying a dominating
place in the national economy.
By analyzing the nominal GDP, since 2003 until 2005, the
evolution is negative even in 2007 but a very important increase is noticed in
2008 when there has been a growth of 30.6%.
For the Secondary industry, there is an evolution for the
majority of the products since 2004. By taking into account all that we have
just said, our hypothesis were confirmed by our research carried out within the
period starting from 2000 to 2008. Our end states that the additional efforts
should be made in order to reduce some imperfections in our economy.
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