Conclusion de la seconde partie
Ces deux formes de militantisme sont différentes,
pourtant elles se rapprochent. En effet, tout d'abord le but est le même,
le terme « changer la vie » récurent. En effets ces
jeunes étudiants s'investissent tout particulièrement dans le but
de changer le monde, pour mettre sur le devant de la scène leurs
idéaux. Ils s'engagent généralement pour des valeurs, par
exemple l'égalité, l'aide aux autres. Les buts sont similaires,
mais les moyens d'arriver à ces buts sont également similaires.
En effet, cela demande un investissement en temps et en énergie
colossale.
Même si les jeunes du MJS semblent plus proches d'un
parti, c'est également le cas pour les associations et syndicats, ainsi
pour l'ex-présidente de l'UDESS, celle-ci se situe
« Clairement vers la gauche » ; et pour Julie
présidente l'UNEF, nous dit que « L'UNEF
généralement est plutôt à gauche ».
Ainsi malgré l'apparent éloignement au parti socialiste, ces deux
organismes sont liés à lui, et même s'ils sont
indépendants, ils ne vont pas faire des actions qui sont hostiles
à se parti.
De plus l'autre atout de se type d'organisation, est que cela
solidifie des relations, tisse des liens, mais également crée des
dissensions au sein de celle-ci.
Ainsi, Baptiste nous dira : « Au MJS des
petites tensions vont commencées à apparaître entre les
courants, les militants ; des dissensions apparaissent entre les
réseaux ce qui aboutit à ce que le président de l'union
national des MJS nous demande de démissionner ».
De même, Julie nous confirmera qu' «
il y a des clivages entre nos membres, et c'est logique dans une
organisation qui est démocratique ».
Enfin Vanessa nous dira qu'il existe des clivages entre les
membres de l'UDEES « comme dans toute association diverse. Il y a
différent points de vues ».
Ainsi même les tensions existent entre les membres de
ces organisations ; mais quoi de plus normal, quand chacun a sa propre
vision de l'avenir.
Ainsi tout comme plusieurs membres du MJS, Julie,
présidente de l'UNEF est adhérente au parti socialiste
« adhérente lambda entre
guillemets » ; tandis que Vanessa, ex-présidente de
l'UDEES, « fais parti de la gauche pour changer d'Europe donc je
milite pour la campagne des élections
européennes ».
Certains étudiants s'investissent
énormément dans la politique, mais ce n'est pas le cas de tous
les étudiants, en effet ; d'après les résultats de
l'enquête que nous avons réalisé auprès de 96
étudiants, 15 sur 96, soit 15,62% déclarent adhérer ou
avoir adhéré à un parti politique, et sont 17, soit 17,70%
à déclarer faire parti d'un syndicat étudiant.
Cela ne correspondrait qu'à une fraction des
étudiants. Néanmoins avec le même sondage, on a pu
remarquer que 65 étudiants ont répondu adhérer à
une association, un syndicat étudiant ou un parti politique ; soit
67,70% des personnes interrogées. En effet une part importante des
étudiants sont membres d'associations. Celles-ci peuvent
également être source et conséquence de politisation.
Malheureusement par manque de temps, nous ne pouvons traiter
cette partie, mais il y a de forte chance qu'elle rejoigne celle traitant des
mouvements et partis politique, syndicats et associations étudiantes,
car même si les enjeux sont plus ou moins différents selon le type
d'association, on peut supposer que les causes et les conséquences ne
sont pas très éloignées de celles que nous avons
étudié précédemment.
A présent nous allons voir quelle différence il
existe entre les jeunes français, et les jeunes canadien grâce
à Lyes Dris, parti un mois à Montréal. C'est donc avec
divers informations recueillis là-bas que nous avons pu construire cette
partie.
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