3. Les
activités exercées
Regardons ce qu'elles ont accomplit.
Julie, présidente de L'UNEF, nous dit qu'
« aujourd'hui je suis président de UNEF, et donc
ça veut dire que je dois organiser tous ce qui se passe dans l'UNEF, que
ce soit les campagnes, que ce soit sur ce que dit les politiques, ce que dit
l'UNEF, c'est d'un peu tempérer les débats qu'on peut avoir entre
les différents militants et c'est aussi de représenter l'UNEF
dans l'université ou auprès des institutions, que ce soit la
fac, le CROUS ou la mairie. Je dois être la porte voix de
l'UNEF ».
Selon elle, l'UNEF a les moyens de se faire entendre :
« On a les moyens, après est-ce qu'ils nous entendent ou
pas c'est une autre question. On a évidemment les relais de la presse
qu'on peut utiliser assez facilement et aussi Internet qu'on a
développé avec un blog et maintenant un site Internet, facebook
.... Ensuite, au niveau institutionnel, on a généralement des
rendez-vous assez facilement On a aussi toujours un rapport de force qui
est derrière nous que ce soit le nombre de nos adhérents, le
nombre d'étudiants en manif, le nombre de pétitions qu'on peut
avoir ou avoir faite pour qu'on nous prenne au sérieux ou qu'on nous
écoute en tout cas ».
De plus l'UNEF est un engagement qui lui a apporté
beaucoup ; avec les autres membres, « au départ, on
dit qu'on est des camarades, parce qu'à la base on n'est pas des amis et
qu'on se connaissait pas généralement, et c'est justement le
projet qui est défendu par l'UNEF qui nous rassemble à la base,
sinon on a rien en commun, même si on est tous des étudiants. Au
fil du temps, évidemment à l'UNEF, on a des liens qui se tissent
que ce soient amicaux, que ce soit relationnel, ou tout simplement de la
camaraderie, en tout cas l'UNEF m'a apporté beaucoup et surtout
beaucoup d'amis, que je verrais encore bien après les
études ».
Son engagement est donc très fort, mais
également lié à la bonne évolution au sein de
celle-ci. En effet, elle a eu de bonnes relations et l'UNEF a un fort impact
sur les étudiants. C'est certainement le plus important pour tout
étudiant engagé.
En ce qui concerne Vanessa, ex-présidente de l'UDEES,
au début son engagement était difficile, en effet
« comme il n'y avait pas de chose déjà
structuré pour commencer, c'était très dur. Dur de mettre
en place, et surtout il y a énormément de problèmes
d'étudiants. La carte de séjours etc...., qu'il fallait
accompagner individuellement. Tout cet accompagnement individuel est
nécessairement important, vital pour ces étudiants et on avait
des périodes comme ça où on n'avait aucun projet pour
l'association.
Là est arrivée une autre étape de
l'association, où on avait un peu plus d'expérience ou on a pu
commencer une mobilisation plus importante et notamment avec les
élections du CROUS en 2004, qui on fait que l'association a donné
un pas en avant. On a pu clairement changer, faire un accompagnement
individuel mais aussi avoir des projets communs pour que les étudiants
puissent nous connaître. Donner une vision un peu plus large plus
importante à l'UDEES, qui c'est classée en tant que,
l'association des étudiant étrangers à Strasbourg. Ce qui
n'était pas le cas avant. Avant il y avait plein d'organisations,
d'associations, les nationalités etc... Et l'UDEES était une
parmi d'autres on a pu s'organisé pour être les
représentants des étudiants étrangers avec tout le
monde.
Maintenant l'UDEES est une association qui s'est
totalement institutionnalisée, entre guillemets qui finalement se limite
un peu de reprendre certains projets mais d'un point de vue beaucoup plus
festif. C'est-à-dire que le message politique par rapport à
l'UDDES, est beaucoup plus effacé, en fait qu'il était avant.
Avant il était un message clair, politiquement parlant, par rapport aux
étudiants étrangers. Aujourd'hui les choses, on les fait plus par
habitude que par envie de donner un message politique ».
Elle s'est également fait beaucoup d'amis, mais semble
avoir un recul car n'est plus à l'intérieur de cette
organisation. Elle déclare s'être fait des amis et montre
l'utilité de son travail, même si selon elle, aujourd'hui, les
choses sont plus faites par automatisme « que par envie de donner
un message politique ».
Maintenant que nous avons étudiés deux exemple
de militants actifs ; les étudiants au sein du MJS et du PS, ainsi
que les étudiants dans les syndicats étudiants, il nous semble
intéressant de comparer brièvement, en conclusion, ces deux
formes de militantisme.
|