L'engagement des jeunes étudiants en politique( Télécharger le fichier original )par Lyes DRIS Université Robert Shuman - Master 1 Sciences politiques et sociales 2008 |
III. Les jeunes et la politique au Canada.A en croire les sondages et les médias, les jeunes sont de plus en plus désintéressés par la politique et exercent de moins en moins leur droit constitutionnel, le vote. D'après la recherche qu'on a effectuée dans le cadre des jeunes en France était que les jeunes sont vraiment désintéressés par la politique traditionnelle. Mais la question qui se pose est si ce sont seulement les français qui ne s'intéressent plus à la politique ou bien si c'est un phénomène universel partagé par les démocraties occidentales. Dans cette analyse nous allons nous focaliser sur le Canada et plus précisément dans province du Québec. Beaucoup de recherches ont été effectuées sur ce sujet. Il n'y pas de raison spécifique qui s'impose et qui attire notre attention sur le Canada mais pour des raisons techniques, nous avons choisit de nous intéresser à ce pays.
En 1999, une rencontre organisée par l'internationale IDEA41(*), un institut basé à Stockholm, en Suède réuni plusieurs pays dont le Canada, autour de la problématique de la désaffection des jeunes en politique et la baisse de leur participation électorale. Ce forum, tentait aussi de dégager quelques pistes et peut être des solutions. D'après les éléments que nous avons sur cette rencontre, ce ne sont pas seulement les jeunes français qui ont une désaffection pour la politique. En effet, le désintérêt pour politique et la baisse de la participation électorale des jeunes sont un phénomène qui touche la plupart des démocraties occidentales et les différents paliers électifs. Dans cette partie nous allons essayer de répondre à cette problématique à partir des entretiens, et quelques questionnaires qui ont été remplis par les jeunes étudiants de l'université de Montréal (UQÀM), ainsi qu'avec l'aide des associations facultaires, de l'université UQÀM, des articles et oeuvres universitaires, et d'autres sources d'information électronique comme les sites Canadien de la Direction Générale des Elections au Québec et autres. Nous allons voir en premier lieu, dans la province du Québec, comment a été diagnostiqué le phénomène. En deuxième lieu la remédiassions politique et la motivation des deux gouvernements d'intéresser les jeunes à travers leurs programmes. Finalement. Une comparaison avec la politique gouvernementale française par rapport à ce phénomène. La province du Québec.Le Québec est la seule région francophone du Canada avec un nombre d'inscris de 5.730.46842(*). Les québécois sont systématiquement appelés aux urnes pour les élections fédérales, provinciales, municipales et à la présidence collégiale. Mais les observateurs, comme la Direction Locale des Élections dans la ville de Montréal, ainsi que la Direction Générale des Elections au Québec, et la Direction Générale de la Citoyenneté observent un net recul du nombre de jeunes dans les bureaux de vote ; et ils sont de moins en moins nombreux par rapport à leurs ainés. L'inquiétude des autorités, qui prennent le problème au sérieux, ont financée plusieurs projets afin d'inciter les jeunes à exercer leurs droit de citoyenneté. * 41 http://www.idea.int/about/ * 42 Statistique Canada (2008, 1er avril) [1] [archive]. http://www.statcan.gc.ca |
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