L'application de la convention d'Ottawa de 1997 dans un environnement émergent des conflits (cas de l'angola et de la RDC)( Télécharger le fichier original )par Augustin MANGEMOSI LUWAWU Université Libre de Kinshasa - Licence en Relations Internationale 2007 |
CHAPITRE III : L'APPLICATION DE LA CONVENTION D'OTTAWA DE 1997 EN ANGOLA ET EN R.D.CSection 1. l'historique de la convention d'ottawa de 1997La Convention d'Ottawa de 1997 est l'appellation courante de la « Convention sur l'interdiction, de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction » (149(*)) qui cherche à éliminer complètement l'utilisation de cette arme à travers la planète tout en encadrant les victimes de celle-ci grâce une assistance médicale, financière et morale. Ouvert aux signatures d'États à partir du 3 décembre 1997, la Convention est entrée en vigueur le 1er mars 1999 suite à la signature de 122 États.
Signature du traité d'Ottawa 1997 1.2. Les dispositions de la Convention Le Traité d'Ottawa est la convention internationale interdisant les mines antipersonnel. Officiellement nommé Convention sur l'Interdiction de l'Emploi, du Stockage, de la Production et du Transfert des Mines Antipersonnel et sur leur Destruction, le Traité est souvent désigné sous le terme « Traité d'Ottawa » ou « Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel». En décembre 1997, 122 gouvernements ont signé le Traité à Ottawa, au Canada. Il est entré en vigueur dès mars 1999, bien plus rapidement qu'aucun autre traité de même type. (150(*)) Les Etats parties au Traité s'engagent entre autres à : · Détruire les stocks existants de mines dans les quatre ans suivant l'entrée en vigueur du Traité. · Eliminer les mines présentes sur leur territoire dans les 10 ans. 1. Employer de mines antipersonnel ; 3. Assister, encourager ou inciter, de quelque manière, quiconque à s'engager dans toute activité interdite [...] en vertu de la présente Convention » (art. 1, par. 1). (151(*)) 1.3. L'histoire des mines antipersonnel et le droit international Le droit international humanitaire « trouve sa place dans des situations marquées par la violence » (152(*)). Le droit international humanitaire se distingue des droits de l'homme bien que partageant la même philosophie de protéger la personne humaine contre les divers maux qui la menacent. Les origines du droit international humanitaire remontent à des milliers d'années. Certes, on peut retrouver les règles du droit coutumier parmi les toutes premières règles du droit international. Ainsi, en Inde, au 4eme siècle av. J.C, les écrits et les lois comprenaient déjà des dispositions interdisant « l'emploi de certaines armes, telles que les flèches empoisonnées ou enflammées » (153(*)). De même les Grecs et les Romains respectaient habituellement l'interdiction d'utiliser du poison ou des armes empoissonnées. En 1139, le Concile de Latran déclara que les arbalètes n'étaient pas des « armes » chrétienne, mais malgré cela et comme c'est le cas aujourd'hui, ces déclarations restent lettre morte car, plusieurs méthodes ont surgi et sont restées en usage en temps de guerre. SECTION 2. LA DESTRUCTION DES STOCKS ET DEMINAGE DES ZONES MINEES. 2.1. L'identification des zones minées en RDC et en Angola. Le premier rapport de la RDC prévu par l'article 7 de la convention donne des informations sur les régions suspectées d'être minées sur le territoire national. Elles sont fournies par le Centre de coordination de l'action contre les mines (MACC) institué par la MONUC. (154(*)) Le rapport cite 165 sites minés ou suspectés de l'être dans les 11 provinces du pays. (155(*)) il s'agit de : 1. Province Bandundu : Kahungula et Tembo (District de Kwango). 6) Province Kinshasa : Kinshasa. 8) Province du Nord Kivu: Beni, Eringite, Goma, Muhanga et Walikale (District du Nord Kivu). En plus des sites rapportés par le MACC dans le rapport de transparence prévu par l'Article 7 de la RDC, HIB a trouvé un supplément de 22 sites suspectés d'être affectés par les mines dans sept des mêmes provinces.(156(*)) 1) Province de l'Equateur: Bumba-Ndobo (pont ferroviaire) et Businga. 2) Province du Kasai Oriental: Katako-Kombe. 3) Province du Katanga: Kisele et Kashumbuyu. 5) Province du Nord Kivu: Goma. 7) Province du Sud Kivu: Il est probable que Makobolo et la Vallée Ruzizi près de la frontière avec le Burundi soit aussi minée. (157(*)) « Aujourd'hui près d'un pays sur deux est pollué par des mines ou des sous munitions non explosées, déversées par millions lors de conflits armés, explique Jean-Baptiste RICHARDIER, directeur de Handicap International, ces engins de mort ont été disséminés aveuglément dans les zones habitées, dans les champs et les jardins, près des points d'eau et des voies de communication. Et ils tuent ou mutilent plus de 500 personnes par mois. Hommes, femmes, enfants, personnes âgées... nul n'est épargné ». (158(*)) Les mines antipersonnel et les bombes à sous munitions (BASM) représentent un danger permanent pour les populations. Chaque individu, quel que soit son âge, est une cible potentielle. Plus de 8 enfants sur 10 ne survivent pas à leurs blessures. Les mines et les sous munitions non explosées empêchent toute activité économique : les zones à cultiver sont désertées, les infrastructures inutilisables, la circulation peut être restreinte. Irrémédiablement, le pays s'appauvrit. Une conséquence d'autant plus grave qu'un pays sortant d'un conflit n'a souvent pas les moyens d'effectuer lui-même le déminage des zones infectées, ni d'aider les victimes à s'appareiller... En Angola, l'enquête sur l'impact des mines était achevée avant Mai 2007 dans toutes les 18 provinces. Le projet du rapport final a identifié une contamination aux mines dans 1.968 localités et a conclu que quelques 2,4 millions des personnes avaient été touchées. (159(*))
En 2006, comme dans les années précédentes, les civils représentaient les ¾ des victimes recensées, dont 34% d'enfants, presque des garçons. (160(*)) Quelques 24% des victimes étaient des militaires et les facteurs qui ont augmenté le nombre des victimes est sans doute les conflits en répétition. Des activités sont actuellement menées dans plusieurs pays qui sont touchés, tels l'exemple de la RDC avec UNMACC de la MONUC. (161(*))
Parmi les missions dévolues à la MONUC, nous portons : 3) La conduite d'actions d'urgences de lutte antimines. 1) Le support de la MONUC dans sa mission de maintien de la paix ; 3) L'assistance au profit du Gouvernement national et le transfert des compétences. En plus des deux structures existantes (le quartier général à Kinshasa et un quartier général régional pour le Sud - Est à Lubumbashi), le MAG a établi un nouveau quartier général régional pour l'Equateur, à Mbandaka. Le MAG a conservé sa base de terrain déjà bien établie à Pweto, au Katanga, et a implanté d'autres bases opérationnelles temporaires dans ses zones d'activités, telles que requises. (162(*)) Le MAG a identifié le besoin continu d'une présence en Equateur en explorant le système étendu de rivières et les communautés habitant cette région. Plusieurs autres provinces de la RDC ont également besoin des services de déminage humanitaire, de sensibilisation et de destruction des armes légères et de petit calibre. Avec le soutien de divers bailleurs présentement et dans le futur, MAG travaille pour « la consolidation de la paix et la reprise de la vie quotidienne avec un risque minimal posé par l'héritage des conflits ». (163(*)) 1) Les Interventions d'urgence, missions de développementDans les situations d'urgence, en cas de conflit ou de catastrophe naturelle, Handicap International porte secours et assistance aux populations vulnérables, handicapées, déplacées ou réfugiées. Sur le terrain, elle mène des actions de développement dans les domaines de la santé, de la prévention, de l'insertion sociale et économique (accès à l'éducation, à la formation professionnelle, à l'emploi, au sport, à la culture et aux loisirs). Handicap International soutient également les associations locales de personnes handicapées. L'association intervient dans près de 60 pays, sur 240 projets. 2) La militance sur la scène internationale L'association tire de son action en faveur des personnes vulnérables une expertise et un savoir-faire qui lui permettent de militer au niveau national et international, pour une meilleure prise en compte des personnes handicapées dans les projets et les politiques de développement. Son objectif : défendre et promouvoir l'accès aux droits fondamentaux pour les personnes handicapées. L'Handicap International est notamment engagée dans le combat contre les mines antipersonnel et les bombes à sous munitions. Cofondatrice de la Campagne internationale pour interdire les mines (IBCL), récompensée en 1997 par le prix Nobel de la Paix, elle est aujourd'hui un acteur reconnu du lobbying international. En 2003, elle s'est investie dans une nouvelle campagne visant l'interdiction des bombes à sous munitions.
La Commission nationale de lutte contre les mines antipersonnel de la RDC a été créée le 6 mai 2002. En plus de la coordination de toutes les activités contre les mines, ses tâches comprennent le développement d'un plan d'action, la rédaction des rapports de transparence prévus par l'Article 7, la promotion de la compréhension du Traité d'interdiction des mines, la mobilisation de l'expertise et de l'aide internationale et l'éducation du public aux dangers des mines. Cependant, cinq années de guerre ont entravé la capacité de la RDC à élaborer un plan d'action contre les mines. Sous couvert de la Résolution 1291 du Conseil de sécurité de l'ONU (année 2000), la MONUC a établi un Centre de coordination des actions contre les mines (MACC) à Kinshasa et un bureau régional MACC à Kisangani, en février 2002. Point focal pour l'action contre les mines en RDC, le MACC doit apporter son expertise à la MONUC, aux autorités nationales et à la communauté humanitaire à travers la coordination et l'assistance pour la mise en oeuvre des activités d'action contre les mines. Ses objectifs fondamentaux sont d'entretenir, de développer et de maintenir un système d'information fiable sur les mines/munitions non explosées, basé sur l'IMSMA (Information Management System for Mine Action), Système de gestion de l'information pour l'action contre les mines); de déployer plusieurs équipes d'études mobiles pour effectuer des enquêtes en urgence; pour mettre en oeuvre les activités urgentes d'actions contre les mines et pour aider l'UNICEF à développer une campagne de prévention concernant l'ensemble du pays. De mai à décembre 2002, le MACC a rassemblé plusieurs rapports relatifs aux mines provenant de plusieurs organisations qui furent enregistrés dans le module « zones dangereuses » de l'IMSMA. Ce module a été utilisé pour la rédaction du formulaire C attaché au rapport de transparence prévu par l'Article 7 et daté du 30 avril 2003. Tous ces rapports exigent une vérification, une des tâches clés du MACC en 2003. Le 29 janvier 2003, les autorités de la RDC ont délégué le pouvoir d'accréditation des ONGS actives dans l'action contre les mines et le contrôle de la qualité du déminage au MACC. (164(*)) A l'occasion du troisième anniversaire de la
commémoration de la journée de sensibilisation au danger des
mines et de l'assistance à la lutte antimines qui s'est
déroulée à l'Hôtel Memling de Kinshasa, où
une cérémonie haute en couleur a été
organisée sous la supervision du Centre de coordination de la lutte
antimines au Congo (UNMACC), une structure des Nations Unies., le ministre
d'Etat à l'Intérieur Denis KALUME NUMBI a, quant à lui,
annoncé la mise en place par le Gouvernement congolais, à travers
son ministère, d'un point focal national chargé de la
coordination de toutes les questions ayant trait à la lutte contre les
mines et les engins non explosés en RDC. Bénéficiant à quelque 500.000 personnes risque, l'UNICEF a formé 150 formateurs en sensibilisation aux dangers des mines (MRE), renforcé la capacité des MRE des ONG internationales et nationales, mis le MRE à la disposition des communautés touchées par les écoles, les églises et autres structures communautaires, et fourni une assistance technique au Gouvernement et aux partenaires gouvernementaux. (166(*)) 2.3. La protection et éducation au danger des mines La Sensibilisation aux dangers des mines a récemment empêché la mort et l'effusion de sang dans la municipalité angolaise de Bairro Luanga. Justino KAHOMBO savait exactement ce qu'il fallait faire après avoir découvert une mine près de son fils de la maison, grâce au programme qu'il a bénéficié à son retour de l'Angola près de vingt années passées comme réfugié dans le pays voisin, la République Démocratique du Congo. La dernière décennie du conflit en République démocratique du Congo (RDC) a donné lieu à quelques 4 millions de décès. Il est estimé que près de 1200 personnes meurent chaque jour en raison des épidémies et des conflits liés à des situations d'urgence. Il y a plus de 1,6 millions de rapatriés enregistrées récemment en République démocratique du Congo, tandis que 1,6 millions de personnes sont toujours déplacées et quelques 40.000 autres abandonnent leurs foyers chaque mois. Maisons, villages, marchés, champs, structures de santé et écoles ont été pillés ou détruits, ce qui entrave l'accès aux services de base et de logement. 25% de la population vivent avec beaucoup moins de 1 dollars US par jour. L'on estime que 8.000 enfants sont toujours avec les groupes armés, tandis que 19.000 enfants ayant quitté les groupes armés exigent la réinsertion sociale. Les mines terrestres et les munitions non explosées touchent près de 3 millions de personnes dans les anciennes zones de conflits. 2.4. Le déminage humanitaire Aux termes du préambule de la Convention, les États parties, déterminés à faire cesser les souffrances et les pertes en vies humaines causées par les mines antipersonnel, se déclarent «convaincus qu'il leur est nécessaire de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour contribuer de manière efficace et coordonnée à relever le défi que représente l'enlèvement des mines antipersonnel disséminées dans le monde». L'obligation d'enlever les mines antipersonnel incombe, en dernier ressort, à chacun des États parties concernés par le problème des mines, conformément aux dispositions de l'article 5. Conformément à l'article 7, chaque État partie doit présenter tous les ans au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies un rapport indiquant: · «Dans la mesure du possible, la localisation de toutes les zones minées sous sa juridiction ou son contrôle où la présence de mines antipersonnel est avérée ou soupçonnée» ; · «L'état des programmes de destruction des mines antipersonnel visés à l'article 5» ; · «Les types et quantités de toutes les mines antipersonnel détruites après l'entrée en vigueur de la Convention» et, · «Les mesures prises pour alerter dans les plus brefs délais et de manière effective, la population au sujet de toutes les zones identifiées conformément au paragraphe 2 de cet article ». 2.4.1. LA RDC La plupart des parties prenantes au conflit en RDC ont mené des opérations de déminage militaire dans le passé pour faciliter le mouvement de leurs propres troupes. Ceci a été le cas en 2002 à Bunia et sur la route Bunia-Nyakunde-Komanda, dans le district de l'Ituri, province Orientale, par l'UPC. En novembre 2002, l'armée a conduit des opérations de déminage à Bowe, dans le couloir de Boende, à Bokungu, dans la Province de l'Equateur. En outre, les opérations à Gemena, Libenge, Zongo et Dongo situé dans le Nord Ubangi, Province de l'Équateur, ont conduit à la destruction de 4047 postes de munitions. Cette équipe a été rapatriée à Kinshasa pour un prochain déploiement de la 1ère Région militaire (Bandundu). Camp Ngashi Visant à prévenir d'autres incidents, l'opération fait suite à une demande des autorités congolaises auprès de MAG. La MONUC a déminé les régions où les observateurs de l'ONU opèrent à Ikela, Kindu et Bunia. A Kindu, les abords immédiats des pistes d'atterrissage de l'aéroport ont été vérifiés comme étant sans mines, par Mechem - (société commerciale sud-africaine de déminage). (167(*)) Mechem a aussi déminé l'aéroport de Manono au Katanga, sous contrat de la MONUC. Le MAG et l'Handicap International Belgique sont parmi les ONGs effectuant du déminage humanitaire en RDC. En 2002, l'équipe de déminage de HIB était composée de 28 démineurs locaux, formés par HIB, d'un conseiller technique et d'un spécialiste de grade supérieur. Trois démineurs additionnels et un mécanicien ont été formés pour utiliser une coupe de végétation appelé Tempest qui réduit de près de 80% le temps nécessaire au débroussaillage dans les zones à végétation dense ou marécageuse. Il est produit au Cambodge par une organisation à but non lucratif, employant des survivants d'accidents par mines. (168(*)) En 2007, le MAG a continué son travail de déminage et de liaison communautaire dans la province du Katanga, et plus précisément dans le triangle Pweto Moba -- Muliru. MAG a continué durant cette période à travailler pour réduire les risques d'accident dans cette région à un moment où le nombre grandissant de déplacés rentrant chez eux augmente la pression déjà existante pour l'accès aux terres agricoles, infrastructures communautaires et espaces d'habitation. Cette capacité d'action pourrait être renforcée si du financement supplémentaire devenait disponible. (169(*)) Les opérations dans la province du katanga ont été soutenues en termes administratifs et logistiques par le quartier général régional de MAG à Lubumbashi. Avec un financement du Gouvernement suédois (ASDI/SIDA), le MAG a établi une nouvelle capacité dans la Province de l'Equateur. Dans le cadre de ce projet d'initialement 12 mois, MAG a recruté, formé et déployé une équipe de déminage et une de liaison communautaire. Cette capacité d'action, se concentrant sur le même type de tâches prioritaires pour la Province du Katanga, sera renforcée, et une base opérationnelle permanente dans l'intérieur de la Province sera établie si le financement devient disponible. Les opérations dans la province de l'Equateur ont été soutenues en termes administratifs et logistiques par le quartier général régional de MAG à Mbandaka. Entre juin 2001 et avril 2003, HIB a déminé 25 756 mètres carrés à Kisangani et dans les zones environnantes: 1 424 mètres carrés à l'école de Mutumbi; 2 764 mètres carrés dans La Forestière et, 21 568 mètres carrés à Kadangba. Un total de 34 mines antipersonnel a été trouvé. Le MAG est devenu la première organisation du genre à remplir une enquête pilote et le dédouanement des projets isolés dans le Sud - Est de la région ravagée par la guerre en République Démocratique du Congo (RDC). Souvent appelé « première guerre mondiale africaine», le conflit implique un large éventail de factions et les forces d'un maximum de dix autres pays. Bien que beaucoup de combats ont maintenant cessé, la RDC demeure l'un des pays les plus pauvres du monde et continue de souffrir des séquelles de la guerre. La destruction des mines terrestres et autres dispositifs explosifs dans la Province du Katanga Les mines terrestres et autres dispositifs explosifs ajouter
à cette souffrance, en particulier dans le sud - Est du pays. Dans le
cadre de l'enquête et de déminage projet, le MAG a invité
toutes les communautés locales à recueillir des informations sur
les dangers encourus par les villageois. Une équipe a ensuite
été envoyée pour effacer les articles, de sorte que la
population locale pourrait prendre une autre étape vers la
reconstruction de leurs communautés. Certaines des zones visitées
sont si éloignées que les villageois ne sont même pas
conscients avait pris fin. 2.4.2. L'ANGOLA L'Angola reste l'un des principaux pays touchés par les mines dans le monde. Près de 2.000 communautés sont contaminés par les mines terrestres et cela influe sur environ 2,4 millions de personnes. Dans la province de Moxico, le MAG a déminé la zone d'opérations, qui contenait une évaluation de 38% du pays très touché, avec un taux de prévalence général de deux fois la moyenne du pays. Le Gouvernement angolais a pris une stratégie globale en place pour éliminer l'obstacle des mines terrestres ; le MAG aide à la mise en oeuvre de cette stratégie dans la Province de Moxico. Comme l'a déclaré CALENGA, "le MAG est un des plus importants partenaires gouvernementaux dans le développement de l'action antimines humanitaire dans l'Est de l'Angola». (170(*)) La carte des provinces les plus touchées par les mines terrestres Pendant les 27 années de conflit, un grand nombre de ponts ont été détruits dans toute la région. En outre, la route elle-même a été considérée comme hautement dangereuse avec de nombreuses mines, munitions et autres restes explosifs disséminés le long des zones de conflit. Les mines terrestres qui jonchent les route les ponts et les autres sites, supposent qu'elles doivent être soigneusement enlevées avant que la construction ne demeure. Ce n'est que lorsque lune région est considérée comme sûre que le MAG et ses partenaires de l'Agence suédoise des services de secours Agency (SRSA) et le Programme alimentaire mondial (PAM) procèdent à la construction de ponts. Depuis plus de 20 ans, les Provinces de Moxico, Huambo, Kwanza Norte, Uige, etc. ont été très combattus et plus contaminées au cours des années de conflits intenses entre les forces du Gouvernement angolais et l'UNITA. Au cours de la lutte contre l'UNITA et les troupes gouvernementales, un des mines terrestres antipersonnel qui été plantées dans et autour des grandes villes. Sans cartes ou des connaissances institutionnelles, les mines terrestres représentent un héritage silencieux de la guerre dans lesdites provinces. Le 1er décembre 2003, le MAG a déployé une équipe d'action contre les mines, financé par la Commission Européenne et les États-Unis avec le Bureau des armes, de suppression et de réduction. Jika a enquêté et effectué les opérations de déminage. De nombreux réfugiés qui rentrent chez eux ne sont pas disposés à passer au cours des processus tels qu'ils étaient préoccupés par le fait que d'autres prennent leurs terres. Le MAG a travaillé en étroite coopération avec la communauté locale au cours de la tâche, et de sorte que les populations locales soient maintenues à une distance de sécurité d'exploitation. Plus de 17 mois plus tard, le 7 mai 2005, le MAG est autorisé de travailler à Bairro, car Jika avait achevée sa tâche. Pendant ce temps, 66.773 mètres carrés de terrain avaint appretés, question de découvrir et détruire les mines terrestres antipersonnel et les éléments de munitions non explosées. À l'heure actuelle, environ 3.000 personnes bénéficient de travaux de MAG. Cependant, avec davantage la population du bairro dans le cadre du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), dans le cadre du processus de rapatriement ; le nombre de bénéficiaires augmente chaque jour. Le MAG équipes allant travailler dans Bairro
Jika. Chaque pion jaune indique une marque D'ici 2012, le MAG cherchera à étendre ses services dans d'autres Provinces de l'Angola pour éventuellement couvrir tout le pays. En 2008, le projet s'étendra dans les Provinces du Bandundu, du Bas Congo, et dans les Kasaï, en RDC. * 149 TERTRAIS, B, Dictionnaire des enjeux internationaux, Ed. Autrement, Paris, 2006, p.69. * 150 http://www.icbl.org/languages/fr/traite * 151 www.icbl.org/fr * 152 BULA BULA, S, Droit international humanitaire, séminaire de formation de cinquantenaire de la déclaration universelle des droits de l'homme, Ed. PUK, Kinshasa, 1999, p.131. * 153 ON'OKUNDJI, O., Droit international humanitaire, Cours inédit, L.2, RI, ULK, Kinshasa, 2007-2008. * 154 Rapport sur l'article 7, formulaire C et annexes, 30 Avril 2003, p.18. * 155 ONU, « Rapport annuel 2002 pour le Programme d'assistance à l'action contre les mines en République démocratique du Congo », disponible sur le site www.mineaction.org (consulté le 1er mai 2003). * 156 HIB, "Zones polluées/suspectées d'être polluées par mines et UXO en RDC", avril 2003. * 157 www.handicap.be., Information données par le personnel de santé du district de Haut Uélé lors de l'évaluation annuelle du système de santé, organisé par l'UNICEF en décembre 2002. * 158 Jean-Baptiste Richardier, directeur de Handicap International, www.handicap-international.org * 159 Rapport 2007 de l'Observatoire des mines, p.40. * 160 Idem, p.60. * 161 ABC des Nations Unies, New York, 2006, p.171. * 162 MAG, Rendre sûr l'accès à la terre, www.magclersmines.org * 163 Interview avec Monsieur l'Assistant de l'Administrateur de MAG à Kinshasa * 164 Décision n° 131/131.10.1/00080/2003 du 29 janvier 2003 ; rapport de l'Article 7, formulaire A, 30 avril 2003. * 165 http://www.digitalcongo.net, 05/04/2008 15:24:07 par Célestin LUTETE / MMC * 166 www.unicef.org * 167 Source : HIB, "Rapport sur la situation des mines/UXO à Kindu, province de Maniema," janvier 2003, p. 5 * 168 Source : Rapport 2002 de l'Observatoire des mines, p. 201. * 169 Source : MAG, Rapport confidentiel 2007. * 170 www.magclearsmines.org |
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