CONCLUSION GENERALE
Le Marché A Terme International de France (MATIF) a
été bien sûr le marché financier choisi pour le
déroulement de notre travail. Le but de cette étude est
d'analyser l'efficience du contrat d'option notionnel du MATIF.
A cet effet, la conciliation entre les notions
théoriques et pratiques ont été nécessaire, en vue
de déterminer, sur base des tests statistiques, l'efficience du
MATIF.
Ce travail a su répondre aux quatre débats
prônés par l'ingénierie financière à
savoir :
- à quoi servent les marchés financiers et quels
rôles jouent les acteurs ?
- à quoi servent les différends actifs et
produits financiers négociées ?
- quel est le principal instrument de garantie ?
- ce marché est-il efficient ?
Le MATIF, marché hautement informatisé, est un
marché de spéculation et de négociation. Il a su au fil
des années se classer au rang des meilleurs tel que le Chicago Board
Options Exchange. (CBOE).
Les actifs et produits financiers négociés ont
pour but, soit la négociation, soit la pure spéculation.
Plusieurs acteurs, tels que les arbitrages, profitent des
déséquilibres du MATIF pour s'en mettre plein les poches
grâce à ces instruments. Le produit le plus négocié,
sur le MATIF, avec 65.000 contrats traités quotidiennement, est sans
doute l'option notionnel du MATIF. C'est ainsi que la majeure partie de notre
travail est d'analyser son efficience.
Deux voies ont été
exploitées à savoir le test à partir du
modèle de Whaley et le test de relation d'arbitrage c'est à dire
sans se référer à un modèle de valorisation
quelconque.
Les résultats des tests à partir du
modèle de Whaley rejettent notre hypothèse de recherche
(marché efficient). L'utilisation du test t de student, confirmé
grâce à l'homogénéité des variances Fobs
(1,00) < F0,95 (3,3) = 9,28, a donné un montant u n'appartenant pas
à l'intervalle de décision [91,34 ; 92,36]. Sous ce
modèle, le test t de student infirme notre hypothèse de
recherche.
Toutefois, des facteurs importants dans la mise en place de
certaines stratégies n'ont pas été pris en
considération à savoir les coûts de transaction et
l'effet volume. La prise en compte de ces facteurs peut remettre en cause les
résultats empiriques. Il est donc indispensable de mener encore des
recherches empiriques tenant compte des contraintes auxquelles sont soumis les
intervenants sur le marché.
Affirmer directement que le MATIF marché à terme
international de France est inefficient, serait faire fausse route. Ce rejet de
l'hypothèse de marché efficient peut être dû à
l'utilisation d'un modèle inadéquat. Des extensions de ce
modèle seraient donc bienvenues et permettraient aux praticiens de mieux
évaluer l'efficience de ce marché.
Par contre, sans modèle de valorisation, le
marché est efficient cela est sans doute dû au fait que nous avons
contourner les modèles de Black et Whaley qui constituaient une entorse
à l'efficience. En effet, les modèles d'évaluation des
actifs financiers : Whaley et Black amoindris les options Calls et Puts de
99,98% soit 67628,342. Un tel amoindrissement n'est guère
tolérable.
Ainsi, de nouveaux modèles d'évaluation des
actifs financiers seraient les bienvenus. Ils devront tenir compte des taux
d'intérêt sans risque qui équivaut au Paris Interbank
Offered Rate (PIBOR). Tenir compte du taux veut tout simplement dire le
contrôler, pour en retirer les vraies valeurs des options notionnels du
MATIF.
L'horizon de recherche est ouvert à nos jeunes
frères scientifiques de l'Université Protestant au Congo
(UPC).
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