1.2 SYNTHESES
1.2.1 La pliométrie et la force
Nous ne nous attarderons pas sur le fonctionnement de la
pliométrie ou de la force, leurs différentes conceptions
étant maintenant bien connues de tous.
Rappelons cependant pour la pliométrie joue avec
l'élasticité musculaire des muscles par laquelle une contraction
concentrique utilise l'énergie d'une contraction concentrique
réalisée immédiatement avant (cycle étirement -
raccourcissement). Si cette méthode était principalement
destinée au développement de la détente pour les sports
avec une dominante verticale, il est apparu que la pliométrie est
à elle seule une méthode de développement de la force
maximale, avec des adaptations transférables à des mouvements
horizontaux.
Le schéma suivant proposé par G.Cometti
résume les conséquences d'un travail en pliométrie
En ce qui concerne les techniques de force il correspond au
travail traditionnel réalisé en salle de musculation avec charge
lourde et en ce qui nous concerne le demi-squat. Cependant au contraire du
bodybuilding nous sommes à la recherche de la force maximale, sans
hypertrophie, ni prise de masse.
1.2.2 L'éléctrostimulation
Dans cette partie nous allons développer le partie sur
l'éléctrostimulation avec dans un premier temps une
définition de celle-ci puis une explication plus
développée de ce système de développement
musculaire.
1.2.2.1
Définition
L'éléctrostimulation (ES) est un
procédé qui consiste à stimuler artificiellement un groupe
musculaire en série dans un circuit électrique.
Elle a pour but de reproduire des efforts musculaires
spécifiques normalement initiés par le cerveau pour faire
travailler un muscle et améliorer la performance générale
du sujet
Ce procédé permet de stimuler les fibres
nerveuses et générer un potentiel d'action afin de reproduire les
effets d'une contraction volontaire.
Les effets d'une séance
d'éléctrostimulation peuvent être très variables en
fonction des objectifs recherchés. C'est une technique adaptée
à différents types d'exercices de musculation, tels que
l'échauffement, l'endurance, la récupération, la force, le
raffermissement, la tonification, le body Building ou la relaxation.
1.2.2.2 Principe
L'éléctrostimulation consiste à envoyer
de très faibles et très courtes impulsions électriques aux
fibres nerveuses au moyen d'électrodes positionnées sur la peau.
La stimulation des nerfs moteurs provoque un travail musculaire, qui
dépend du programme de stimulation choisi et de la position des
électrodes.
Lors de la stimulation électrique percutanée
d'un muscle sain, les fibres musculaires ne sont pas recrutées
directement (car les fibres nerveuses sont plus sensibles du fait qu'elles
possèdent un seuil d'activation plus bas que les fibres musculaires).
L'excitation des fibres nerveuses va dépendre de
l'intensité et de la durée de la stimulation. Pour qu'une fibre
nerveuse soit stimulée, il faut que l'intensité du courant soit
supérieure à un certain seuil. Pour chaque intensité
supérieure à ce seuil, correspond une durée minimale
d'application du stimulus électrique et en dessous de laquelle aucun
potentiel d'action n'est déclenché.
L'intensité de stimulation et sa durée minimale
d'application sont liées par la loi de WEISS, d'équation : I = Rh
(Cr / t + 1)
Les termes « Rh » et « Cr » sont
constants et représentent respectivement la rhéobase et la
chronaxie. Ces 2 grandeurs caractérisent l'excitabilité d'un
nerf.
La rhéobase est l'intensité du courant
au-dessous de laquelle la stimulation électrique n'est jamais effective,
quelle que soit la durée du courant.
La chronaxie correspond au temps pendant lequel doit
être appliqué une intensité double de la rhéobase
pour déclencher un potentiel d'action, « t »
représentant la base de temps. Une cellule est d'autant plus excitable
que la chronaxie est courte. Celle-ci est de l'ordre de 0.3 ms pour des fibres
nerveuses myélinisées, de 0.5 ms pour des non
myélinisées et comprises entre 0.25 et 1 ms pour des fibres
musculaires striées squelettiques (Mercier et coll. dans Maitre,
2000).
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