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La gestion des ressources en eau dans le bassin conventionnel du Lac Tchad: état des lieux et perspectives

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par Mbodou Mbami ABDOULAYE
Université de Limoges - Master 2 en droit international de l'environnement 2006
  

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B-LE COMMERCE ET LES AUTRES ATOUTS

Bien que la région du lac Tchad soit considérée comme étant une zone d'échanges et de commerce, La CBLT ne s'est jamais fixée des objectifs relatifs à la coopération commerciale. Comme nous l'avions indiqué plus haut, la politique menée par la CBLT se résume essentiellement à la mise en valeur du bassin conventionnel et à la protection des écosystèmes dudit bassin. Ainsi, le domaine de relation commerciale était abandonné à d'autres organisations sous-régionales, notamment l'Union Douanière et Economique de l'Afrique Centrale (UDEAC) qui fût créée par le traité du 8 décembre 1964 entre le Cameroun, le Congo, le Gabon, la RCA et le Tchad ; à laquelle adhéra la guinée équatoriale en 1984 et la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), instituée par le traité de Libreville de 1983, qui regroupe outre les Etats de l'UDEAC, l'Angola, le Burundi, le Rwanda, Sao Tomé et principé et Zaïre.

Toutes ces organisations sous-régionales ont pour but de renforcer la coopération dans le domaine commercial pour une intégration économique en libéralisant les échanges. Faute des résultats escomptés, l'UDEAC a été remplacée en 1999 par la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l'Afrique Centrale (CEMAC) qui se fixe des objectifs plus ambitieux pour atteindre une vraie intégration économique sous-régionale.

Outre ces organisations sous-régionales, il existe des accords bilatéraux entre certains Etats de la CBLT qui traitent d'un problème commercial spécifique27(*).

Il s'agit de l'accord de 1963 entre le Nigeria et le Cameroun et de l'accord de 1978 entre le Tchad et le Nigeria relatif à la limitation des quotas d'exportation de bétail sur pieds.

En dehors de toute structure légalement mise en place par la CBLT, les activités commerciales ont connu un développement exceptionnel. L'essentiel de ces activités étaient axées autour de l'exportation du poisson fumé par les commerçants des Etats membres vers le Nigeria, l'importation à partir du Nigeria de certaines marchandises (pagne, sucre, farine, hydrocarbures, etc.) par les autres pays membres, de l'exportation par le Tchad et le Niger du bétail vers le Nigeria et le Cameroun.

Au vu des échanges effectués dans la sous région, le Nigeria demeure le principal fournisseur des pays riverains du bassin en produits manufacturés.

En plus de l'importance du commerce dans la région, l'extraction du natron dans la partie Tchadienne et la présence de l'algue bleue (spiruline) et du pétrole constituent des atouts d'une grande importance pour l'avenir de cette région.

Cette lueur d'espoir relative à la richesse du sous-sol du bassin Tchadien ne peut en aucun cas occulté la menace actuelle qui pèse sur l'environnement et l'écosystème du lac. Cette menace impose de prendre des mesures urgentes pour une protection maximale du milieu naturel afin de sauver le Lac Tchad.

* 27 Yokabdjim Madjiguim, op.cit., p.285.

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