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Croissance urbaine et gestion des infrastructures et équipements marchands à Dakar: cas des nouvelles centralités commerciales

( Télécharger le fichier original )
par Seydou KAMARA
Université Gaston Berger de St Louis - Maîtrise 2008
  

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Chapitre II : Acteurs intervenant dans la gestion des nouvelles

centralités

I.

Acteurs institutionnels

La gestion des équipements marchands est une compétence dévolue aux

collectivités locales depuis la loi 96-07 du 22 Mars 1996 portant transfert de compétences aux

régions, communes et communautés rurales. De ce fait, les collectivités locales qui ont des

centres commerciaux dans leur périmètre communal se doivent d'élaborer des stratégies de

gestion afin de mettre les populations et promoteurs sous de meilleurs auspices.

1. La ville de Dakar

La ville de Dakar est très active dans la gestion des équipements marchands dans son

périmètre communal.

Ainsi, son outil de gestion demeure la Division des Halles et Marchés (DMH). C'est un

service chargé de la gestion des équipements marchands de la ville de Dakar. Elle est chargée

de coordonner les activités des commerçants et autres promoteurs privés. Aussi, elle initie des

projets de construction de centres commerciaux (Pétersen, HLM, Colobane, Quatre C, etc.) et

de réhabilitation des marchés.

Par conséquent, la DHM renseigne sur les demandes d'attribution des cantines

(Pétersen, Colobane, Quatre C, etc.), veille à la propreté et à la sécurité des marchés et

contrôle la perception des droits et taxes ainsi que son évolution, compte tenu de la correction

des surfaces nouvellement occupées (Cas de Pétersen où l'Etat a cédé le terrain à la mairie de

Dakar).

Toutefois, il urge de mentionner que l'intervention de la ville de Dakar au niveau des

centres commerciaux est quasi inexistante, du fait que ces derniers sont gérés par des privés

(Sociétés de gestion) qui respectent d'ailleurs toutes les législations de l'Etat et de la mairie.

Mais, la ville de Dakar détient néanmoins la majorité des actions dans les complexes

commerciaux de Pétersen et de Colobane, et elle détient 33% des actions dans le centre

commercial les Quatre C. Ce qui du reste est conforme au code des Collectivités Locales sur

la création des établissements publics locaux et participation à des sociétés à participation

publique ou à des entreprises privées.

Seydou KAMARA

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Croissance urbaine et gestion des infrastructures et équipements marchands à Dakar : Cas des nouvelles

centralités commerciales

2. Les communes d'arrondissement

Une des innovations de la réforme de l'administration locale au Sénégal est la

création de communes d'arrondissement.

Ces catégories particulières de communes sont prévues à l'article 77 du Code des

Collectivités Locales qui prévoit que : « les grandes communes peuvent être érigées par décret

en communes d'arrondissement ». La commune d'arrondissement est dotée de la personnalité

morale et de l'autonomie financière.

Et en ce qui concerne la gestion des équipements marchands, les communes

d'arrondissement de la ville de Dakar sont totalement absents du fait des conflits de

compétence et leurs attributions.

De ce fait les communes d'arrondissement ne bénéficient pas des retombées générées par les

centres commerciaux qu'elles abritent, ce qui explique un désintéressement assez visible de

celles-ci.

Même si on note une certaine emprise des centres commerciaux par les opérateurs privés, les

communes d'arrondissement devront jouer un rôle important dans la gestion de ces nouveaux

équipements marchands.

3. Autres acteurs

Dans chaque centre commercial, les populations riveraines (c'est-à-dire les personnes

résidant aux alentours des centres commerciaux de la ville de Dakar) et autres usagers (c'est-

à-dire les personnes qui utilisent fréquemment les centres commerciaux) ont des points de vue

différents en matière de gestion sur tous ce qui touche aux nouvelles centralités commerciales.

Ainsi, pour que cette dernière soit parfaite, il est nécessaire d'impliquer tous les acteurs dans

les différentes étapes du processus de développement des centres commerciaux.

De ce fait pour mieux percevoir les avis des uns et des autres, nous avons établi des

questionnaires et guide d'entretien que nous avons distribués à toutes les catégories d'acteurs.

La plupart des résultats que nous présentons ici sont issus du dépouillement des

résultats des enquêtes que nous avons effectuées auprès de ces acteurs.

Seydou KAMARA

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Croissance urbaine et gestion des infrastructures et équipements marchands à Dakar : Cas des nouvelles

centralités commerciales

Dans ce contexte, des enquêtes effectuées sur un échantillon de 150 personnes résidant aux

alentours des centres commerciaux (Touba Sandaga, Pétersen, Colobane) révèlent des

problèmes causés par ces derniers.

De plus, les usagers ne sont pas en reste, eux qui sont plus indiqués à apporter un

pont de vue sur la gestion de manière globale des centres commerciaux.

En ce qui concerne l'appartenance ethnique des enquêtés, nous avons les résultats suivants :

Tableau 12 : Répartition ethnique des enquêtés

Populations

Ethnies

Wolofs

Peuhls

Sérères

Etrangers

Autres

Total enquêtés

Riverains

Usagers

Total

33

15

17

20

13

100

26

22

24

12

16

100

59

37

41

32

29

200

Source : D'après enquêtes de Seydou KAMARA, 2007

Ethnies

Graphique 7: Répartition ethnique des enquêtés

Répartition ethnique des enquêtés

35

30

25

20

15

10

5

0

Riverains Usagers

Populations

Wolofs

Peuhls

Sérères

Etrangers

Autres

Source : D'après enquêtes de Seydou KAMARA, 2007

Seydou KAMARA

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Croissance urbaine et gestion des infrastructures et équipements marchands à Dakar : Cas des nouvelles

centralités commerciales

L'analyse de la graphique montre que la population ethnique de la ville de Dakar

est essentiellement composée de wolofs avec environ 60% des enquêtés (usagers, riverains).

Les sérères viennent en seconde position avec 20% des enquêtés. Cette situation s'explique

par le fait que dans les alentours des centres commerciaux, les riverains sont plutôt des sérères

qui viennent de l'exode rural. Les quartiers habités sont, Niayes Thiokers, Rail Bi, etc.

Aussi, il faut noter que la courbe des usagers montre que les wolofs, Sérères et Peuhls se

tiennent de très près d'où une utilisation des centres commerciaux par les populations locales.

Toutefois, il urge de mentionner que ceux que nous avons rencontrés sont des célibataires

avec près de 70% des enquêtés (usagers, riverains)


· Avis des usagers

Le nombre de personnes interrogées est de 100 usagers. Ils ont été choisi au hasard

dans quatre centres commerciaux de la ville de Dakar (Touba Sandaga, Sicap Plateau, Quatre

C, Pétersen.) ce sont des acheteurs soit habituels soit occasionnels dans ces nouvelles

centralités. Ils ont soulevés des problèmes et naturellement préconisés des solutions. Ce

tableau est une synthèse des résultats :

Tableau 13 : Avis des usagers sur les centres commerciaux

-

-

-

-

-

-

-

-

Problèmes rencontrés

Exiguïté des boutiques

Insuffisance de l'accueil

Inexistence de panneau d'indication

dans certains centres commerciaux

Trop de courtier devant les boutiques

Pollution sonre

Etroitesse du parc automobile

Monotonie des produits rencontrés

Ce n'est pas réservé aux individus à

revenus moyen ou faible

-

-

-

-

-

-

Solutions préconisés

Augmenter la surface des boutiques

Mettre un service d'ordre de qualité

Instauration des panneaux

d'orientation

Diminuer la musique intérieure

Augmenter et moderniser le parc

automobile

Vendre des produits alimentaires voire

des denrées de première nécessité

(Riz, Huile, Légumes, etc.)

Source : D'après enquêtes de Seydou KAMARA, 2007

Seydou KAMARA

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Croissance urbaine et gestion des infrastructures et équipements marchands à Dakar : Cas des nouvelles

centralités commerciales


· Avis des riverains

Dans cette rubrique, les enquêtés sont au nombre de 100. Ils sont trouvés dans des

maisons situées autour de certains centres commerciaux. Les résultats obtenus sont

comprimés dans le tableau ci-dessous qui constitue une synthèse des problèmes et des

solutions et suggestions proposées.

Tableau 14 : Avis des riverains sur les centres commerciaux

-

-

-

-

-

Problèmes rencontrés

Beaucoup de dommages durant les

constructions (poussières, bruits,

etc.)

Difficultés de mobilité aux alentours

des centres commerciaux

Pollution sonore durant les périodes

de grandes fêtes (Tabaski, Korité,

Noël, Fin d'année, etc.)

Occupation illégale de l'espace

Encombrement par les camions à

containers

-

-

-

-

-

Solutions préconisés

Mettre des fonds pour payer les

dommages

Rendre fluide la circulation

Organisation du secteur informel

Organiser les commerçants qui sont

aux alentours

Interdiction de stationnement des

containers durant la journée devant

les centres commerciaux

Source : D'après enquêtes de Seydou KAMARA, 2007


· Avis des acteurs du secteur commercial

Le rôle que doivent jouer les acteurs du secteur commercial dans la gestion des

nouvelles centralités commerciales reste primordial. De ce fait, ces derniers se regroupent

dans des structures syndicales comme l'UNACOIS par exemple. La naissance de cette

organisation remonte en novembre 1989, lorsque des opérateurs économiques nationaux

décidèrent de créer un cadre pour défendre leurs intérêts et revendications, estimant qu'ils

22

étaient victimes des pratiques abusives de l'Etat . Ainsi, l'union s'est imposée comme un

acteur de développement et un recours pour les masses populaires qui s'activent dans le

commerce pour financer leurs activités. En ce sens, Ils sont les principaux concernés par le

bon fonctionnement des centres commerciaux.

Aborder donc la question de la gestion des centres commerciaux implique de recueillir les

avis des principaux animateurs du commerce.

Pour ce faire, nous avons interrogés 50 grands commerçants et opérateurs

économiques. Ce qui nous, a permis de recueillir leurs difficultés et leurs solutions qu'ils

préconisent.

22

SARR CH., DIOP M., KANE O. (2003) « Les moodu moodu »: du rural aux centralités urbaines, l'étirement

d'une longue mutation, in revue sociologie sénégalaise UGB n°6 Janvier 2003 pp 157-181

Seydou KAMARA

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Croissance urbaine et gestion des infrastructures et équipements marchands à Dakar : Cas des nouvelles

centralités commerciales

Mais pour avoir un aperçu sur ces personnalités nous avons produit le tableau ci-dessous

montrant la répartition de ces acteurs selon l'âge.

Tableau 15: Répartition des acteurs du commerce selon l'âge

Tranches d'âge

Nombre

Pourcentage

- 25 ans

6

12

Entre 25 et 45 ans

15

30

+ 45 ans

29

58

Total

50

100

Source : Seydou KAMARA, 2007

L'analyse de ce tableau montre nettement que les acteurs du secteur du

commerce sont des personnes d'âge avancées, car on a noté 58% d'entre eux ont plus de 45

ans, les 30% ont entre 25 et 45 ans, et seulement 12% ont moins de 25 ans.

Cette situation s'explique une carence d'emploi des jeunes une faible insertion de ces derniers

dans le secteur du commerce. Les rares personnes enquêtées nous ont affirmées que c'était le

père qui leur a légué les biens ou ils gèrent pour le père.

Par ailleurs, il faut noter que les acteurs du secteur ont soulevé des problèmes et préconisé des

solutions sur tout ce qui a trait au bon fonctionnement des centres commerciaux.

Ainsi, le tableau suivant comprime les résultats issus du dépouillement des

informations données.

Tableau 16 : Avis des acteurs sur les centres commerciaux

-

-

-

-

-

-

-

Problèmes rencontrés

Exiguïté des cantines

Cherté des cantines

Nombreuses taxes et redevances à

payer

Difficulté de mobiliser des fonds sur un

problème social

Faible implication des organisations

syndicales dans le commerce comme

l'UNACOIS

Conflits avec les acteurs du secteur

informel

Conflits entre opérateurs à travers les

structures syndicales UNACOIS et

UNACOIS/DEF

-

-

-

-

-

-

Solutions préconisées

Elargir la surface des boutiques

Diminuer le prix des boutiques

Forte implication des collectivités

sur la gestion des centres

commerciaux

Réunification de la centrale

syndicale

Réguler le secteur informel

Création de mutuel au sein de

chaque centre commercial

Source : D'après enquêtes de Seydou KAMARA, 2007

Seydou KAMARA

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Croissance urbaine et gestion des infrastructures et équipements marchands à Dakar : Cas des nouvelles

centralités commerciales

II.

Promoteurs et Bureaux de gestion des nouvelles centralités

commerciales

Les infrastructures et équipements marchands fournissent aujourd'hui des

ressources financières et beaucoup d'autres avantages pour les administrations centrales et

locales.

Ce faisant, la gestion de ces équipements demeurent être le souci des autorités et les

promoteurs privés investissant dans ce domaine.

De ce fait, des bureaux et sociétés de gestion sont nés, à cet effet, pour apporter un coup de

main à ce secteur économique tant convoité par les acteurs économiques.

1. Promoteurs immobiliers

Le promoteur immobilier est un offreur d'espaces construits ou à construire. De nos jours,

c'est lui qui initie le processus de l'offre nouvelle en immobilier. Son expertise, sa

connaissance des opportunités du côté de la demande et son contrôle de la ressource première,

le terrain, en font l'agent majeur du marché immobilier, celui qui sert d'intermédiaire obligé

entre les autres acteurs.

Au Sénégal, la plupart des promoteurs immobiliers sont de petites et moyennes entreprises

dirigées par d'importantes personnalités de l'Etat, du commerce, du show biz, etc. ils ont peu

d'employés et peu d'investissement, mais ils ont la capacité de trouver le financement

nécessaire auprès des institutions bancaires.

Le terme de promoteur immobilier a été inventé en 1954 dans l'entourage Fernand

POUILLON pour désigner ce qu'on appelait auparavant des « monteurs d'affaires

immobilières ». L'intense construction de logements soutenue par le gouvernement d'alors et

la spéculation immobilière qui l'accompagna consacrèrent le personnage et le terme.

2. Bureau de gestion

La création de sociétés ou bureaux de gestion sert de référence pour tout ce qui est

relatif à la gestion des centres commerciaux et autres équipements marchands.

Ils ont été mis en place pour aider, guider, et conseiller les usagers des centres commerciaux.

Pour cela, ils assurent la coordination des programmes de mise en place de ces centres, la

vente ou la location des espaces commerciaux.

Parmi ces sociétés, nous avons :

23

23

Fernand Pouillon (1912-1986) est un architecte/urbaniste qui fut un des grands bâtisseurs des années de

reconstruction après la Seconde Guerre Mondiale en France. Il a réalisé de nombreux équipements et bâtiments

publics

Seydou KAMARA

80

Croissance urbaine et gestion des infrastructures et équipements marchands à Dakar : Cas des nouvelles

centralités commerciales


· La SOGEDAK (Société de gestion des complexes commerciaux de Dakar) : c'est

une société anonyme de droit privé avec des actionnaires diversifiés dans toutes les

couches économiques, sociales, et politiques. Les actionnaires sont la Ville de

Dakar, la Commune d'Arrondissement de Dakar Plateau, le conseil National du

Patronat (CNP), le Conseil National des Entrepreneurs du Sénégal (CNES),

l'Organisme regroupant des Commerçants des marchés Sandaga et HLM (OCAÏS),

le Groupement des Opérateurs Economiques du Sénégal (GES), le PROMOGES, le

ROES, le RASEF et l'AFAC. Le président de la SOGEDAK est Mr FALL et le

Président du Conseil d'Administration est Mr FAYE. Tous ces postes sont

politiques car la ville de Dakar est actionnaire majoritaire. Cette société gère

exclusivement le complexe commercial de Pétersen. Son siège se situe à l'Avenue

Pétersen.


· Le CCBM (Comptoir Commercial Bara Mboup) : c'est une entreprise privée dont

le champ d'action est divers. Il va des importations et exportations de produits de

toutes sortes en passant par la construction d'immeubles. De ce fait c'est une

société commerciale anonyme avec un chiffre d'affaires de 35 milliards et dont le

personnel est évalué à 608 agents. Référence en matière de commerce et

d'industrie, la société est organisée en holding comptant une dizaine de filiales

(CCBM electronics, Master Office, Espace Auto, Atlas Voyages, Africa Transit,

Pridoux, SBMA, Saly Eau, Centre Commercial Touba Sandaga) sous la

coordination de l'entité CCBM Holding qui fait office de Direction Générale,

responsable des choix stratégiques et du contrôle du groupe. Son siège se situe au

6 ème étage du centre commercial Touba Sandaga.


· La SICAP (Société Immobilière du Cap Vert) : c'est une société anonyme à

participation publique majoritaire et un capital social de 2 742 640 000 Frs CFA.

La SICAP qui opère depuis 1951 est une société tirant les ressources financières à

son fonctionnement sur fonds propres, par des subventions de l'Etat et par des

emprunts contractés auprès des établissements de crédit. La Sicap, dont le domaine

d'intervention est limité à Dakar, est spécialisée dans les logements à grand et

moyen standing. Elle offre également un type de logement très économique aux

candidats dont les capacités financières sont assez modestes. Par ailleurs, elle a

intégralement réalisé et financé le centre commercial Sicap Plateau qui est un bijou

Seydou KAMARA

81

Croissance urbaine et gestion des infrastructures et équipements marchands à Dakar : Cas des nouvelles

centralités commerciales

dans le domaine commercial. De plus, la Sicap gère le centre commercial via le

bureau installé à l'intérieur du centre.

3. Outils de gestion des centres commerciaux

Défini comme étant l'administration du bien d'autrui avec talent, soin et succès, la

gestion exige la mise en place d'outils et de stratégies afin d'être performant dans

l'élaboration du bilan. Ces moyens et stratégies se structurent autour de la gestion locative, de

la répartition des charges (mise en place d'un contrôle budgétaire à travers la répartition des

charges), de l'analyse de la galerie (vue d'ensemble sur la santé financière du patrimoine)

De ce fait ces outils permettent d'organiser les centres commerciaux avec une

nécessité d'impliquer tous les acteurs intervenant dans le secteur. Et aussi, ils contribuent au

processus de décision de la promotion immobilière privée et de leur influence sur la mutation

du centre ville.

Par conséquent, la mise en valeur de ces outils nécessite une synergie entre les

différents acteurs, ce qui explique des actionnaires diversifiés au niveau de la SOGEDAK.

De plus, ces outils de gestion pourront être utile quant à la facilitation de l'accessibilité

des centres commerciaux, de la coordination de tous les acteurs des centralités commerciales

et l'amélioration du commerce de manière générale dont des dysfonctionnements sont notés

ça et là.

Seydou KAMARA

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway