2.2 REVUE DE LA LITTERATURE
2.2.1 Généralités
Dans la plupart des systèmes de productions agricoles
identifiées dans les pays en développement, l'animal
représente une composante importante. Il peut intervenir comme facteur
de production, comme moyen de production ; comme moyen de capitalisation, comme
gage d'assurance et comme objet de transaction ou facteur de prestige dans les
rapports sociaux.
En effet, hormis le cas où l'animal est utilisé
directement dans le but d'accroître l'efficacité du système
de production (culture, fumier), il n'est le plus souvent qu'associe
indirectement à celle-ci. Or la pression démographique rend de
plus impérieuse la nécessité d'intensifier le
système de production agricole (Branckaert, 1994).
Cependant, si au sein du système de production
agricole, nous prenons la composante élevage comme point de
référence, le système idéal serait celui qui
intégrerait toutes les composantes (Preston et murgeito, 1990).
Par ailleurs, l'intégration des animaux dans les
systèmes agricoles est important si l'on veut utiliser au mieux des
ressources limitées, tel est notamment le cas lorsque l'agriculture est
intensive, en raison des poussées démographiques, si les animaux
de trait son utilisés efficacement, ils facilitent non seulement la vie
de l'homme. Mais, ils améliorent aussi son niveau de vie et de
nutrition. (Branckaert, 1994).
Outre, la forte intégration de l'arbre, le
système de production traditionnel associe l'élevage du petit
bétail (porc, chèvres, mouton et volaille) aux cultures certes,
l'élevage traditionnel à fortement diminuer depuis l'extension de
la culture du café en (1958-1964). Au lendemain des troubles de
l'indépendance et avec la disparition des grands troupeaux de petits
ruminants, le renforcement des haies peu palissage horizontal à l'aide
dans nervures de raphia, et la constitution d'un réseau d'acheminement
du bétail des habitations vers les pâturages ne sont plus
indispensables au faite du système de production. L'élevage n'a
plus la même importance dans toutes les concessions, là où
il a gardé une certaine importance, les risques de conflits avec
l'agriculture sont accrus (Billot, 1994).
En somme, l'intégration de l'élevage et de
l'agriculture semble très bénéfique pour l'agriculture et
éleveurs. Lorsqu'on utilise de la fumure d'origine animale et
énergie animale pour la production agricole. Mais, malgré cet
atout incontestable l'association agriculture et l'élevage créait
souvent des conflits qui génèrent des pertes importantes en
matériel, culture, animal et en vie humaine.
Cependant, il est peu probable qu'on pourra substituer
intégralement la fumure organique aux fumures minérales, mais il
semble important que la recherche se penche sur le degré de
complémentarité en d'autres termes, l'identification de la valeur
fertilisante des différents types de fumure organique permettra aux
agriculteurs, de réduire les coûts des inputs importés.
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