l Conclusion partielle
Constituant un maillon essentiel de la chaîne de
production des entreprises en termes d'approvisionnement en matières
premières et de livraison des biens, le transport (compte propre, compte
d'autrui, location) est autorisé et encouragé par l'Etat
ivoirien. Car ce dernier entend favoriser l'augmentation de la
productivité des entreprises. Cependant lorsqu'on parle de transport, il
y a lieu de voir la proportionnalité entre l'offre et la demande. Pour
le cas de la Côte d'Ivoire, bien que les entreprises de transport tardent
à se moderniser et que les infrastructures routières ne
présentent pas un état de service totalement satisfaisant en
raison de la forte dégradation des chaussées et la proportion
élevée de routes non revêtues, le transport
bénéficie d'un environnement institutionnel favorable, d'un
réseau routier fourni et des moyens(véhicules) de transport
acceptables.
Notre jugement sur le réseau routier se confirme dans
le passage suivant : `'Ce pays s'est doté en 30 ans d'un
réseau routier moderne, jugé comme l'un des meilleurs d'Afrique,
pour répondre, entre autres préoccupations, aux besoins
d'évacuation des produits vivriers''1(*)
Après ces généralités sur le
marché du transport de marchandises en Côte d'Ivoire, voyons
à présent la chaîne logistique (supply chain) qui bien
conçue utilise abondamment le transport et les activités qui lui
sont liées (entreposage, stockage, manutention, gestion des stocks,...)
pour donner satisfaction aux consommateurs.
* 1 ECHUI Aka, Le transport
des produits vivriers en Côte d'Ivoire : enjeux et stratégies
pour le développement, Thèse de Doctorat-Transport, ENPC, Paris,
Juin 1988.
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