2) Lutte
contre la pauvreté
Elle demeure l'un des objectifs fondamentaux des institutions
internationales, au regard de la désastreuse situation de la plupart des
économies mondiales, principalement celles des pays du Tiers - Monde.
Il s'agit d'actionner un ensemble de programmes et d'actions
susceptibles d'améliorer les conditions (la qualité) de vie des
populations.
Elle consiste également en l'octroi des financements
en terme d'encouragement des initiatives privées ayant un impact
réel sur l'environnement local.
La plupart de ces programmes s'intéressent au secteur
informel qu'ils considèrent comme une piste déterminante pour le
ré-décollage des pays du Tiers -Monde.
DAN GALLIN (1999, p.1) affirme qu'« il y a une
théorie élaborée par des économistes
néo-libéraux un peu romantique, qui idéalise le secteur
informel et cherche à faire de nécessité
vertu ».
Selon cette théorie, le secteur informel est une
stratégie de suivie. Il apporterait une solution au chômage, ou au
non-emploi, par la création des micro-entreprises. Dans une
société de libre marché, où les relations de
travail seraient entièrement déréglementés et tous
les contrats de travail seraient individuels, le secteur informel engloberait
l'ensemble de l'économie ».
Nous estimons donc que les formations organisées dans
les centres d'ENF, notamment la formation aux métiers ou l'apprentissage
des initiatives d'autosuffisance, s'accordent parfaitement à cette
option de lutte contre la pauvreté. Elles aident également les
apprenants à intégrer l'économie informelle, laquelle
s'impose comme réalité incontournable.
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