De la manoeuvre des moeurs et du silence des mots dans le lexique françaispar Julie Mamejean Faculté des Chênes, Cergy-Pontoise - DEA Lettres et Sciences du langage 2006 |
p.11 - 61CHAPITRE 1 :Origines, étendues et influences d'un phénomène linguistique citoyen du mondep.62 - 115 CHAPITRE 2 : Des interdictions aux astuces : ligne de conduite du phénomène sociolinguistique qui submergea la France p.116 - 170 CHAPITRE 3 : De limites en excès, la lente décadence d'un système linguistique indestructible CHAPITRE 1 :Origines, étendues et influences d'un phénomène linguistique citoyen du monde I/ Origines et passif du politiquement correctNous allons le constater tout au long de notre étude, le politiquement correct est un fait de langue qui prend différentes formes et différentes nominations selon les contextes et les époques. Dès lors, nous avons choisi de commencer l'analyse de ce sujet par ce qui passe pour être, de façon communément admise, l'ancêtre de ce mouvement : la langue de bois. Afin de cerner plus précisément le principe de politiquement correct, noyau dur de notre sujet, nous avons souhaité établir une assise éclairant ses origines. 1) Jadis, la langue de bois A- Bref récit généalogiquea- une naissance confuse Le politiquement correct est en quelque sorte un principe moral et éthique qui consiste à être vigilant sur l'emploi de tels ou tels mots. Parce que l'on s'entend à dire que les mots ont un double pouvoir, à la fois pour celui qui les prononce, mais aussi pour celui qui les écoute, on ne peut que voir dans l'étude convenue du choix des mots employés, un principe proprement humain. Ainsi, sans pour autant présenter la langue de bois comme l'essence même du politiquement correct, il faut reconnaître ici un de ses antécédents. Si l'origine de cette expression reste incertaine et sujette à quelques polémiques1(*), on peut la pressentir comme un acquis évident du politiquement correct. C'est en nous appuyant sur les travaux de Françoise Thom, probablement l'une des linguistes les plus spécialisées dans ce phénomène, qu'on est à même de préciser que la langue de bois s'est tout d'abord appelé « langue de chêne » - dubovy jasyk en russe- et remonte au 19e siècle : « Elle se constitue définitivement vers 1850 à l'époque où la foi absolue en l'avenir de la science l'emporte sur les supputations métaphysiques ». Selon l'analyse de G.Antoine2(*) c'est durant l'ère bolchevique que la langue de « chêne » se mue en « bois » et sert à baptiser les modes de parler figés, codifiés, propres à l'appareil politique et administratif en place. Marque d'inféodation au régime soviétique, dès les années 1970, la langue de bois s'imprègne de connotations propagandistes qu'elle gardera par la suite. Emprunté par les Tsars de l'époque, le jargon officieux du dit empire va très vite devenir langue officielle, propre à la dictature politique de l'époque stalinienne ; et différents séminaires vont se dérouler sur ce nouveau phénomène (à Varsovie en 1978, à Cracovie en 1981 ...). Cette expression métaphorique à caractère néologique (du moins au début), va prendre tout son sens, bercée par le système d'oppression sur lequel elle repose. Sorte de sous-écriture, de sous-langue (certains diront qui plus est, que ce n'est pas une langue, mais bien un code), elle est un combinat de langage populaire, de stéréotypes et de slogans reflétant une position dogmatique sans rapport avec la réalité vécue. Désignée en Pologne par le terme de nowo-mowa, elle se caractérise par « une défaillance référentielle, un aspect magique » et bien évidemment, par une manipulation de la pensée3(*). b- un statut à part entière La langue de bois, véritable système linguistique, crée une censure des mots qui se dit dans un discours voulu officiel et d'une certaine façon mono-idéologique. Discours étatique en somme qui « impose l'expérience de l'impossibilité de participer au monde du dit pour tout interlocuteur qui ne le répète pas »4(*). La langue de bois a donc cela de fasciste : celui qui ne la parle pas se signale comme un opposant direct. Cette formule propagandiste que certains qualifieront plus tard de « langue monstrueuse » est caractérisée comme l'expliquent très clairement les auteurs du Dictionnaire d'analyse du discours, par différents procédés langagiers : - la désagentivité (effacement de l'agent dans les expressions verbales passives) - la dépersonnalisation (substitut de tournures impersonnelles à des tournures personnelles) - la substantivité (remplacement des syntagmes verbaux par des syntagmes nominaux) - l'épithétisme (multiplication des adjectifs épithètes) - une sloganisation développée - des phénomènes de répétition (frôlant parfois comme nous le verrons avec le politiquement correct, le truisme) D'autres procédés sont également mis en avant et font de la langue de bois une langue ritualisée emplie d'expressions figées et de formules magiques. On comprend alors que la langue de bois use dans tous les cas d'une construction formelle très précise pour tenter d'inculquer au plus grand nombre son contenu idéologique. A l'opposé de l'espérance dont se nourrit l'homme libre, la langue de bois, langue armée, langue piège, n'est qu' « habillée d'autorité » pour citer Charles Péguy. Si l'on regarde de plus près la syntaxe ultra structurée, les figures de style, les répétitions à outrance, créent une violence indirecte : on retient de force, mais de façon inconsciente, le vide de la langue de bois. Discours hypnotique, répété, martelé, la signification des mots est réduite au minimum. Cette langue qui empêche d'exprimer le réel n'a pas d'arrière fond. Langue de « la non-communication et des schémas stéréotypés », elle est pourtant selon A.Grjebine « la langue la plus parlée au monde » 5(*). Cependant, hormis l'omniprésence de sa censure caractéristique, la langue de bois ne diffuse rien comme le note A.Goldschlager : « Par définition la langue de bois ne transmet aucun message mais envahit l'espace sonore et l'occupe pour empêcher tout autre discours de se faire entendre... ne rien dire tout en donnant l'illusion que le message est plein ».6(*) Ici, la langue de bois nous est présentée comme déformant le langage, le détruisant, pionnière d'un état dégradé où elle s'affirme comme langue dictatoriale. B- La Novlangue, prémonition ou résultante de la langue de bois ? Paradoxe intéressant, cet aspect de langue oppressante et refusant toute nouvelle création, a pourtant inspiré l'écrivain Georges Orwell qui, en publiant 1984 en 1948 (1950 pour la France), va procéder en Occident à la première tentative d'analyse de la langue de bois.7(*) En effet, G.Orwell crée une langue fictive, la ou le Novlangue (suivant les traductions), langue avec laquelle la classe dirigeante manipule les classes subalternes. Destinée à supplanter « l'ancilangue vers 2050 » (ou langue commune, quotidienne), la Novlangue est la transposition mythique de la langue de bois. Dans ce roman d'anticipation G.Orwell décrit une Grande-Bretagne post guerre atomique où s'est installé un régime totalitaire (chaque fait et geste est surveillé par un « oeil » géant : Big Brother). L'artisan principal de cette langue est Syme, un personnage qui travaille au « Service des Recherches » au Ministère de la Vérité (Miniver en Novlangue). Son objectif est de créer une langue qui, façonnée par les membres du Parti, devienne instrument de propagande en anéantissant toute forme de pensée individuelle « Nous détruisons chaque jour des mots, des centaines de mots. Nous taillons le langage jusqu'à l'os »8(*). Et si le langage se réduit, la pensée qui n'a plus le pouvoir de se dire entièrement n'existe alors plus ; ce qui n'est pas sans rappeler le dessein de la langue de bois. Perçue comme une simplification lexicale et syntaxique, la Novlangue est en fait destinée à rendre impossible l'expression des idées subversives. Ainsi, toute pensée contraire à celle officielle est interdite. La Novlangue n'aspire pas tant à un unanisme de la parole que de la pensée. Afin d'empêcher les idées gênantes pour l'État en place, les mots susceptibles d'exprimer ces dites idées sont tout simplement supprimer du langage par ce fameux Miniver, responsable de cet appauvrissement linguistique planifié.
La Novlangue repose en fait sur un postulat proche des interrogations de deux linguistes, E.Sapir et B.L.Whorf, à savoir, est-il réellement possible de ressentir quelque chose qu'on ne puisse définir ? Par exemple, peut-on ressentir l'idée même de liberté si on ignore le mot propre à cette idée ? La langue de bois et en son sein la Novlangue gagent que non et donnent alors toute son ampleur à ce leitmotiv du linguiste Ludwig Wittgenstein « les limites de ma langue sont les limites de mon monde ». En imposant le primat du signifiant, la langue impose une vision faussée de la réalité. Devenue moyen de pression, la langue s'auto célèbre en choisissant les lexèmes qu'elle conservera ou reniera. Et par la même, la langue de bois décide des idées, des principes qu'elle admet ou récuse. L'hypothèse Sapir-Worf est ici la preuve de l'existence de la langue comme outil de manipulation. Mal interprétée ou plutôt malhonnêtement utilisée, cette théorie qui affirme que, « ce dont on ne parle pas, on ne le pense pas »9(*), nous confronte à ce que G.Orwell dénonce dans 1984 : puisque la langue modèle la pensée, tout mot absent de la langue anéantit le concept ou la pensée y correspondant. La réduction du domaine de la pensée est donc la visée principale. Le roman de G.Orwell nous pousse céans à envisager un nouveau rapport à la langue. Elle n'apparaît plus comme simple outil de définition, de compréhension. Elle est plutôt présentée comme ce par quoi l'esprit est formaté. Et pour arriver à ses fins, la Novlangue impose des règles précises où champs lexicaux et tournures grammaticales sont annihilés : « La Novlangue détache les mots des choses. Cette stérilisation de l'expérience entraîne dans une langue, une série d'effets : abus de tournures passives et impersonnelles, recours systématique à des abstractions syntaxiques, lexicales ... dont la plus dévastatrice est l'inflation du substantif, moins concret que le verbe, et qui dispense aisément de préciser qui fait quoi ».10(*) Pour cela le vocabulaire de la Novlangue est divisé en trois catégories comme l'explique assidûment G.Orwell : *Vocabulaire A Il permet de fournir un mode d'expression aux idées générales et comprend les mots nécessaires à la vie de tous les jours ( « manger, boire, travailler... »). Composé de mots « communs », le vocabulaire A délimite néanmoins avec beaucoup plus de rigidité, l'aspect sémantique de ces derniers pour les débarrasser de toute ambiguïté ou nuance (évitant ainsi tout avis personnel). Impossible donc d'employer ce vocabulaire à des fins littéraires ou philosophiques. Ces mots sont seulement destinés à exprimer des pensées simples. La destruction des formes est flagrante : le mot « pensée » n'existant plus, seul le verbe « penser » subsiste et fait office de substantif. De même, les adjectifs sont formés par l'ajout du suffixe « able ». Ces méthodes permettent ainsi une considérable diminution du vocabulaire. Pour le mot « bon » par exemple, on le combine avec le superlatif « plus », et plusbon signifie alors « mieux, meilleur » ; à l'opposé on oublie l'inutile mot « mauvais » puisque le sens recherché doit se satisfaire de l'homonyme inbon. Cette méthode souscrit donc à n'employer aucun mots « sales » puisque ici même un mot pouvant être perçu négativement (« mauvais » par exemple) ne l'est plus grâce à sa transformation avec un préfixe conservant un radical qui évoque une idée positive (voir ci-dessus avec inbon). Ce type de déformation qui supprime tout antonyme pur, atteint l'objectif de ne plus ni penser ni parler en termes négatifs. *Vocabulaire B Le vocabulaire B comprend des mots destinés à imposer l'attitude mentale voulue à la personne qui les emploie puisque l'idée fondamentale de cette langue est de supprimer toutes les nuances, afin de ne conserver que des dichotomies qui renforcent l'influence de l'État. Le vocabulaire B se reconnaît essentiellement à des mots composés : « Le mot « bonpensé » signifiait approximativement « orthodoxe ». Il changeait de désinence comme suit : nom-verbe « bonpensé », passé et participe passé « bienpensé », participe présent « bonpensant », adjectif « bonpensable », nom verbal « bonpenseur »11(*). Sur ce même modèle on trouve la doublepensée : « capacité à accepter simultanément deux points de vue opposées et ainsi mettre en veilleuse toute pensée critique ».12(*) La double signification des mots possède le mérite de dispenser de toute pensée spéculative et donc de tout germe de contestation future. Les mots B ne sont pas formés selon un plan étymologique puisqu'ils sont en quelque sorte les néologismes de la Novlangue. Ainsi, comme le soulignait G.Orwell, la plus grande difficulté à laquelle eurent à faire face les compilateurs du dictionnaire Novlangue13(*), ce ne fut pas d'inventer des mots nouveaux mais, en les ayant inventés, de bien s'assurer de leur sens, c'est à dire de chercher quelles séries de mots ils supprimaient par leur existence. Dans ce vocabulaire, d'innombrables mots comme « honneur, justice, moralité, science, religion ... » ont tout simplement cessé d'exister, puisqu'en dépit des quelques mots couvertures les englobant, ils sont en fait supprimés. De même, concernant le domaine sexuel, le crimesex, considéré comme immoralité sexuelle, s'oppose au biensex, la chasteté. Ici, même sans définitions des termes, on comprend pertinemment comment la construction du mot va influencer la pensée. Le crimesex concerne les écarts sexuels de toutes sortes : la fornication, l'adultère, l'homosexualité..., tandis que le biensex évoque les rapports dits entre guillemets normaux entre l'homme et la femme, dans le seul but d'avoir des enfants, et sans plaisir physique. Le manichéisme de la Novlangue se retrouve également dans la composition de certains mots valise, comme par exemple blancnoir, qui désigne finalement tout ennemi ou traître. La précision du sens ou les règles de grammaire sont donc souvent sacrifiées. La Novlangue dont les fins sont politiques, veut surtout obtenir des mots abrégés et courts, d'un sens précis, qui peuvent être rapidement prononcés et éveiller le minimum d'écho dans l'esprit de celui qui parle. *Vocabulaire C Entièrement constitué de termes scientifiques et techniques (mais débarrassés des significations indésirables), l'expression des opinions « non orthodoxes » est presque impossible. Les principes et les buts de la Novlangue sont en fait plutôt simples : ce vocabulaire tripartie permettait de traquer et renier touts mots pouvant évoquer plus ou moins explicitement un concept rejeté par les membres du Parti. L'exemple le plus flagrant étant celui de la suppression du substantif « liberté » qui n'avait plus de raison d'être nommé puisque les libertés politiques, intellectuelles ou autres n'existaient plus. L'adjectif « libre » en revanche avait été conservé « mais considéré comme mot hérétique, il était épuré de toute signification indésirable ».14(*) Création fantasmagorique, écrit fictif, oeuvre prophétique, roman analytique et dénonciateur...peu importe, il y a dans toutes ces possibilités « orwelliennes », quelque chose de magique : « Orwell, visionnaire, avait subodoré les pièges d'une illusion qui consisterait à relooker à coup de sémantique tout ce qui nous fait peur, en nous libérant des malaises de la civilisation ».15(*)
Et c'est précisément sur cette idée que vont se fonder les prémisses d'un mouvement d'un jour nouveau. 2) Le « politically correct » made in USA, le nouvel «American Dream» Si l'idée de surveillance du langage rectifiant les écarts linguistiques commis, naquît aux premières heures dans les pays de l'Est, il y a un demi-siècle environ, sous la forme de la langue de bois, c'est à des milliers de kilomètres, et plusieurs dizaines d'années plus tard qu'émerge un inattendu discours. Concurrent direct de la langue de bois, ce nouveau phénomène baptisé « politically correctness » vole la vedette à la langue dictatoriale de jadis. Si le fond philosophique reste le même, celui d'une maîtrise du langage personnel pour satisfaire une norme collective, l'Amérique, berceau du politiquement correct développe quelques différences avec la langue de bois dans la mesure où il ne se présente plus comme répondant aux besoins d'un pouvoir policier, mais plutôt comme la clef nécessaire à une volonté nouvelle ? Et toute la différence est là. L'idéologie fondatrice est née d'une volonté d'égalité, d'une démarche altruiste. A- Une prise de conscience élitiste
L'expression « politically correct » fut d'abord une plaisanterie, comme tend à l'expliquer une auteure américaine ayant vécu les prémisses du mouvement : « C'était une blague (...) une féministe disait par exemple : `` Tiens ce n'est pas très politiquement correct, mais j'aime bien mettre du vernis à ongles''. Ou un marxiste : `` Ce n'est pas très politiquement correct, mais j'adore les grands restaurants'' »16(*). S'il semble que cette formule soit née chez les féministes américaines dès le début des années 1970, toute une partie des États-Unis va cependant s'enquérir d'une prise de conscience jusque là inexistante, en décidant de se pencher sur les minorités oubliées de l'Histoire (au début notamment les indiens, les noirs, les latinos). L'idée prend alors forme sur les campus universitaires suite aux réflexions communes de professeurs et d'élèves, représentant l'élite intellectuelle : « Dans les universités américaines, toute pensée féministe ou critique de l'establishment ou qui réfléchit à la situation des minorités, a été classée politiquement correcte »17(*). L'université de Harvard, se voulant exemplaire, poussa le zèle à l'époque, en organisant des stages de « political correctness » où on luttait contre toute pensée inadmissible grâce à : « La prolifération endémique à l'écrit des ``scares quotes''...signes d'avertissement ou de prévention signifiant `` mot méchant, risque d'infection sémantique'' »18(*). Fondée sur une pensée humaniste, l'idée sous-jacente était de légitimer les différents peuples qui subissaient une double exclusion, celle de la société, mais aussi celle de la langue, considérée comme plus douloureuse encore. Si le dessein n'est pas le même que celui de la langue de bois, il passe cependant également par une vérification du lexème. Convaincu par cette action qui prend forme dans la langue, des politiques, notamment de gauche, vont s'enrôler aux côtés des intellectuels. * 1 On rencontre diverses attestations de cette expression dans plusieurs langues européennes dans les années 1950, et elle serait même présente, selon la définition donnée dans le Dictionnaire d'analyse du discours, dès les années 1930 en Allemagne et en France. Mais, cette analyse est récusée par G.Antoine à l'Académie des Sciences morales et politiques, « la langue allemande commune ignore « la langue de bois » -de même d'ailleurs que la langue anglaise. Ni l'une ni l'autre ne semble éprouver le besoin de lui trouver un équivalent de réelle notoriété. Quant au français il attendra jusque dans les années 1970 pour lui faire accueil ». * 2 Voir note ci-dessus * 3 À ce sujet, consulter l'art de P. Seriot dans la revue Mots * 4 A. Goldschlager, Laïcité..., p.8 * 5 Le Figaro, mars 2000 * 6 A. Goldschlager, Laïcité..., p.7 * 7 N'oublions pas ici de préciser que la datation de l'apparition de la langue de bois étant incertaine (les hypothèses vont de 1930 à1970), il n'est pas possible d'affirmer de façon définitive que l'oeuvre d'Orwell soit en réaction à ce phénomène. * 8 Extrait de 1984 * 9 J. Karpinski * 10 J-P. Leonardini, Sauve qui peut..., p.118 * 11 Extrait de 1984 * 12 Exemple proposé par Wikipédia.org * 13 Afin que cette langue bénéficie d'une assise réelle, un esprit académique s'en est emparé avec « les 9e et 10e éditions du dictionnaire Novlangue » (1984, G.Orwell) * 14 G. Orwell, extrait de 1984 * 15 J-L. Chiflet, Et si on appelait ..., p.29 * 16 Interview d' Annette Levy-Willard, dans le journal Libération, avril 1995 * 17 Le Monde, février 1993 * 18 www.asmp.fr |
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