III.2.2 Etude comparative de la pratique internationale de
gouvernance
L'étude des structures de gouvernance d'entreprise dans
les différents pays permet d'établir
une distinction entre les pays anglo-saxons où les
marchés financiers jouent un rôle essentiel
et les pays d'Europe continentale et le Japon, où les
systèmes intermédiés sont dominants. On distingue deux
systèmes principaux et un système médian :
a. Le modèle anglo-saxon ou le système
marché
Les pays anglo-saxons présentent la
particularité d'avoir favorisé l'émergence des
marchés financiers et la mise en place de contraintes
légales au développement des institutions bancaires,
notamment en ce qui concerne leur participations dans le capital des
entreprises non bancaires. Le modèle anglo-saxon regroupe les
Etats-Unis, le Canada et le Royaume-Uni qui présentent des similitudes
en matière de gouvernance (Tableau8).
b. Le modèle Germano-Nippon ou le système
réseau
L'Allemagne et le Japon n'ont pas suivi la voie
empruntée par les pays anglo -saxons. Ils ont en effet
favorisé l'émergence d'un secteur bancaire puissant,
notamment à travers le concept de la banque universelle, susceptible
d'aider les entreprises à se financer (Tableau9).
c. Le modèle Français ou le système
Hybride
Entre les systèmes marchés et les
systèmes réseaux, il existe des systèmes de gouvernance
hybrides ou médians. Il s'agit du cas italien et
français. Ce modèle est caractérisé par
l'intervention de l'Etat pour modeler le système de gouvernance
(Tableau10).
47
|
Tableau 8 : Le Système Marché ou le
Modèle anglo-saxon
|
Définition
|
Le système de gouvernance est dit marché si le
contrôle et la régulation s'opèrent à travers le
marché financier par le biais des prises de contrôle c'est
à dire les OPA et par le marché du travail ou des dirigeants .
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Déterminants
du modèle
|
Contexte : après la crise de 1929, un
ensemble de mesures fédérales a été adopté
en vue de
limiter le champ d'activité et la puissance des
institutions financières. Le système en vigueur
préalablement avait des traits en commun avec le système
orienté banque. Suite à la crise, les banques ont
été partiellement tenues pour responsables.
Cadre légal : le Glass Steagall
Act de 1933 puis le Bank Holding Company Act de 1956 ont
formellement interdit aux banques opérant aux Etats-Unis d'avoir
des activités sur les marchés financiers et
d'opérer dans le secteur de l'assurance. Ces lois ont contraint
le développement des banques en séparant les fonctions de
banque commerciale et banque d'investissement et leur interdisant de
participer au capital des entreprises.
Ethique : l'éthique
américaine se résume dans la trilogie : Mérite - Effort
- Résultat77. De surcroît, des valeurs comme la
liberté sont consacrées aux Etats-Unis, d'où
l'importance accordée au marché comme lieu de confrontation
de l'offre et de la demande, réspectant l'autonomie des
consommateurs, reflétant la fonction de préférence des
agents économiques
et déterminant l'allocation des ressources.
|
Structure du
capital
|
- La participation des banques ne peut dépasser 5% du
capital d'une même firme.
- La dispersion de la propriété du capital
(Glass steagall Act 1933).
- L'absence de participations croisées. (La loi antitrust
et le droit fiscal)
Des limitations de même nature ont été
imposées aux investisseurs institutionnels (Fonds
de pension, assurances).
à Au total les conditions d'une forte atomisation de
l'actionnariat se trouvent réunies : des banques de petite taille
locales et très spécialisées, des investisseurs
institutionnels discrets
et passifs, des participations croisées inexistantes.
|
Modalités du
contrôle
|
Contrôle externe : L'OPA, principal instrument
de contrôle externe. La dispersion et la liquidité du
droit de propriété, d'information sur les firmes et de
financement de leurs investissements, propres aux marchés
anglo-saxons expliquent la puissance du contrôle externe dont la
plus caractéristique est l'OPA. Le rachat ou sa menace exerce
alors une fonction de contestation de la gestion pouvant aller jusqu'au
remplacement de la direction.
Contrôle interne : le conseil
d'administration est souvent acquis aux managers. Il est à noter
le fait que beaucoup d'administrateurs sont des salariés
de l'entreprise proches des managers
et ayant un intérêt direct au maintien de
la direction en place. Les autres administrateurs externes à
l'entreprise sont eux aussi nommés par le CEO, moins pour leur
compétence que pour leur fidélité. Enfin le
président du conseil est la plus part du temps le directeur
général de
la firme, il est donc difficile d'obtenir du conseil une
sanction des dirigeants dont les performances seraient jugées
insuffisantes.
Mais il est à noter que certains investisseurs
institutionnels n'hésitent pas à intervenir dans la gestion de la
firme dont ils possèdent des participations significatives.
|
Caractéristiqu
- es
|
§ De nombreuses sociétés cotées
§ Un actionnariat important et éclaté
§ Des marchés de capitaux développés et
liquides
§ Des règles comptables strictes découlant de
la nécessité de transparence de la part des
sociétés
§ Peu de participations croisées entre les
entreprises non financières et entre banques et entreprises non
financières
§ Une faible implication des institutions financières
dans le gouvernement d'entreprise.
|
Avantages
|
§ Menace permanente pour les dirigeants
§ Allocation efficace des ressources
§ Respect de l'autonomie des agents économiques
§ Rôle curatif
|
Inconvénients
|
§ Privilégier le court terme
§ Place centrale de l'information
§ Inciter les dirigeants à mettre en place des
stratégies de fusion - acquisition pour
s'enraciner.
§ Coût de contrôle et de surveillance
§ Risque de non respect de la liberté des agents par
l'intrusion de l'Etat sur le marché
|
77 Mohamed FRIOUI, Cours de Management International
Comparé, DEA Management, FSEG Tunis, 2002.
48
|
Tableau 9 : Système Réseau ou Modèle
Germano-Nippon
|
Définition
|
Le système de gouvernance est dit réseau
si le contrôle est assuré par une banque qui est à la
fois créancière et actionnaire principale de l'entreprise et
aussi par les partenaires de la firme (réseau de participations
croisée et les salariés ou le facteur travail).
|
|
Allemagne
|
Japon
|
Déterminants
du modèle
|
Contexte : le modèle allemand
de la banque universelle plonge ses racines dans une lointaine
tradition repérable au Moyen Age dans le modèle fameux de la
ghildes. La seconde guerre mondiale a rendu le recours à
l'intermédiation bancaire plus approprié que le recours
aux marchés financiers.
Cadre légal : l'Allemagne est un des
rares pays où les banques universelles ne sont guerre limitées
hormis le respect des règles prudentielles guère
contraignantes.
Ethique : l'éthique allemande se
résume dans la trilogie discipline - mérite -
Comportement en vue d'atteindre une finalité78.
|
Contexte : au Japon, pays
dévasté par la deuxième guerre mondiale, les
entreprises n'étaient pas en mesure de fournir aux
éventuels prêteurs les informations permettant
l'évaluation de la qualité de l'émetteur.
l'absence d'un système d'information performant a
écarté le financement par le marché au profit de
l'endettement.
Cadre légal : le marché
obligataire n'était ouvert qu'aux grandes firmes nationales.
Ethique : l'éthique japonaise se
résume dans la trilogie consensus - transparence -
implication79.
|
Structure du
capital
|
Le modèle allemand se caractérise par un grand
nombre de participations croisées entre firmes. Le capital y est
également beaucoup plus concentré.
80
Prowse constate qu'en moyenne, les
cinq principaux actionnaires détiennent
plus de 40% du capital des firmes en
Allemagne.
|
Au Japon, les participations croisées entre
firmes sont très développées. Selon P.Sheard81,
prés des 2/3 des actions des sociétés
industrielles du pays sont possédées par d'autres firmes
ayant des liens plus moins directes avec elles (Clients,
créanciers,
fournisseurs...). Le système japonais se
caractérise aussi par une forte présence des banques dans
le capital des firmes.
|
Mode
d'exercice du
pouvoir
|
Dualité du pouvoir entre le conseil des managers
(Vorstand) qui gère le jour au jour l'entreprise, et le
conseil de surveillance (Aufsichrat) qui contrôle le
premier notamment en nommant les
membres. Le conseil de surveillance composé
de représentants des actionnaires (dont les banques) et des
salariés ne comporte aucun membre désigné par
les managers tandis que le président du conseil de surveillance
n'est jamais le manager.
|
Concentration du pouvoir entre les mains du
chef d'entreprise.
Le poste de président du conseil est un poste
honorifique constituant la dernière étape avant la mise en
retraite définitive de l'ancien
directeur général. Le conseil
d'administration japonais ne comprend quasiment jamais d'administrateurs
externes, et le nombre d'administrateurs y est très
important (50 membres en moyenne).
|
Modalités du
contrôle
|
Contrôle externe : les banques en
qualité d'actionnaires majoritaires et de première source de
financement externe, sont doublement incitées à surveiller et
à influencer la gestion des firmes indirectement, si les
performances sont insuffisantes, ce ne sont pas les marchés
financiers qui sanctionneront les managers mais les pressions des
banques. Celles ci sanctionnent les dirigeants au niveau de la
rémunération.
Contrôle interne : face à
la faiblesse des conseils d'administration anglo-saxons, les conseils
allemands font parfois figure de models : gestion bicéphale,
dualité entre conseil des managers ou directoire et conseil de
surveillance qui contrôle le premier.
Directoire : Composé pour moitié de
représentants du personnel
Conseil de surveillance : représentants de la banque .
|
78 Op. cit.
79 Idem
80 S. PROWSE, « Corporate Governance :
Comparaison Internationale », Revue d'Economie Financière,
Hiver
1994, p.119-158 .
81 P.SHEARD, « Reciprocal Delegated Monitoring
in the Japanese Main Bank System », Journal of the Japanese
International Economies,1994.
49
Avantage
|
§ Importance accordée au facteur travail et
représentation des principaux stakeholders
§ Possibilité d'arriver au consensus
§ Rôle préventif
|
Inconvénient
|
§ Privilégier le long terme
§ Rigidité
§ Enracinement des dirigeants
|
Caractéristiques
|
· Un faible nombre de sociétés cotées,
actionnariat concentré
· Des marchés de capitaux peu liquides, donc peu
propices aux offres publiques
· Une latitude quant à la présentation des
états financiers grâce à des règles comptables moins
contraignantes
· Des participations croisées entre entreprises non
financières et des liens capitalistiques importants entre banques et
entreprises non financières
· Une représentation plus large des
intérêts des stakeholders
· Une forte implication des banques dans la gouvernance des
entreprises.
|
|
Tableau 10 : Système hybride ou Modèle
Français
|
Définition
|
Le système de gouvernance est dit hybride si le
contrôle s'opère à la fois par le biais du
marché et des institutions financières.
|
Déterminants
du modèle
|
Contexte : l'Etat a longtemps dominé
l'économie française à travers des participations au
capital dans de nombreuses sociétés de référence
après plusieurs vagues de nationalisation. Grâce à
l'encadrement du crédit et à la détention du capital des
principales banques, l'Etat a conditionné l'évolution du
système de gouvernance français en développant les
marchés financiers domestiques, en se désengageant du capital
des sociétés nationalisées les plus performantes et en
introduisant le modèle allemand de la Hausbank (banque
principale)82. Cadre Légal : aucune
limite réglementaire, qu'elle soit supérieure ou
inférieure, n'a été imposée aux banques pour
limiter leur participation au capital des sociétés non
financières.
La loi du 24 Juillet 1966, donne la liberté aux
entreprises de choisir entre deux structures de
gouvernance distinctes : le conseil d'administration ou le
conseil de surveillance associé à un
directoire83.
Ethique : l'éthique française se
résume dans la trilogie suivante : Honneur - logique légaliste
- cartésianisme84 .
|
Structure du
capital
|
§ Malgré l'absence de contraintes légales, la
participation des banques ne dépasse pas en
moyenne la limite de 5%.
§ Les maisons de titres détiennent 38% du capital des
sociétés françaises.
§ Les entreprises non financières françaises
contrôlent 57% des actions en circulation
Cette situation révèle l'existence de
participations croisées et circulaires entre sociétés,
qui sont guidées par une logique plus financière que commerciale
ou stratégique, comme c'est le cas au Japon. Les
sociétés françaises sont moins dépendantes des
banques à cause de l'importance du crédit interentreprises.
La France est aussi caractérisée par
une concentration relativement importante de
l'actionnariat.
|
Mode
d'exercice du
pouvoir
|
Possédant la liberté de choisir entre le conseil
d'administration et le conseil de surveillance
associé à un directoire, la
majorité des sociétés françaises disposent
d'un conseil d'administration. Le conseil d'administration est
composé par les actionnaires et les représentants des
salariés.
|
Modalités du
contrôle
|
Contrôle externe : contrôle par
le marché financier par le biais des prises de participation et de
contrôle. Contrôle par participations croisées
(crédit interentreprises), à travers la structure
actionnariale des firmes marquées par la présence d'institutions
financières et non financières.
Contrôle Interne : Selon la formule
choisie, le contrôle interne s'opère par le biais du conseil
d'administration ou du conseil de surveillance associé à un
directoire
|
82 Jérôme MAATI « Le gouvernement
d'entreprise », De Boeck Université, Paris Bruxelles 1999,
p.226.
83 Franck BANCEL « La gouvernance des
entreprises », Editions ECONOMICA, Paris 1997 , p.78-79
84 Mohamed FRIOUI, « Cours de Management
International Comparé », DEA Management, FSEG Tunis, 2002.
50
Gouvernance
|
Auteurs
|
Pays
|
Mesure de la performance
|
Résultats
|
Conseil
d'Administration
|
Indépendance
|
S. Rosenstein et J.G. Wyatt (1990)
R. Fosberg (1989) M. Weisbach (1988)
J.K. Kang et A. Shivdasani (1995)
|
Etats Unis
Etats Unis
Etats Unis
Japon
|
Valeur des actions
Cash flows
Valeur des actions
Rendement des actifs et des actions
|
§ L'indépendance des conseils d `administration est
positivement
liée à la performance
§ L'indépendance des conseils d
`administration n'a aucun
impact sur la performance
§ L'indépendance des conseils d `administration
est positivement liée à la performance et au remplacement des
dirigeants non performants.
§ L'indépendance des conseils d
`administration n'a aucun impact sur la performance et sur le
remplacement des dirigeants non performants.
|
Indépendance et rémunération du
dirigeant
|
M.C. Jensen et K.J. Murphy, (1990), P.Gregg, S. Machin (1993),
M.J. Conyon (1994), M.J. Conyon, (1997), X. Zhou,
(2000)
|
Etats Unis
|
Chiffre d'affaires
|
La rémunération a une corrélation
positive mais faible sur la performance
|
Taille du
conseil
|
D. Yermack (1996)
|
Etats Unis
|
Valeur marchande
|
Relation inverse entre valeur marchande et la taille du
conseil
d'administration
|
séparation des fonctions de président du CA et
de DG.
|
F. Thaddée Nlemvo
Ndonzuau (2000)
J.A Brickley et al. (1997)
|
Belgique
Etats Unis
|
La valeur des actions
cash-flows rendements comptables et financiers
|
§ Les coûts sont plus faibles, le rendement des
actifs est plus élevé en cas de séparation des
fonctions de président du conseil d'administration et de directeur
général.
§ Le cumul des fonctions de président du conseil
d'administration et de directeur général est
associé à des rendements comptables et financiers
inférieurs.
|
neutralité de la structure
|
F. Thaddée Nlemvo
Ndonzuau (2000)
|
Belgique
|
Indicateur financiers
|
la structure de direction n'a aucun impact sur la
performance des
entreprises
|
Le marché des fusions -
acquisitions
|
M. Bianco et P. Casavola
(1999)
|
Italie
|
Indicateur de performance comptables et financiers
|
Les entreprises qui ont de faibles performances ou de gros
problèmes financiers, durant les trois ans qui précèdent
les fusions
- acquisitions, sont plus exposées à ce genre
d'événements.
|
L'activisme
des actionnaires
|
Propositions des actionnaires
|
J.M. Karpoff, P.H. Malatesta et R.A. Walkling
(1996)
|
Etats Unis
|
Market-to-book ratio, Résultat d'exploitation
Taux de croissance des ventes.
|
Les entreprises qui attirent les propositions des actionnaires
sont peu performantes.
|
L'activisme des
actionnaires
|
S. Wahal (1996), D. Strickland (1996), S.L.
Gillan, L.T. Starks (1995) M. Karpoff et al. (1996)
|
Etats Unis
|
La valeur des actions des entreprises.
|
Certaines formes d'activisme ont un impact positif mais
négligeable
sur la performance des entreprises
|
51
La structure de
propriété
|
Concentration
de l'actionnariat
|
H. Demsetz et K. Lehn
(1985) A.Agrawal et C.R. Knoeber (1996)
S.I. Januszewski, F.J. Köke et J.K. Winter (1999)
M. Bianco et P. Casavola
(1999)
|
Etats Unis
Etats Unis
Allemagne
Italie
|
Taux de rendement
comptable
Q de Tobin
Taux de croissance de la productivité et part de
marché Retour sur investissement, Rendement des ventes
|
§ Aucune relation n'existe entre la concentration de
l'actionnariat
et la performance des entreprises.
§ La relation entre la concentration de l'actionnariat et la
performance financière des entreprises n'est pas significative.
§ Une corrélation négative entre la
concentration de l'actionnariat
et la performance des entreprises.
§ Une corrélation négative entre la
concentration de l'actionnariat
et la performance des entreprises.
|
L'impact du contrôle exercé par les gros
actionnaires
|
S.N. Kaplan, (1994), C. Anderson, N. Jayaraman et G. Mandelker,
(1992)
|
Japon
|
Le rendement des actifs et des actions
|
Existence de relation négative entre la probabilité
de rotation des dirigeants et la performance des entreprises
|
Contrôle par les actionnaires
externes
|
L'impact du contrôle exercé par les banques
|
E. Boehmer (2000)
R. Morck, M. Nakamura et
A. Shivdasani (1998)
|
Allemagne
Japon
|
Valeur boursière
Q de Tobin
|
Le contrôle exercé par les banques ne permet pas aux
entreprises acquéreuses d'effectuer des fusions - acquisitions plus
profitables. Les entreprises sont peu performantes lorsque la part d'actions
détenues par les banques est faible
|
L'impact du contrôle exercé par les
institutions
financières non bancaires
|
R . Duggal et J.A. Millar
(1999) M. Faccio et M.A. Lasfer (2000)
|
Etats Unis
|
Qualité des fusions - acquisitions Accroissement de la
valeur des
entreprises acquéreuses
|
L'absence de corrélation entre la présence
d'institutions financières
non bancaires et la performance des entreprises
|
Contrôle par les
actionnaires internes
|
L'impact de la détention d'actions par le dirigeant
|
J.J. Mc Connell et H. Servaes (1990)
D. Palia et F. Lichtenberg
(1999)
M.H. Cho (1998)
|
Etats Unis
Etats Unis
Etats Unis
|
Q de Tobin
Productivité totale des facteurs
Q de Tobin
|
§ Une relation en U inversé entre la participation
des dirigeants et le Q de Tobin pour des niveaux de participation compris
40-
50%, l'effet d'alignement est plus importants
que l'effet d'entrenchment.
§ l'augmentation du niveau de participation est
positivement liée
au taux de croissance de la productivité.
§ L'ambiguïté du sens de la causalité
dans la relation entre la détention d'actions par les dirigeants et la
performance des entreprises
|
L'impact de la détention d'actions par les
salariés
|
M. Quarrey et C. Rosen
(1993)
J. Blasi et D. Kruse (1995)
|
Etats Unis
Etats Unis
|
Le taux de croissance de la productivité
Le taux de
productivité ou le taux de profitabilité
|
§ La participation des salariés améliore le
taux de croissance de
la productivité des entreprises lorsqu'elle accroît
l'influence des
salariés perçue par les dirigeants
§ Relation positive mais non significative.
|
52
|
|