2. La recherche documentaire
La recherche documentaire a consisté en la
consultation d'un ensemble de documents relatifs au sujet donné. Elle
constitue la source de nos informations relativement au thème
abordé. Cette documentation pour l'essentielle, est écrite.
Elle a été fourni par les bibliothèques ou centres de
documentation du centre culturel américain ; du Centre Ivoirien de
Recherches Economique et Sociale (C.I.R.E.S) ; du Centre Ivoirien de
Recherche Juridique (C.I.R.E.J); du département de sociologie ; de
l'Institut de Recherche en Développement (I.R.D); du centre de
documentation de Amnesty International, de l'Institut de Recherche
d'enseignement et d'expérimentation en Pédagogie (I.R.E.E.P) et
par Internet.
Au centre culturel américain, nous avions en plus
de la documentation, une heure de navigation gratuite sur Internet et une
capacité de tirage de dix pages. Ce qui en dépit de son
caractère insuffisant, nous a été d'un soutien favorable.
Les bibliothèques du Centre Ivoirien de Recherche en Sciences Sociales;
du Centre Ivoirien de Recherche Juridique; de l'Institut de Recherche en
Développement; de Amnesty International ne nous autorisaient pas de
prêt à domicile. Cette situation était de nature à
ralentir notre temps de travail. Elle entraînait par exemple,
l'exploitation sur plusieurs jours des documents importants. Quant à la
bibliothèque du département de sociologie, bien que
vétuste, comporte une foule de mémoires qui ont guidé nos
pas dans la recherche.
Notre lecture au cours de ces consultations était
très spécifique. A priori, l'accent a été mis sur
la méthodologie, sur les questions de l'éducation et des droits
de l'homme à travers des ouvrages généraux.
3. L'enquête par questionnaire
Il s'agit d'une série de questions écrites
ou orales posées aux membres d'un échantillon
représentatif, pour connaître leur opinion sur les
problèmes abordés par une étude. Cette technique nous a
permis d'entrer en contact direct avec notre population d'étude pour
l'interroger sur le sujet des droits de l'homme. Ce qui nous a aidé
à en évaluer leur intérêt pour la question, et de
juger de leur disposition à une promotion de ces droits.
Au Cours Secondaire Protestant, notre technique
d'approche a été la suivante : entrer en contact avec les
autorités administratives afin d'arrêter avec elles un plan
approprié de recueil de l'information recherchée. Cela ne
devrait pas poser de problèmes d'autant plus que, nous les avions
déjà approchés et avions obtenu leur accord de principe
pour que notre étude se fasse dans leur établissement.
Cependant, lorsque nous nous sommes rendus sur le site le jour de
l'enquête, le responsable (le sous-directeur, chargé des
études) qui devait nous recevoir était absent. Il nous est donc
venu à l'esprit de rencontrer directement les élèves qui
se réunissaient durant leurs heures creuses, pour la plupart, à
la caféteria de l'école. Nous leur posions les questions nous
permettant de savoir s'ils remplissaient les conditions pour faire partie de
notre échantillon. Dans l'affirmative, nous leur remettions un
questionnaire à remplir que nous récupérions par la suite.
Cette technique nous a permis d'interroger la totalité des filles de la
classe de terminale (12 filles), et 4 filles de celle de première soit
16 personnes. Du côté des garçons, sur un total de 26
personnes, 16 personnes avaient également pu être
interrogés suivant cette méthode. Pour achever le travail nous
sommes retournés à la direction où le sous-directeur enfin
présent, nous a confié aux éducateurs des classes de
secondes et premières, seuls élèves qu'il nous restaient
à enquêter. Cette collaboration a été bien
difficile. En effet, ces personnes nous ont proposé de laisser nos
questionnaires qu'elles se chargeraient de distribuer et nous donnèrent
rendez-vous pour la semaine suivante vu que nous étions
déjà en fin de semaine ( un vendredi). Ces rendez-vous n'ont
malheureusement jamais été honorés. Elles nous ont fait
savoir à la dernière minute que les enfants avaient ou perdu, ou
déchiré les formulaires qui leur ont été remis ou
les avaient simplement oublié à la maison. Seul le quart (5) des
questionnaires remis a pu être récupéré par cette
voie. Les éducateurs nous ont donc proposé de leur laisser de
nouveaux questionnaires. Nous avons préféré revenir
à la formule expérimentée dès le départ afin
de boucler plus rapidement nos travaux sur cette école.
Au Lycée Moderne de Treich-ville, Mme la
Proviseure, nous a confié à un censeur qui nous a mis en relation
avec les éducateurs des classes de seconde, première et
terminale. Ici la collaboration a été des plus satisfaisantes.
L'enquête s'est déroulée en deux jours car le premier jour
les élèves des classes terminales étaient absents pour
raison d'examen (épreuves physiques du baccalauréat). Suivant le
nombre que nous avons arrêté par échantillon,
l'éducateur réunissait les élèves dans une salle
libre. Nous leur expliquions par la suite l'objet de notre présence et
leur demandions de remplir en toute liberté d'esprit le questionnaire.
Aucune résistance n'a été observée. Nous avons
récupéré sur le champ les questionnaires dûment
remplis.
Le second jour, avec les élèves des classes
terminales, nous avons eu quelques difficultés. Ces
élèves étaient très préoccupés par
leur examen qui était proche. Certains parmi eux, ont d'ailleurs
refusé de collaborer avec nous. D'autres en revanche, sont venus se
plaindre à nous parce que les contraintes de l'échantillon ne
nous ont pas permis de les intégrer dans l'étude. Ici
également les questionnaires ont tous été remplis.
|