Problématique des droits de l'homme dans le développement du capital humain: enquête au sein de lycées public laic et privé confessionnel des communes de Cocody et Treichville (Abidjan).( Télécharger le fichier original )par Fabrice Constant Kouassi Université de Cocody (Institut des sciences anthropologiques de développement (ISAD)). - DEA Sciences sociales de développement du capital humain 2005 |
IV. MODELE D'ANALYSEA. ETUDE DES CONCEPTS A UTILISER1. Les droits de l'homme Selon le Lexique de politique16(*), « les droits de l'homme constituent un ensemble des droits, libertés et prérogatives reconnus aux hommes en leur seule qualité d'être humain découlant de la nature humaine et non d'une création par le droit positif (théorie du droit naturel). » Cette définition a un caractère occulte. Elle est imprécise et ne permet pas de déterminer les limites du permis et du défendu. En effet, telle qu'appréhendée, la notion est si large qu'on pourrait y introduire n'importe quoi. D'où la nécessité d'une codification qui est favorable à une promotion efficace de ces droits. Les droits humains ou droits de l'homme doivent donc être positivement consacrés. Ce sont des droits particuliers qui prônent les principes de respect de la valeur et de la dignité humaine. Ils se sont rendus célèbres par le bouleversement qu'ils ont produit dans le monde entier. Tous les peuples leur reconnaissent formellement une grande attention. Ces droits vont d'ailleurs progresser pour s'adapter aux réalités socio-culturelles des peuples. L'Afrique ne sera pas en reste de ce processus puisqu'une charte africaine des droits de l'homme et des peuples va voir le jour en 1981 à Nairobi au Kenya. Les droits de l'homme demeurent également la référence des analyses politiques. C'est en fonction de ces valeurs que le crédit de la communauté internationale est accordé ou retiré à un Etat. C'est pourquoi les normes qui fondent la vie des Etats à savoir les constitutions, les intègrent, leur conférant la valeur de normes supérieures à toute loi ordinaire. 2. Le capital humain Selon les économistes Gary Becker et Jacob Mincer, le capital humain est un ensemble de capacités productives qu'un individu acquiert par accumulation de connaissances générales ou spécifiques, de savoir faire etc... C'est un stock immatériel. Le capital humain se distingue ainsi du capital social et de la ressource humaine. L'un étant relatif pourrait-on dire au portefeuille relationnel d'un individu, l'autre au potentiel humain d'une entreprise économique. (Atelier sur le capital humain17(*)). Le Pr. N'da P. ne semble pas percevoir ce concept sous une telle vue. En effet, pour lui le capital humain ne semble pas distinct de la ressource humaine. Il se confond18(*) avec elle d'ailleurs. C'est pourquoi, évoquant ce que les précédents auteurs nomment « capital humain » il préfère les termes de « capital du savoir » ou « capital culturel », et pour faire référence à la ressource humaine il emploie le terme de « capital humain ». Ces visions du capital humain se complètent parce qu'en dépit des désaccords apparents, on peut entrevoir ici un consensus. En effet, le capital humain ne saurait être seulement assimilé à une donnée existante, un stock, lequel serait voué à un épuisement. En assimilant à la ressource humaine le concept de capital humain, l'auteur ivoirien jette un flou dans l'esprit du chercheur à qui il n'offre pas une approche technique du concept. De plus, il convient de retenir que les termes de « capital du savoir » ou de « capital culturel », ne sont que des aspects du concept de capital humain. En effet, compte tenu de ce qu'est l'être humain, qui par une action sociale se construit un savoir ou une culture, ces concepts ne peuvent qu'exprimer ici une réalité identique. Toute tentative de distinction ne saurait donc ici prospérer. En somme, pour être complète, la notion doit tenir compte des deux approches évoquées. Le capital humain est une disposition impliquée dans un processus de développement ; C'est aussi une donnée à venir. Il est apte à s'enrichir par l'éducation, l'instruction et s'apprécie suivant un investissement profitable à l'humanité. D'où l'importance de la dimension éthique dans le processus de développement du capital humain. Il contribue ainsi à la formation scientifique de la ressource humaine. En clair, toute personne peut avoir nécessairement un capital humain qui comporte des données présentes et à venir. Dans une telle optique, le capital humain est susceptible de conquérir tous les domaines de la connaissance. Il participe en un mot, à la formation de l'intelligentsia. 3. Le développement Le développement signifie action de donner toute son étendue à un objet bien spécifique. Il a été adopté par plusieurs sciences dont l'économie. Cette science perçoit le développement comme une amélioration à la fois quantitative et qualitative de la situation d'une unité économique. Le développement favorise la croissance d'un être ou d'une faculté. En ce sens, le développement est en rapport avec le concept de croissance qui est aussi pour lui un moyen. Ainsi la croissance peut être à la base du développement tout comme le développement est un facteur de croissance. La croissance serait au sens économique du terme, l'augmentation soutenue du Produit Intérieur Brut (P.I.B). Ainsi le développement, aspect structurel et qualitatif serait distinct de la croissance, aspect quantitatif. Le développement exige que l'accent soit mis sur les besoins fondamentaux du plus grand nombre de personne. Longtemps théorisé par les sciences humaines, le développement est resté un objectif pour bien de pays, voire un idéal. En clair, le développement ne s'arrête jamais. C'est une quête perpétuelle. On peut seulement en évaluer le degré, le niveau. Ainsi les pays dits développés ou sous développés le sont en fonction de certaines normes. L'action de développement a nécessairement un objet. On parle bien souvent de développement humain ; de développement humain durable, de développement social... Aussi cette étude sera-t-elle appliquée au capital humain. En conséquence, on parle ici de développement du capital humain. 4. Le développement du capital humain Au regard des définitions précédentes, on peut avancer que le développement du capital humain est l'épanouissement de l'homme sous ses multiples dimensions scientifiques et sociales. Le développement du capital humain est donc une notion globale. Il est à cet effet, abordé par les sciences sociales sous l'angle de la pluridisciplinarité. Mais pour notre expertise (sciences sociales de l'organisation), seules les sciences sociales dites nomothétiques seront exploitées. Ce développement signifie aussi que le capital humain doit être utilisé au regard des valeurs qui régissent la société, il doit s'éloigner de tous vices. 5. Etablissement public laïc La laïcité est un système qui exclut les confessions religieuses de l'exercice du pouvoir politique ou administratif et en particulier de l'organisation d'un enseignement public. Il s'agit en définitive, d'une forme institutionnelle que prend dans les sociétés dites démocratiques la relation entre le citoyen et l'Etat et entre les citoyens eux-mêmes. La séparation rigide entre l'Etat et la religion a pour but essentiel de garantir l'égalité de tous et la liberté de chacun. 6. Etablissement privé confessionnel Il accomplit la même mission d'enseignement scolaire que l'établissement laïc. Cependant il émane de l'initiative privée, d'une institution religieuse. Cette catégorie d'établissement a été préféré aux établissements privés non confessionnels en raison de l'aspect religion. En effet, dans l'hypothèse où la religion interviendrait dans les enseignements, nous pourrons juger de son poids dans l'intérêt des apprenants pour la question des droits de l'homme qui nous retient ici. A défaut, il n'y aurait pas eu de différence fondamentale entre le privé laïc et le privé confessionnel quant au rôle qu'ils devraient jouer dans cette étude. L'un et l'autre auraient donc pu être choisie indistinctement. 7. l'intérêt Selon Paul Robert, Rey A. et J. Rey-Debove19(*), l'intérêt est un état d'esprit qui prend part à ce qu'il juge important. Dans le même sens, le petit Larousse20(*) y perçoit un sentiment de curiosité, de bienveillance à l'égard de quelque chose ou de quelqu'un. Dans une appréciation complémentaire, De Landsheere21(*) stipule que l'intérêt est une attention personnelle sur un objet déterminé. Il est en étroite relation avec les besoins, les valeurs et les attitudes. Ces définitions ont l'avantage de cerner l'intérêt tel que perçu par notre étude. Et cela d'autant plus qu'on y retrouve les notions de sentiment et de besoin. Ainsi nous avons admis que les individus intéressés sont ceux là qui vivent déjà une action allant dans le sens de la promotion des droits humains. Cette action s'observe soit en dehors de la sphère scolaire, soit au sein même de l'école. On a ainsi retrouvé lors de l'enquête, des élèves militants dans des clubs scolaires « Amnesty », ou qui ont participé à des activités de la ligue ivoirienne des droits de l'Homme (L.I.D.H.O) ou d'autres Organisations non gouvernementales (O.N.G) moins connues. D'autres par contre, dans le but de promouvoir les droits humains, se lancent dans le militantisme syndical avec la fédération estudiantine et scolaire de côte d'Ivoire (F.E.S.C.I). Mais devant les actes perpétrés par cette structure, il apparaît clairement que la promotion des droits de l'homme n'est pas toujours son point focal. Les élèves moins intéressés sont ceux qui expriment une volonté de s'investir dans la promotion des droits humains en dépit de leur faible culture sur ce sujet, et qui regrettent que l'opportunité ne leur soit pas offerte pour manifester cet humanisme latent. Les élèves non intéressés sont ceux dont les attitudes s'opposent aux précédentes ou qui manifestent de l'indifférence. Ils vont même jusqu'à dire pour la plupart, qu'ils ne sont pas disposés à un projet d'éducation orienté vers la culture des droits de l'homme. Les raisons évoquées peuvent être diverses (temps ; aptitudes intellectuelles ; nécessités...), mais le résultat reste inchangé. 8. L'école, cadre de l'enquête De son origine latine « schola », l'école est un établissement où l'on dispense un enseignement. Le Pr. Aka A.22(*) affirme bien évidemment qu'il s'agit d'une organisation sociale. Ce principe vient justifier à point le choix de cette organisation en tant que référent de notre spécialité des sciences sociales des organisations. Ceci nous impose d'aborder cette structure de façon substantielle. Plus loin, il poursuit pour dire que le but fondamental de l'école est d'assurer à une population cible, une instruction collective. Cette assertion reconnaît à l'école un rôle particulier dans le grand moule de l'éducation, à savoir, celui d'instruire. Cependant devant la démission de certains parents, pourquoi l'école n'étendrait pas son champ de compétence pour cerner tout le processus de l'éducation ? L'école doit-elle renier les enfants sous prétexte qu'ils sont mal élevés ou doit-elle tenter de les récupérer ? En clair, il parait plausible que l'école s'investisse dans le processus d'éducation de base, du savoir être de l'élève. Cela ne peut qu'être une attitude heureuse d'autant plus qu'il y passe plus de temps qu'au sein de sa famille biologique, à qui l'on veut conférer l'exclusivité de cette tâche. Et bien souvent, le pouvoir de l'école sur l'enfant excède celui des parents. De plus, l'intérêt de l'instruction est de mettre ce savoir au profit de la communauté. Cependant devant les contingences socio-économiques on peut craindre que sans une éducation solide, cette instruction soit mal orientée. D'où l'intérêt d'une éducation qui doit être perçue comme « l'ombre » de l'instruction. En ce sens, la mission d'instruction ne peut que se donner plus de chances de faire oeuvre utile. L'école est restée une donnée prédominante dans le système éducatif ivoirien. La fréquentation de l'école est le signe de l'expression du droit fondamental à l'éducation. Ainsi la société ivoirienne reconnaît un rôle important à l'école dans la dynamique de prise en charge de soi. Chacun croit et pense que grâce à l'école, sa vie sera meilleure; que sa famille pourra accéder à un style de vie qui correspond à ses aspirations. Cette assertion conduit à un accroissement de la scolarisation. Mais il nous est donné de constater dans cette attitude que les filles sont généralement délaissées au profit des jeunes garçons. Ce qui pose inéluctablement le problème de la scolarisation de la jeune fille. L'importance de l'école pour le développement lui impose une structure et des programmes adaptés, susceptibles de satisfaire les besoins des apprenants. Elle exige également une animation par des maîtres compétents, capables eux aussi de mutations. En Côte d'ivoire, le rôle de l'école depuis les indépendances jusqu'à nos jours a connu de grandes perturbations. Au lendemain des indépendances elle constituait le prolongement de l'action coloniale. On parlait déjà à cette époque encore, de néocolonialisme. L'école était bâtie suivant le modèle occidental et les programmes mettaient en relief la culture d'outre mer. Au cours de son évolution, l'école s'est consacrée à des missions plus honorables à savoir, se maintenir comme un facteur d'intégration nationale. Elle est devenue une véritable institution du savoir qui prône l'homogénéité des valeurs, l'éthique et la non soumission d'une civilisation à une autre. Ainsi, l'école est devenue la clef de voûte de l'émancipation, une structure de progrès. L'école nous apprend outre les valeurs de chez nous, celles qui nous sont étrangères. Elle nous rend aptes à opter pour celles qui conviennent le mieux à notre personnalité, à notre société. L'école s'est ainsi lancée dans la dynamique de développement de la communication au sein de la société ivoirienne. Elle s'est enrichie des relations sociales et a pu maintenir l'hétérogénéité de la société ivoirienne pendant près de quarante ans. Divers enjeux vont se hisser au devant de l'école ivoirienne. Parmi eux, la question essentielle du développement économique. L'école en tant qu'instrument d'acquisitions de modèles culturels, de production de catégorie sociale, professionnelle, de valeurs institutionnalisées devait sortir la Côte d'ivoire du sous développement. Et à juste titre, l'éducation avait toujours occupé une place de choix dans les divers projets de société diligentés dans le pays. En 197623(*), 46% du Budget général de fonctionnement (B.G.F), lui était consacré, dont 30% des ressources propres. La Côte d'Ivoire s'est dotée de puissants instruments à vocation éducationnelle parmi lesquels les Universités publiques, les grandes écoles de l'Institut National Polytechnique Houphouet Boigny de Yamoussoukro (I.N.P.H.B), l'Ecole Normale Supérieure (E.N.S) et plusieurs autres instituts de recherche dont l'Institut de Recherche d'Enseignement et d'Expérimentation en Pédagogie (I.R.E.E.P), l'institut des Sciences Anthropologiques de Développement (I.S.A.D)... Cette importance de l'école met à jour la responsabilité de l'élite face aux enjeux du développement. Ade Adiaffi préfaçant l'ouvrage de M. Adama Ballo, 30 ans de sous développement ça suffit soulève cette question. Il est juste selon lui d'envoyer notre élite à « l'aventure ambiguë » que constitue la nouvelle école. Mais « est-ce que aujourd'hui cette élite a pu voler ce feu prométhéen chez l'homme blanc ? Si oui quel est l'usage qu'elle en fait puisque le combat n'a pas encore cessé ? » Si l'on devait analyser l'usage du capital humain acquis, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a-t-il toujours été productif pour la Côte d'Ivoire ? A côté de cet aspect, on peut également énoncer que l'un des objectifs majeurs de l'école est de parvenir à la construction d'une nation ivoirienne digne de ce nom. Et cela à raison car comme le reconnaît Robert Lafon24(*), le rôle social et éducatif de l'école est aussi important que sa fonction enseignante. L'école doit pour ce faire être un trait d'union entre le passé, le présent et l'avenir. Elle doit transmettre aux générations nouvelles, l'expérience et le savoir des aînés, les normes et les valeurs fondamentales qu'ils ont faits et gardés et sur lesquelles repose la société actuelle. L'école doit ainsi développer les forces novatrices et créatrices et préparer le dépassement et l'évolution des normes et du savoir qu'elle transmet. Au prix de cet objectif, plusieurs libertés vont être bâillonnés parmi lesquelles, la liberté de militantisme, variante de la liberté d'expression. En effet, alors que la constitution du 3 novembre 1960 garantissait le multipartisme, seul le PDCI-RDA, parti Etat avait droit de cité. La clandestinité restait le seul recours de toute autre forme de contestation. A l'heure des bilans, la moisson est bien maigre. La nation ou « identité ethnique » n'est toujours pas construite comme l'observe le Pr. Essane Séraphin. L'école n'empêche pas la division au sein de la société ivoirienne. Cette observation aussi bien scientifique que sociale, doit être le fondement d'une prise de conscience du système éducatif en général. Les perspectives de l'école doivent être plus que jamais affinées. Et comme le suggère le Pr. Ki Zerbo, l'école doit être génératrice d'énergie sociale et non une école cancer qui porte en elle les germes de son autodestruction. Malgré toutes ces observations, l'école conserve tout de même sa notoriété au sein de la société ivoirienne. Elle se maintient encore aux différentes fonctions qui lui sont dévolues à savoir :
Reste à savoir si l'école a le souci de préserver l'efficacité du capital humain qu'il édifie face aux contingences sociales, politiques et économiques. 9. Promotion Il s'agit du substantif qui émane du verbe promouvoir. La promotion suppose à ce titre, une opération effectuée en vue de faire connaître ou encore de favoriser le développement de la chose objet de promotion. Dans note étude, l'objet de la promotion est constitué par l'ensemble des droits humains tels que consacrés par les différents instruments internationaux. Cette entreprise va contribuer à familiariser le capital humain de l'école ivoirienne avec le vocabulaire des droits fondamentaux de la personne humaine. Cette promotion se fera donc par le canal d'un enseignement de ces droits et principes essentiels en tant que discipline autonome ou à part entière.
* 16 Debbasch C., Daudet Y., Bourdon J., Pontier J.M, Ricc J.C (1992), Lexique de politique, Dalloz., page 154 * 17 Il s'agit de l'atelier développé par un groupe d'étudiants sur le thème du « capital humain » dans le cadre du programme de formation de la 1ere promotion de DEA de développement du capital humain. * 18 N'Da P. (1987), Les intellectuels et le pouvoir en Afrique noire, Logiques sociales, l'harmattan. P. 32 ; 133. L'auteur avance que les partis-Etat de l'après indépendance fournissent l'essentiel du « capital humain » à l'appareil de l'Etat. Cette option ne prend pas en compte ce qu'il nomme le « capital du savoir ». en clair, le capital humain tient compte du militantisme du sujet. C'est ainsi que certains intellectuels jugés véreux en étaient purement et simplement écartés. * 19 Robert P., Rey A., Rey-Debove J. (1985), Petit Robert 1, Dictionnaires le Robert * 20 Petit Larousse illustré (1999). * 21 De Landsheere G. (1979), dictionnaire de l'évaluation et de la recherche en éducation, Paris, PUF.
* 22 Aka A. (1986), « sur la question de la responsabilité en matière d'éducation » in le Normalien - revue scientifique et pédagogique. Volume spécial, avril 1986. Abidjan ENS P. 75. * 23 Gbenou G. (88-89), « l'ordre scolaire et la problématique de la conscience collective en Afrique noire : à propos de la Côte d'Ivoire », FLASH, Département des sciences sociales. * 24 Lafon R. (1969), Vocabulaire de la psychopédagogie et de la psychiatrie de l'enfant. Paris, PUF P.328 |
|