0.2. PLAN DU TRAVAIL.
La présente étude se consacre au fait que le
sport, et le football, spécialement continue à se vendre et
à s'implanter dans des structures commerciales, au-delà des
frontières des agents qui en sont les principaux acteurs. Non seulement
que les privés s'en servent en tant que support pour rentabiliser leurs
investissements, mais aussi, les clubs de football et les
fédérations y afférentes eux-mêmes sont
entrés en scène en devenant ces investisseurs qu'ils
n'étaient pas il y a quelques temps.
Les causes de cette contagion du mercantile sont multiples, et
font l'objet, actuellement de plusieurs forums de réflexion. Toutefois,
nous n'avons nullement la prétention d'épuiser un thème
encore vierge et parfois difficile à défricher, faute de
littérature disponible et de données fiables. Voilà
pourquoi, la plupart des références sont les extraits des
journaux spécialisés du sport et des sujets des articles
rédigés sur le sport.
La première partie s'attelle aux stratégies ou
canaux de l'internationalisation. Ici, seront abordées tour à
tour, mais sous forme de chapitres, les opérations propres au mouvement
football (Chapitre 1) notamment le transfert des joueurs de football (section
1), la création des centres de formation à l'étranger
(section 2), l'investissement direct étranger (section 3), et les
opérations induites (Chapitre 2), à savoir les droits de
retransmission (section 1), le merchandising (section 2).
La deuxième partie, quant à elle, examinera
l'impact de cette internationalisation, d'abord sur les pays dont sont
originaires les clubs riches de football(chapitre 1), ensuite sur le
développement des pays en développement, considérés
comme partenaires incontournables du phénomène. Cette incidence
sera analysée tout d'abord au niveau des clubs locaux (section 1), des
joueurs (section 2) et du pays (section 3.)
Enfin, dans la conclusion, nous suggérerons la prise de
certaines mesures susceptibles de corriger les dérives marchandes de
l'internationalisation du football.
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