1.1.2. Connotation
Dans toutes les scènes de l'épisode DROIT
DE VIVRE de la série FAIS PAS ÇA,
les acteurs s'expriment dans un vocabulaire accessible à toutes
les couches sociales. Ilsemploient certains termes propres au langage ivoirien
comme « ma chérie » pour exprimer l'amitié,
ou encore des motsd'exclamation comme
« tchié ! », « hein »et
d'autres mots familiers pour atteindre plus de téléspectateurs.
En effet, en Côte d'Ivoire, il existe de multiples
ethnies et langues, mais c'est le français qui est la langue officielle.
Une langue issue des colonies qui, aujourd'hui, sert de lien social, culturel,
administratif dans les quelque 33 régions et districts du pays.
Pourtant, l'apprentissage et surtout la maîtrise de cette langue est
encore moins évident. Et le taux d'analphabétisme est de 50,24 %
selon les statistiques de l'Unesco en 2015. Ce vocabulaire permet de comprendre
le message véhiculé dans cette série. Par ailleurs, le ton
utilisé dans cette émission est décontracté et
dans le même temps informatif. En regardant chaque épisode du
film, l'on s'aperçoit véritablement les difficultés que
rencontrent les albinos. Le contenu des scènes et l'agencement des
images montrent la volonté de montrer clairement comment les albinos
sont traités dans la société : rejet et
mépris. Cela est démontré dans l'épisode 8,
Bernard, un jeune homme albinos, voulait épouser la fille d'un couple.
Les parents de cette dernière ont refusé en dressant une longue
liste de matériels pour la dot composée de 20 sacs de riz, 47
moutons, 28 boeufs et 149 costumes.
L'épisodeDROIT DE VIVRE, tente de montrer une
leçon de réussite sociale sans coloration aux nombreuses
personnes porteuses de préjugés sociaux à l'encontre des
personnes vivant avec l'albinisme.
1.1.3. Le système textuel
Les textes dans ce film comprennent essentiellement le
générique début et fin (le titre, les noms des
producteurs, du distributeur et des divers collaborateurs).
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