5.1.4. Tenue
régulière des réunions
A la lumière des résultats du tableau17, nous
avons constaté que les réunions prévues sont tenues
à 53% pour 8 ans, et 47% des réunions prévues n'ont pas
été réalisées.
C'est le début d'une période plus ou moins
longue qui sera traversée par la tenue de réunions de travail et
par l'organisation de démarches et d'activités nécessaires
à l'atteinte des objectifs que le groupe s'est fixé.
La réalisation de l'action, c'est aussi l'apprentissage
du travail en équipe et de l'exercice de la démocratie au sein
d'un groupe. C'est également un temps fort d'actualisation d'un
processus d'éducation populaire qui s'effectuera dans le respect des
intérêts et des aptitudes des personnes participantes.
Plusieurs tâches et responsabilités jalonnent
cette étape de l'action, notamment :
1. L'organisation et l'animation des réunions ;
2. Le suivi des décisions et des tâches et
responsabilités dévolues aux participantes et participants entre
chacune des réunions ;
3. La mise en oeuvre des divers moyens d'action ;
4. La réalisation des activités de
sensibilisation ;
5. L'élargissement de la mobilisation ;
6. La conception et la réalisation de la
stratégie de communication et les liens avec les médias ;
7. La planification, la préparation et le suivi des
demandes de financement et l'organisation d'activités
d'autofinancement
a. La formation ou le perfectionnement des personnes
engagées dans l'action
Par observation des résultats de cette étude, le
niveau de réalisation de tenue des réunions est
élevé, néanmoins, les réunions
réalisées avec quorum atteint présentent un niveau faible
soit de 45%. Cela, serait influencé par le manque motivation de
comité de développement dans leur travail
bénévolat.
Les résultats du tableau 19 relèvent que la
majorité des répondants soit 66% pensent que tous les groupes
socioculturels ne sont pas représentés dans la gestion des
activités communautaires.
Trois grands types d'acteurs émergent lors de la mise
en oeuvre d'un diagnostic communautaire : la population, les professionnels
(extérieurs ou de proximité) et les institutionnels (partenaires
politiques, techniques ou financiers). Leur mobilisation répondra bien
entendu à des motifs et à des intérêts divers.
Ainsi, au sein d'une population donnée, vivant dans un même espace
déterminé (ville, quartier, rue...) (Martine Bantuelle et al,
2000, p.15).
Le niveau de représentativité de tous les
groupes socio-culturels dans la gestion des activités communautaires
est faible. Les étudiants de l'ULPGL s'intéressent seulement aux
leaders communautaires pour les actions communautaires, organisées en
faveur de la population. Ainsi, d'autres couches de la communauté ne
sont pas atteintes par les actions organisées au sein de la
communauté. Cette façon de faire, s'observe pendant l'analyse de
la situation réalisée par les étudiants de l'ULPGL dans
leur processus des activités communautaires.
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