b. Au plan économique
- Une
récession économique
Après attentats des pertes en vies humaines et de
destructions d'infrastructures sont toujours les premiers
éléments enregistrés à vue. La perte en vie humaine
a pour corollaire d'une psychose au sein des populations, tout comme les
affaires et l'économie qui subissent toujours de « plein fouet
des effets »
Partant du 11 septembre 2001, l'image la plus forte reste bien
entendu la destruction des tours jumelles du World Trade Center, mais les
opérations de destruction se retrouvent également dans les zones
de production industrielles ou dans les transports publics, marchés,
mosquées : lieux communs voire zones stratégiques.
D'abord,les attentats causent des pertes de vies humaines.
À cet égard, nous citons le 11 septembre 2001,(Voir
ANNEXE 1), mais nous pouvons aussi citer le sabotage de nombreux
oléoducs. Ainsi, le « mardi noir » du 11 septembre,
les coûts directs liés au choc sont importants. Il faut
reconnaitre qu'à ce domaine la secte terroriste Boko Haram
présentement EI en Afrique e l'Ouest font état des pertes de vies
humaines et en constitue un bras armé du terrorisme
international,déstabilisant le Nigeria ainsi que ses pays
limitrophes.Puis, le terrorisme réduit le plus souvent l'afflux de
capitaux étrangers en provoquant une baisse du volume des
investissements directs étrangers.En outre,l'insécurité
modifie les habitudes en matière de consommation, d'économies et
d'investissement, ce qui entraîne une distorsion des allocations de
ressources dans le pays touché. Le prolongement du terrorisme sur les
marchés des capitaux sont souvent une combinaison de ces effets.
Autre, le transport aérien ; vecteur principal
constaté du 11 septembre 2001, est touché sans compter des avions
en nombre déconvenues. Les compagnies aériens voient une crise
financière aggravée depuis 2001 notamment la compagnie Sabena et
Suisse Air, Lufthansa. Et d'autres trop d'angoisse dans ce secteur
constaté déjà à grande risque. Ainsi, le transport
aérien touché, l'industrie touristique n'est pas en
reste(Voir ANNEXE 2). Il suffit de voir que ces deux
marchés sont relationnels. Il ressort que les taux décroissants
enregistrés actuellement sont une conséquence de la
multinationale de l'horreur. Déjà, la presse internationale fait
écho d'une crise profonde dans le tourisme. Les terroristes prenant
régulièrement le secteur touristique pour cible mettent
sérieusement en danger l'économie des pays
visés(Voir ANNEX 3).
Les activités terroristes affectent aussi les
décisions des investisseurs directs, puisqu'ils augmentent leurs
coûts et diminuent l'attrait du pays concerné.
Lorsque les investisseurs ont le choix entre plusieurs pays,
il suffit qu'un de ceux-ci connaisse un début d'agitation terroriste
pour que l'afflux de capitaux étrangers faiblisse sensiblement, Ce
tarissement ralentit aussi le transfert de connaissances technologiques, ce qui
accentue l'impact négatif sur la croissance. Il faut dire que le
terrorisme ne touche pas que les villes ou les pays atteints, mais aussi les
zones ou les régions limitrophes. De simples mesures de
sécurité appliquées dans un pays hypothèque
affectent une bonne partie de l'ensemble géographique en raison du
phénomène dit de « l'extensibilité des
risques ». Ce survol des préjudices économiques et
humains globaux du terrorisme attestedes impacts certainsdans le quotidien et
la planification du futur.
L'impact économique et professionnel est
également notable. A la suite des attentats de New York en 2001,
près d'un tiers des résidents de Manhattan ont ainsi dû
modifier d'une manière ou d'une autre leurs activités
professionnelles, allant jusqu'à des périodes de
chômage. L'utilisation des transports publics (métro de
Londres, train à Madrid), la fréquentation de certains lieux
commerçants sont remises en question, avec fréquemment des
réactions d'évitement et de phobies communautaires.
La présente étude cherche à
«matérialiser» la souffrance causée par le terrorisme.
Il est à remarquer qu'en observant les semaines
suivantes d'un attentant, nous pouvons voir dans quelle mesure les attaques
terroristes diminuent la «satisfaction de vie» des populations
ciblées. Pour ce faire, l'évolution de ce sentiment individuel
dans les zones frappées par le terrorisme et celui recueilli dans des
régions épargnées, illustrent ce comportement en ce sens.
Connaissant par ailleurs les effets positifs d'un revenu élevé en
termes de satisfaction de vie, on peut chiffrer la part de gain à
laquelle renoncerait une personne résidant dans une région
frappée par le terrorisme par rapport à un autre vivant dans un
lieu connaissant la paix : on arrive à quelque 32% pour une
personne moyenne, en Europe. Il est à constater que les coûts
globaux du terrorisme sont de plusieurs fois supérieures aux
conséquences purement économiques qu'entraine la pauvreté,
A la frappe des terroristes à une intervalle plus ou moins
réguliers, quand le virus de la peur et de l'insécurité
gagne les esprits et commence à changer les comportements
économiques, on se déplace moins, on consomme moins, on
diffère des investissements petits ou grands. Les grandes entreprises
annulent ou différent des campagnes.
Voici commentle terrorisme angoisse le monde et on se
demandecomment les victimes réagissent - ils quand il s'installe d'une
manière ou d'une autre dans le quotidien. Un scénario plus
réel du pire que bien évidemment nul ne souhaite.
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