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Hypothèse des déficits jumeaux. évaluation empirique appliquée au Cameroun.


par Jean NDI ZAMBO
Institut Sous-régional de Statistique et d'Economie Appliquée - Diplôme d'Ingénieur Statisticien économiste 2020
  

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Première partie

Cadre conceptuel, cadre théorique et

empirique

7

CHAPITRE 1

Cadre Conceptuel de l'étude

Le présent chapitre est subdivisé en deux parties. La première partie donne les définitions de certains concepts utiles pour la bonne compréhension de nos travaux et la seconde partie présente une approche par les comptes nationaux de la preuve de l'existence simultanée d'un déficit budgétaire et d'un déficit courant. Cette seconde partie consiste à partir des identités de la comptabilité nationale pour prouver la possibilité d'existence d'une relation positive entre le déficit budgétaire et le déficit courant dans une même économie.

NDI ZAMBO Jean *** Mémoire ISE

Page 8

Hypothèse des déficits jumeaux: évaluation empirique appliquée au Cameroun

1.1 Définition des concepts

Dans cette section nous définissons les concepts de déficit budgétaire, déficit courant et déficits jumeaux ainsi que tous les autres concepts qui entrent dans le calcul des soldes budgétaire et courant.

1.1.1 Compte de l'État : déficit budgétaire, excédent budgétaire

1.1.1.1 Les recettes de l'État

Les recettes puliques comprennent tous les encaissements non remboursables, avec ou sans contrepartie, à l'exception des encaissements non-remboursables et sans contrepartie correspondant à des versements non obligatoires provenant des autres administrations publiques intérieures ou étrangères et d'institutions internationales. Les recettes sont réparties entre recettes courantes et recettes en capital, ces dernières ne comprenant que le produit des ventes de biens de capital et de transfert en capital qui proviennent de sources autres que les administrations publiques. Les recettes courantes englobent donc toutes les recettes fiscales et les ventes non fiscales courantes. Les recettes non courantes comprennent les encaissements avec contrepartie : revenu de la propriété, droits et redevances, ventes des branches non marchandes et ventes d'accessoires, ainsi que les excédents d'exploitation des unités de production marchande des administrations publiques et certains décaissements sans contrepartie tels que les amendes, les confiscations et les donations privées de caractère courant (SCN 2008).

1.1.1.2 Les dons

Les dons sont les encaissements sans contrepartie et non remboursables, correspondant à des versements non obligatoires au profit des administrations publiques et provenant d'autres administrations publiques ou institutions internationales (SCN 2008). Dans le présent travail, le terme «don» s'applique uniquement aux décaissements et encaissements entre administrations publiques ou institutions internationales. Les versements sans contrepartie, non remboursables et non obligatoires qui proviennent d'autres sources ne sont pas classés dans les dons mais plutôt dans les recettes.

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