RESUMÉ
Le présent travail rapporte les résultats d'une
étude menée sur la problématique de l'accès aux
marchés des producteurs agricoles. Il s'intéresse
particulièrement au maraîchage dans la ville de Lubumbashi en tant
que source importante de fourniture en légumes pour les ménages
urbains et source de revenu pour ses pratiquants. La finalité de cette
étude vise à améliorer l'accès au marché des
producteurs locaux, par l'identification des facteurs qui étouffent la
commercialisation des légumes à Lubumbashi. Pour mener à
bien nos recherches, un échantillon de 102 maraîchers a
été constitué sur trois périmètres
maraîchers dont celui de la Katuba, de Kilobelobe et de Tingitingi ; en
raison respective de 42, 30 et 30 enquêtés par site. À
l'aide d'un questionnaire, les entretiens avec les maraichers ont permis,
après analyse, d'avoir les résultats suivants :
Concernant le profil des maraichers, l'âge moyen des
enquêtés est de 49 ans, les femmes sont plus
représentatives (91%) que les hommes (9%). La plupart
d'enquêtés vivent en couple (56%) et 37% sont veuves et 7 % sont
les célibataires. La taille moyenne de ménage est de 7
individus.
À propos du mode de vente, les vendeurs au comptant et
à crédit bénéficient d'un revenu moyen de 197757
CDF et gagnent une meilleur part de marché avec une différence
très significative, (p-value= 0.0264**) si on le comparait à ceux
qui vendent seulement au comptant qui touchent 122788 CDF comme revenu
moyen.
Le principale facteur qui influence le revenu est la taille de
la superficie cultivée, avec un coefficient de détermination
R2 = 0,60 soit 60%.
Cependant, le prix demeure un élément
très peu maitrisé par les maraîchers, pourtant il est la
clé même de la commercialisation. En effet, 81% des
maraîchers ont déclaré obtenir des prix non
rémunérateur et, à cela s'ajoute la concurrence (dans 20%
de cas) entre maraîchers et les fermiers produisant le même produit
et qui s'avèrent être mieux avertis sur la conduite d'une
activité économique rentable. Le chou de chine est la culture qui
domine les superficies emblavées. 4% des maraîchers ont
expliqué ne pas rencontrer de problème particulier à la
vente.
Au vu de cette problématique, il se
révèle que la meilleure façon de stimuler la production
c'est de favoriser la commercialisation par la résignation des
contraintes. Cette étude fournit donc des éléments sous
forme des recommandations pour une amélioration de possibilités
de vente pour les produits horticoles à Lubumbashi.
Mots clés : Accès au
Marché, légumes, maraichage.
V
ABSTRACT
The present work returns the results of a survey led on the
problematic of access to the markets of the agricultural producers. We
especially interested ourselves at the market gardening in the city of
Lubumbashi as source important of supply in vegetables for the urban households
and source of income for his/her/its churchgoers. The finality of this survey
is to improve the access at the market of the local producers, by the
identification of the factors that chokes the merchandising of the vegetables
in Lubumbashi. To carry through our research, a sample of 102 market gardeners
has been constituted on three market perimeters of which Katuba, Kilobelobe and
Tingitingi; in respective reason of 42, 30 and 30 investigated by perimeter.
With the help of a questionnaire, the interviews with the market gardeners
permitted after analysis to have the results following.
Concerning the profile of the market gardeners, the middle age
of them investigated is of 49.2 #177; 11.7 years; the women are more
representative (91%) than the men (9%). Most investigated live in couple (56%)
and 37% are widowed whereas the bachelors are minority with 7%; they also have
a size of household average of 7#177;2 individuals.
About the manner of sale, the sellers to the cash and credit
have a middle income of 197757 CDF and win a better part of market with a very
meaningful difference, (p-been worth = 0.0264 **) if one compared it to those
that only sell to the cash 122788 CDF.
The main factor that influences the income is the size of the
cultivated surface, with a coefficient of determination R2 = 0.60 or
60%.
However, the price stays an element very little mastered by
the market gardeners, yet it is the key even of the selling. Indeed, 81% of the
market gardeners declared to get some prices non remunerative and, to it is
added the competition (in 20% of case) between market gardeners and the farmers
producing the same product and that prove to be to be warned better on the
conduct of a profitable economic activity. The cabbages of dyes dominate the
cultivated surfaces. 4% of the market gardeners explained not to meet a
particular problem for selling. Within sight of this problematic, he/it is
revealed that the best way to stimulate the production that is to encourage the
merchandising by the resignation of the constraints. This survey provides some
elements therefore as the recommendations for an improvement of sale
possibilities for the horticultural products of and in Lubumbashi.
Keywords: Access Market, vegetables,
market gardening.
VI
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