3.3 Preuve du théorème d'existence et
d'unicité
Pour ä = L(x), nous
déduisons du théorème 1.1.1 et de la relation
(3.96) que l'équation (2.14) possède une unique
solution h dans Y . Et comme cette solution vérifie la
relation (3.1), nous déduisons l'unicité de solution
dans X. Mais cette unique solution h vérifie
11h11X < x2 donc pour tout u = 0, r
= 0, ,
(1 + r +
u)j-11h(u,r)1+ (1 + r +
u)jl?h(u,r)1 <
x2
?r
ce qui implique
|
{ (1 + r +
u)j-11h(u, r)1 <
x22
(1 + r + u)jS?h
?r (u,r)S < x22
|
?
|
cents ····
····
|
Ih(u,r)1 < x2 2 (1 +
r + u)-(j-1)
S?h ?r (u,r)S < x22
(1 + r + u)-j
|
On a
|
Mémoire de MASTER
51
x2
donc la relation (3.1) en prenant C = 2 .
Montrons à présent que pour tout r = 0,
eë , eí tendent vers 1 lorsque u
? +8 Nous avons de la relation (3.11)
8 0 < 4ð
fSh-hl2ð2x2
dss(1 +
u)4
donc
lim
u?+8
4ð f 1h -
hl2ds 8
s= 0
pour tout r > 0 fixé et avec la relation
(2.12), nous avons
lim g = 1
u?+8
Mémoire de MASTER
52
3.3. Preuve du théorème d'existence et
d'unicité
.
D'autre part de la relation (3.16), on a :
lim
u-++00
|
Sg - gS = 0
|
d'où
|
lim
u-++00
|
g = 1
|
. Finalement des relations (2.10) et (2.11)
nous avons
lim eí+ë = 1 et lim
eí-ë = 1
u-++00 u-++00
on conclut que eí et eë
tendent vers 1 lorsque u ? +8 ce qui termine la preuve du
théorème
3.2.1.
Mémoire de MASTER
53
Université de Yaoundé 1
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