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Existence globale de solutions à  symétrie sphérique du système d'Einstein-Klein-Gordon.


par Franck Modeste TEYANG
Université de Yaoundé 1 - Master en mathématiques 2019
  

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Extinction Rebellion

Définition 2.1.3 : (Tenseur d'Einstein)

Le tenseur Suí = Ruí - 12guíR est appelé tenseur d'Einstein dénommé en l'honneur à Albert Einstein en géométrie différentielle. Il est utilisé pour exprimer la courbure d'une variété pseudo-riemannienne. En relativité générale, il permet de décrire comment le champ gravitationnel est affecté par la présence de la matière.

Lemme 2.3 : Ruí peut s'écrire

Ruí = 8ð0u0í + 8ð guí

p + 1

0p+1

Mémoire de MASTER

22

2.1. Espace-temps à symétrie sphérique

Preuve : La relation (2.3) donne par contraction :

gáâ(Ráâ -1

2gáâR) = 87rgáâTáâ = 87rT

T = gáâTáâ et puisque gáâRáâ = R et gáâgáâ = 4, on aura :

4

R - 2R = 87rT

c'est-à-dire R = -87rT. Or

T = gáâTáâ = gáâáÖâ - 1 2gáâgÖuÖí - gáâ

p + 1Öp+1)

= gáâÖáÖâ - 4 2gáâÖáÖâ - gáâgáâ

p + 1 Öp+1

Öp+1

= 4

gáâÖáÖâ -p + 1

Mais toujours de la relation (2.3), on a aussi

1

Ruí = 2guíR + 87rT

1

= 2g(-87rT) + 87rT

= -47rgT + 87rT

4

= -47rg(-gáâÖáÖâ - p + 1

Öp+1) + 87rT

167r

= 47rguígáâÖáÖâ + p + 1guíÖp+1 + 87rT

= 47rguígáâÖáÖâ + 16ð guvÖp+1 + 87r(Ö Öí - 1 guvgáâÖáÖâ - guí Öp+1)

p + 1 2 p+ 1

Öp+1

87rg

= 87rÖuÖí +

p + 1

d'où le résultat. Ì

Proposition 2.1.1 : Pour l'équation (2.3), le tenseur énergie-impulsion est à divergence nulle c'est-à-dire :

?uTuí = 0

Cela traduit qu'un objet suivant une géodésique conserve son énergie.

L'équation de la conservation d'énergie ?uTuí = 0 doit souvent être complétée par d'autres équations vérifiées par les quantités physiques apparaissant dans T.

Mémoire de MASTER

23

2.1. Espace-temps à symétrie sphérique

Preuve : En effet, en appliquant à l'équation (2.3) la dérivée covariante, on obtient : ?u(Ruí - 2guíR) = 8ð?uTuí

1

Or de (1.6) on a ?ãSãu = 0 avec Sáâ = Ráâ - 12gáâR, on déduit donc que

?íTuí = 0 Ì

Proposition 2.1.2 : Ö est solution de l'équation dite de Klein-Gordon :

jÖ = Öp

jÖ = ?çaçÖ si et seulement si il y a conservation d'énergie.

Preuve : En effet :

T uí = guçgíñTçñ

1a g~1P

= 9uçgíñ r ÖP -- 2g~lPgáâÖ~Q + 1 OP+1l

LL p JJ

1l

= guçgíñ [?çÖ?ñÖ - 2gçñgáâ?áÖ?âÖ - +ñ1Öp+1] (car ?çÖ = Öç)

p

donc,

?uTuí = guçgíñ?u(?çÖ?ñÖ) - 2guçgíñgçñgáâ?u(?áÖ?âÖ) - ggíñ gçñ

1 p + 1(p + 1)ÖpÖu
= guçgíñ?u?çÖ?ñÖ + guçgíñ?çÖ?u?ñÖ - 2gáâgíñSu

1 ñ (?u?áÖ?âÖ + ?áÖ?u?âÖ) - SíçguçÖpÖu
= gíñ(guç?u?ç)Ö?ñÖ + guçgíñ?çÖ?u?ñÖ - 2gáâguí(?u?áÖ?âÖ + ?áÖ?u?âÖ) - guíÖpÖu 1

= gíñ?ç?çÖ?ñÖ + guçgíñ?çÖ?u?ñÖ - guâgáí?u?áÖ?âÖ - guíÖpÖu

= gíu j Ö?uÖ - guíÖp?uÖ

= guíÖu(jÖ - Öp)

Ainsi, ?uTuí = 0 ? jÖ - Öp = 0 car guíÖu = guuÖu + gurÖu + gruÖr + grrÖr ? 0 . Ì
Définition 2.1.4 : (d'Alembertien associé à une métrique)

L'opérateur j de la proposition 2.1.2 s'appelle le d'Alembertien et est souvent noté jã lorsqu'il est associé une métrique ly et est défini par

jãÖ = H-2 1 aá( SãS12 ryuí 0íÖ)

1'y1 est la valeur absolue du déterminant de la matrice représentée par ly pour la métrique (2.2) dans la base (du, dr, de, dç) et les ryuí, u , v E {u, r, e, 0} les composantes de la matrice inverse de ly dans cette même base.

2.1. Espace-temps à symétrie sphérique

Proposition 2.1.3 : Le d'Alembertien jã associé à la métrique ã définit par (2.2) peut s'écrire

í ?2O 1 ?O 2~ ?2O2 ?í ?ë ?O

jO = -2e- - + + e + + -

1

ã

?u?r r ?u ?r2 r ?r ?r ?r

Preuve : En utilisant la matrice ã et la matrice inverse ã-1 de la métrique (2.2) définies

en on a :

jãO = SãS- 2(SãS12 ãuí?íÖ )

= r-2 sin-1 èe-í-ë [(r2 sin èeí+ë × -e-í-ëOu)r + (r2 sin èeí+ë × -e-í-ëOr)u + (r2 sin èeí+ë × e-2ëOr)rl

= r-2 sin-1 èe-í-ë(-2r sin èOu - r2 sin èOur - r2 sin èOru + 2r sin èeí-ëOr + r2 sin è ? (í - ë)eí-ëOr

?r

+ r2 sin èeí-ëOrr)

= -2r-1e-í-ëOu - e-í-ëOur - e-í-ëOru + 2r-1e-2ëOr + ??r(í - ë)Ore-2ë

+ Orre-2ë

rr

-
·1_ -2e-í-ë %oOur + r-1 e-2ë + ~r + 2r-1OrJ

?r ?r

?2O1 ?O r Ou
· L f ?2O 2 ?ë?O l

= -2e-í-ë ?u?r + + e-2ë ?r2 r + + ?r ?r
· ?r

Propriété 2.1.1 : La composante {rr} de (2.3) est

+ ?r

?ë ?r

= 4ðr

(?O12 ?Or) (2.4)

Preuve : Des Lemme 2.2 et Lemme 2.3, nous avons :

2 +
·
= Rrr = 8ðOrOr + 8ðgrrOp+1

r ?r ?r p + 1

et comme grr = 0, on a

+ ?r

= 4ðr

2

?~
·

 
 

?r

Ì

Mémoire de MASTER

24

Proposition 2.1.4 : De (2.4), on a :

8 2

í + ë = -4ð f s0
· ds (2.5)

r

Preuve : En effet puisque í et ë tendent vers 0 lorsque r tend vers l'infini, en intégrant (2.4) sur l'intervalle [r, +8[, on a :

+8 2

-(í + ë) = 4ð s?O
·
ds

Jrr ?s Ì

Mémoire de MASTER

25

2.2. Réduction du système d'EKG en une équation intégro-différentielle du premier ordre

C'est-à-dire

+8 2

í + ë = -4ð f s4: ds (2.6)

r ?s

Propriété 2.1.2 : La composante {èè} ou {??} de (2.3) est donnée par

?í ?ë

?r ?r

1 (e2ë - 1) = -8ðre2ë

p + 1 (Ö)p+1 (2.7)

r

Preuve : Des Lemme 2.2 et Lemme 2.3, on a :

e-2ë r

?r -

?r
· - 1 + 1 = Rèè = 8ðÖèÖè + 8ðgèè

p + 1 (Ö)p+1

et puisque Ö := Ö(u, r) et gèè = r2, on déduit que

e-2ë r

?r -

?r
· - 1 + 1 = 8ðr2

p + 1 (Ö)p+1

donc

?í ?ë 1(e2ë - 1) = -8ðre2ë

- - (Ö)p+1

?r ?r r p + 1 Ì

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle