L'impact du public sur les politiques hydriques
Un élément crucial dans la mise en place de
politique hydrique demeure la participation de la population dans la prise de
décision qui la rend plus légitime et peut permettre, à
terme, d'obtenir des résultats plus convaincants. En effet, la
population vivant à proximité des rivières en question
connaît les problèmes et peut apporter des informations aux
décideurs. De plus, l'intervention du public peut permettre une
meilleure intercompréhension et une meilleure coopération pour
répondre aux attentes de toutes les parties (Lee et Ganster 2012, 106).
Il est notamment possible de citer les ONG qui ont joué un rôle
important dans la mise en oeuvre de la Commission de coopération
environnementale, de la Commission nord-américaine de
développement et de la Commission de Coopération Environnementale
Frontalière (Lee et Ganster 2012, 110). Selon Lee et Ganster, la mise en
oeuvre de ces organismes nécessitait l'intervention du public, que ce
soit les citoyens des zones frontalières ou certains gouvernements
locaux, pour prendre les décisions à la frontière.
Néanmoins, selon Lee et Ganster une diminution des ONG est
constatée à la frontière :
« The presence of border NGOs has significantly
declined over the past 15 years and poses a major barrier to public
participation. Lack of funding and capacity has reduced NGO involvement in the
border program » (Lee et Ganster 2012, 125).
Ce phénomène est causé par un manque de
financement de ces ONG qui implique une diminution de la possibilité
pour la population d'avoir une voix afin d'intervenir dans les décisions
hydriques prises à la frontière. Malgré tout, depuis les
années 2000, on retrouve une recrudescence de Minutes qui ont
été mises en oeuvre par l'IBWC se concentrant ou prenant en
compte l'environnement, influencés par les ONG et la
société civile, comme il sera étudié dans la
prochaine partie.
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