Partie III : Analyse et interprétation des
résultats
accompagnée par d'autres charges d'investissement qui
compliquent plus le développement de ces activités de
résilience qui renforcent les capacités des exploitations
à satisfaire leurs besoins de consommation.
B. Le foncier
La terre est le facteur de production le plus important de
l'agriculture. Elle est généralement difficile d'accès
dans la commune du fait que l'évolution démographique communale
n'est pas accompagnée par une évolution spatiale. Ainsi, la
hausse du nombre de ménage a causé une forte pression
foncière au sein de la commune.
Figure 4 : Modes d'acquisition es terres
agricoles
Source : Mémoire de fin d'études,
2021
La pression foncière s'illustre bien par la figure 4
ci-dessus, il y est noté que ce facteurs fixe de production n'a pas
augmenté pour 70% des exploitations ces dernières années.
En effet, ces carrés appartenant à des concessions familiales
gardent le niveau de capital foncier de leur héritage paternel. Les
exploitations ayant obtenus de nouveaux hectares, l'ont obtenu par emprunt ou
don (22%) et seule 8% des exploitations ont eu des capacités
financières capables d'acheter de nouvelles terres.
La pauvreté des terres fut la principale contrainte de
la production végétale lors du diagnostic de 2018. Ainsi en plus
du manque, les terres étaient dégradées dans la commune de
NDIOB. Cette contrainte n'est pas spécifique à cette zone mais
elle est contemporaine. Ainsi c'est l'un des principales raisons de la
transition agroécologique des modes de production agricole. Par
ailleurs,
Sujet : analyse des rendements de la transition
agroécologique sur les performances de l'agriculture familiale : cas des
exploitants familiaux de la commune de NDIOB
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