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Analyse des effets de la transition agroécologique sur les performances de l'agriculture familiale: cas des exploitants familiaux de la commune de Ndiob


par Serigne Falilou DIAGNE
Ecole Supérieur d'Economie Appliquée (ESEA ex ENEA) - Ingénieur des travaux de planification et conseillers en gestion des organisations 2022
  

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Partie III : Analyse et interprétation des résultats

A. L'eau de production

L'agriculture pluviale est l'activité la plus pratiqué au sein de la communauté des exploitants agricoles familiaux. En effet, elle est pratiquée par tous les exploitations en transition agroécologique. Les informations pluviométriques disponibles dans la zone sont tirées des données du service régional de la météorologie de FATICK en 2016 dans le cadre de l'élaboration du PDC de NDIOB 2019-2023. Elles concernent la décennie entre 2006 et 2015. La moyenne pluviométrique dans ces 10 années est de 680 mm qui ont plu en 33 jours. Le maximum et le minimum pluviométriques sont respectivement égaux à 923 mm et 337 mm et correspondent aux années 2012 et 2007. Ces volumes de pluies peuvent être considérés comme acceptables dans la mesure où la commune se situe sur des isohyètes comprises entre 600 et 800 mm (Mbow, 2017). En effet, la commune a enregistré 5 années de pluies excédentaires pour autant d'années déficitaires. Mais dans les années déficitaires trois à savoir 2013, 2014 et 2015 sont successives. Ainsi le volume des précipitations est en chute libre depuis 2013 et la répartition revête un caractère hétérogène.

Entre 2016 et 2O21, il a plu au total 2818,3mm dans la commune de NDIOB soit 563,7 par an. L'année la plus pluvieuse fut celle de 2020 avec 745,7mm et celle la moins pluvieuse 2019 avec 379,9mm3. Ainsi c'est six dernières années ont été marquées par une instabilité de l'évolution de la pluviométrie qui se présente en dents de scie. En effet trois des cinq données pluviométriques disponibles sont inférieures à l'isohyète de la zone qui est de 590mm. Toutefois à la suite du lancement du programme de transition agroécologique en 2019, il y est noté une nette amélioration de la pluviométrie qui entre 2019 et 2020 a augmenté de 367,6mm avant de baisser en 2021 de 198,7mm. Par ailleurs, ces variations ne s'expliquent pas exclusivement par l'adoption des modes agroécologique d'exploitation des ressources naturelles car en 2020, une pluviométrie normale à humide (ANACIM, 2020) a été noté sur l'ensemble du territoire sénégalais.

En dehors de l'eau pluviale, d'autres sources sont utilisées dans le cadre de la production végétale dans la commune telle que les puits (16%), les mini-forage (19%) et les branchements individuels (5%). Ces sources d'eau sont utilisées dans les activités maraîchères et sylvicoles qui sont pratiquées par respectivement 24% et 16% des exploitations en transition. La faible représentativité de ces activités dans la commune s'explique par leurs coûts élevés d'investissement qui est en moyenne de 225 000 FCFA. Cette somme est jugée insatisfaisant par 67% des exploitants et concerne exclusivement les coûts d'installation des infrastructures hydrauliques de production. Elle est ainsi

3 Les données de 2018 ne sont pas disponibles.

Sujet : analyse des rendements de la transition agroécologique sur les performances de l'agriculture familiale
: cas des exploitants familiaux de la commune de NDIOB

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