1. Déroulement et dépouillement du
questionnaire
Notre recherche s'effectuera dans la wilaya de Constantine
d'où son intitulé, elle concernera uniquement les
étudiants étrangers francophones des différentes
universités de Constantine. En effet, notre échantillon repose
sur un certain nombre d'étudiants étrangers qui font recours aux
créations lexicales (néologismes) dans leurs conversations
quotidiennes.
Nous avons choisi cet échantillon afin d'en
déterminer les causes et dégager les procédés de
formation qui ont été utilisés pour former ces nouvelles
lexies. Pour cela, à défaut de réaliser des
enregistrements audio à cause de la pandémie COVID19, et vu notre
incapacité à accéder aux cités universitaire en
raison d'ordre sanitaire. Nous avons opté pour la formulation d'un
questionnaire, lequel, nous a permis de conduire à bien la collecte des
unités lexicales nouvelles observées chez nos
enquêtés.
1.1. Identification
Pour connaître le profil de nos enquêtés,
nous avons élaboré un formulaire de renseignements contenant
différentes options sur (la nationalité ; le sexe ; l'âge ;
le cursus scolaire).
1.1.1. Nationalité
Figure 1 : échantillon selon la
nationalité
Nationalités
Malienne Nigerienne Congolaise
Guinéenne
4%
32%
12%
52%
34
Dans cette figure, nous remarquons la présence de
quatre nationalités ayant participé à notre recherche. Ces
dernières, se répartissent comme suit : la nationalité
malienne qui constitue un pourcentage de cinquante-deux pour cent (52%) prend
la tête de ce classement devant la nationalité nigérienne
représentée par trente-deux pour cent (32%) soit un effectif de
huit (08) participants. Les autres nationalités, congolaise et
guinéenne ont un taux de participation plus bas que les
précédentes. Trois (03) enquêtés congolais et un
(01) guinéen, ont pris part à cette enquête soit un
pourcentage de douze pour cent (12%) pour le Congo et quatre pour cent (04%)
pour la Guinée.
1.1.2. Le sexe
Figure 2 : échantillon selon le
sexe
feminin
32%
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Sexe
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|
masculin
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68%
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Nous constatons que nos enquêtés font preuve
d'homogénéité suite à cette figure ci-dessus, mais
le taux de participation diffère selon le genre. En effet, le
pourcentage de garçons est plus élevé (68%) que celui des
filles qui se présentent avec seulement trente-deux pour cent (32%) soit
la moitié de l'effectif.
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1.1.3. L'âge
Figure 3 : échantillon selon
l'âge
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Age
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16%
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20%
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18-20
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21-25
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26-30
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64%
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Nous avons reparti l'âge en trois tranches : de 18
à 20 ans pour les nouveaux universitaires (ayant fait un cursus normal
ou non), de 21 à 25 ans et de 26 à 30 ans pour les licences ;
master et doctorat. Nous avons obtenu un pourcentage de 64% pour les
enquêtés âgés de 21 à 25 ans et de vingt pour
cent (20%) pour ceux ayant de 18 à 20 ans. Les seize pour cent (16%)
restant représentent les enquêtés de plus de 26 à 30
ans. Ce qui veut dire que le plus grand nombre des néologismes qui
constituent notre corpus est fourni par des enquêtés
âgés de 21 à 25 ans soit (64%) de notre
échantillon.
1.1.4. Le cursus scolaire
Figure 4 : échantillon selon le cursus
scolaire
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Cursus scolaire
licence 1
8%
master 2
28% licence 2
12%
master 1 licence 3
16% 36%
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36
Comme il a été mentionné dans le titre de
cette recherche, nos enquêtés sont tous des étudiants et
donc ont une certaine maîtrise de la langue française. Et comme
nous pouvons le constater selon la figure ci-dessus, ces derniers ont un niveau
d'instruction qui leur permet de détecter certains écarts
linguistiques à la norme et aussi faire recours aux créations
lexicales. Les étudiants de la troisième année licence
utilisent davantage de créativités lexicales que les autres
niveaux avec un pourcentage de trente-six pour cent (36%), devant ceux du
master deux (2) et du master un (1) avec respectivement vingt-huit pour cent
(28%) pour le M2 et seize pour cent (16%) pour le M1. Viennent ensuite la
deuxième année et la première année licence avec un
pourcentage de douze pour cent (12%) pour la L2 et huit pour cent (08%) pour la
L1.
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