III - Recommandations
A - Stratégie et proposition de
démarche
1) Stratégie actuelle de curation de contenu
Actuellement, sur une semaine, la curation de contenu sur les
réseaux sociaux Facebook et Twitter représente 2 à 3
publications sur un total de 5 publications environ, soit 40 à 60% de
nos publications. Le contenu issu de la curation s'est, avec le temps, de plus
en plus centré sur le contenu produit par les enseignants : il est
surtout diffusé les lundis, mercredis et vendredis avec les hashtags
#MondayMotivation, #WednesdayWisdom, #WednesdayMotivation, #VendrediPedagogie
ou #VendrediLecture mais aussi avec les hashtags des journées mondiales,
internationales, les fêtes tels que #chandeleur,
#journéedelamusique ou encore
#journéeinternationaledudroitdesfemmes. Les contenus diffusés
sont essentiellement des préparations de séances et/ou de
séquences et des articles concernant des pédagogies alternatives
ou des projets pédagogiques originaux. Ces publications ne sont pas
sponsorisées sur Facebook, contrairement aux :
- reportages concernant Klassroom. Qu'ils soient textuels ou
vidéos, les reportages servant à décrire l'application,
à diffuser des témoignages positifs d'utilisateurs sont
sponsorisés.
- articles de blogueurs utilisant Klassroom. Ces
e-influenceurs (devenant ainsi nos ambassadeurs) écrivent de leur propre
chef un ou des article(s) décrivant notre application, leur utilisation
en classe et les bénéfices qu'ils en tirent pour eux, leurs
élèves et les parents de ces derniers.
Ces contenus sont issus de la curation également et
sont diffusés sur une durée pouvant aller d'une semaine à
plusieurs mois, selon la saisonnalité (périodes de cours ou de
vacances scolaires) et nos objectifs marketing : par exemple, l'objectif durant
les vacances d'été est
64
l'acquisition de trafic, tandis que la période de
rentrée est une période surtout propice à l'activation et
à la rétention de nos utilisateurs.
Sur Instagram, un réseau social davantage visuel, ce
pourcentage est moindre car la stratégie éditoriale est davantage
basée sur la création d'une proximité avec l'équipe
et sur la diffusion de messages inspirants et motivants. A ce jour, Elena
Poulain avait la main sur ce réseau social car notre communication y est
bilingue. Cependant, son départ très récent et les
conclusions de ce présent travail nous amènent à repenser
notre stratégie sur ce réseau social.
Quant à LinkedIn, réseau peu
fréquenté par les enseignants, il sert à communiquer
surtout sur Klassroom en tant que société auprès de nos
investisseurs, futurs employés et partenaires. Il traite de sujets tels
que les levées de fonds, présences à un
événement, annonces d'une nouvelle version, messages de
remerciement à nos partenaires etc. Le contenu issu de la curation
provient donc non pas de la communauté enseignante mais des articles de
médias en ligne : Capital, Frenchweb, L'express, Maddyness par
exemple.
Grâce à l'état de l'art et à
l'étude menée, il nous est désormais possible de
répondre à la problématique afin de déterminer
quelle place allouer à la curation dans la stratégie social media
de Klassroom afin de repenser notre stratégie de contenu actuelle.
2) Réponse à la problématique
La problématique est la suivante : Quelle
peut-être la place allouée à la curation de contenu dans la
stratégie Social Media dans une start-up B2C de l'edtech ? Cette
problématique soulève plusieurs autres questions auxquelles il
convient de répondre pour avoir une idée globale de ce que doit
être cette «place».
Les communautés ciblées se regroupent, comme le
formulent les lois de puissance dont traite Sylvie Chabi, autour de ses
influenceurs qui appartiennent majoritairement à la Communauté
des Profs Blogueurs. Ces enseignants possèdent un blog sur lesquels
ils
65
diffusent leurs travaux mais également un compte sur
les réseaux sociaux. En effet, Facebook est encore plus utilisé
que le blog, qui arrive en deuxième place, pour partager du contenu
éducatif d'après les réponses de notre échantillon.
Ces communautés échangent à l'aide de hashtags
spécifiques sur les réseaux Twitter et Instagram (#TeamPE
#TeamMaternelle #EnseignerAutrement #Teacherlife par exemple) et dans des
groupes privés sur Facebook (pouvant être plus ou moins
spécialisés, comme «800 000 feignasses», «Tous les
professeurs des écoles» ou encore «Professeurs des
écoles en cycle 2»).
Les réseaux sociaux étant les plus favorables
à l'édition d'un contenu partagé sont, pour la
majorité d'enseignants consommateurs de contenus, Facebook, Youtube,
puis Instagram et ensuite Twitter. La curation de contenu peut occuper une
place de choix dans la stratégie éditoriale des réseaux
sociaux, s'il s'agit de curation de contenu produit par des professeurs, en
raison de la méfiance de la majorité des enseignants
interrogés à l'égard des entreprises. Toutefois, il s'agit
de déterminer, en fonction des besoins formulés par les
enseignants, quel contenu il peut être préférable de curer,
et quel est celui que l'on peut produire nous-mêmes. En effet, les
enseignants sont plus intéressés par certains sujets que par
d'autres et ont des besoins plus pressants, plus importants que d'autres.
L'étude des réponses de notre échantillon nous permet de
dresser un tableau des besoins/intérêts :
Besoin/Intérêt
|
DIY/rituels organisationnels
|
Préparation séances / séquences
|
Dispositifs pédagogiques adaptés
|
Anecdotes
|
Projets et pédagogies alternatives
|
Innovation
|
X
|
X
|
X
|
|
X
|
Cours prêts à emploi
|
X
|
X
|
X
|
|
X
|
Dispositifs alternatifs
|
X
|
X
|
X
|
|
X
|
Conseils et retours d'enseignants
|
|
|
|
X
|
|
66
Puisque, d'après Lauren Pope, un bon contenu marketing
doit faire converger le besoin d'un consommateur ou l'idée qui va
l'engager avec un lien qui fasse sens avec notre marque, le texte et les images
qui accompagnent ce contenu ont alors pour objectif d'établir ce lien
mais aussi de façonner «social self» de l'entreprise.
Elle précise ensuite qu'il convient de choisir le bon
format pour le contenu : ici, comme le contenu est produit par un tiers, la
question ne se pose pas. En revanche, elle se posera pour les contenus que
produit et diffuse Klassroom sur les réseaux sociaux.
Elle finit en énonçant qu'il est
nécessaire de choisir le bon canal, afin de cibler la bonne personne au
bon moment. Puisque l'on sait que les professeurs vont surtout chercher du
contenu pédagogique (et donc qui a une relation avec l'activité
de notre entreprise) sur les réseaux sociaux, et que l'on sait quels
réseaux sociaux ils privilégient, il ne nous reste plus
qu'à y découvrir à quel moment les atteindre.
Cette information est accessible sur les réseaux
sociaux eux-mêmes, dans les paramètres. Il nous est donc possible
d'identifier des pics d'activités sur les réseaux sociaux et de
nous imaginer une journée type de l'enseignant actif sur les
réseaux sociaux, voire la semaine type :
67
Ainsi, nous pouvons voir que sur Facebook, le réseau
social le plus fréquenté par les enseignants, qu'ils sont
connectés entre 8h et 22h, avec des pics d'activités vers 9h, 13h
et un pic de 17h à 22h. Nous pouvons donc imaginer que le pic
d'activité le soir est le moment durant lequel l'enseignant sera
à la recherche de ressources pédagogiques sur Facebook, et que
les connexions de 9h et de 13h, plus courtes, sont davantages
récréatives car les enseignants ont peu de temps à
consacrer à la préparation de leurs cours. Mais ces moments sont
tout de même à ne pas négliger pour répondre
à d'autres besoins de nos utilisateurs.
Il est donc judicieux de diffuser du contenu
pédagogique, qu'il soit issu de la curation ou non, pendant ces heures
où les enseignants préparent leurs cours, et de
privilégier les autres heures de pics d'activité pour diffuser un
contenu plus récréatif ou informel, issu ou non de la curation de
contenu.
Ainsi donc, la curation de contenu nous permettra de
façonner pour Klassroom une identité sociale qui dépasse
celle du Mensch que décrivent Peg Fitzpatrick et Guy Kawasaki, celle
d'une entreprise dynamique, qui est soucieuse de ses utilisateurs, qui les
connaît et
68
s'intéresse à eux et les met en avant, qui
manifeste un intérêt sincère pour l'éducation
suscitant la confiance de ses utilisateurs, qui est de bon conseil et une
experte de l'EdTech, désireuse d'améliorer l'expérience
qu'ils ont avec Klassroom notamment grâce à la production et
à la diffusion de contenu intéressant, divertissant et inspirant
sur les réseaux sociaux.
Car le manque de confiance est le premier argument en
défaveur des contenus éducatifs produits par les entreprises,
suivi par la non-adéquation avec ce que recherche l'enseignant puis, en
troisième lieu, le fait que les enseignants ne connaissent pas ce
contenu. Partager le contenu d'un professeur blogueur reconnu et
apprécié est un bon moyen d'acquérir aux yeux de nos
utilisateurs humilité, confiance et expertise. De plus, le fait
d'être recommandé par des professeurs blogueurs qui
apprécient notre produit et nos services (dont on partage les articles
élogieux) renforce la confiance que peuvent nous accorder nos prospects
et nos utilisateurs, ce qui est mis en exergue lors du partage de ces
contenus-là. Une reconnaissance mutuelle s'installe et se crée,
ce qui est très bénéfique pour l'e-réputation de
notre marque et de notre société, mais aussi pour nos
e-influenceurs qui deviennent nos ambassadeurs.
Ce processus de valorisation à double-sens crée
un cercle vertueux au niveau de notre stratégie de growth hacking :
grâce à la curation d'articles vantant les mérites de
Klassroom (referral), l'acquisition de trafic et de prospects est
renforcée, car nous avons été recommandés par un
tiers en lequel la communauté que nous ciblons a confiance. L'enseignant
prospecté télécharge donc l'application et la teste. En
trouvant sur les réseaux sociaux du contenu adapté qui le guide
dans son utilisation de Klassroom (et non issu de la curation) mais aussi du
contenu pédagogique lui faisant connaître un nouveau professeur
blogueur (articles issus de la curation), l'utilisateur a une première
expérience positive sur Klassroom et sur les réseaux sociaux et y
revient pour trouver des réponses à toutes sortes de
69
questions concernant la pratique de son métier : la
curation a donc sa place dans l'activation et dans la rétention
d'utilisateurs, dont la confiance en Klassroom se renforce, de même que
le sentiment d'appartenance à une communauté grâce aux
échanges que peuvent provoquer les partages d'articles en commentaires.
Convaincus de l'intérêt du produit et confiant en l'entreprise, il
déploie sa classe avec succès et y publie
régulièrement du contenu, ce qui motive certains parents à
souscrire au Prime pour télécharger les photos et vidéos
de leurs enfants (revenu). Il partage nos publications et contribue ainsi
à faire connaître notre marque, notre entreprise (referral). Un
autre professeur, souvent exposé aux contenus de Klassroom que partagent
ses collègues qu'il apprécie et en qui il a confiance,
s'intéresse ainsi à l'application, la télécharge et
la teste (activation) ... et ainsi de suite.
Quant à la fréquence de diffusion de contenu
produit par des enseignants e-influenceurs, elle peut être variable.
L'essentiel est de partager à notre communauté du contenu qui
peut l'intéresser, c'est-à-dire qui peut répondre à
un besoin, une envie à un moment T : cela passe donc également
par des tutoriels d'utilisation de Klassroom, par des invitations à des
événements auxquels nous nous trouvons, mais aussi par des
articles pédagogiques que nous pouvons nous-mêmes produire. Il
convient donc de trouver un juste équilibre entre les contenus que nous
produisons et les contenus que nous partageons, dans l'intérêt des
utilisateurs et de notre «social self». Mais il est nécessaire
de garder à l'esprit que le contenu produit par une entreprise suscite
majoritairement la méfiance du corps enseignant, contrairement au
contenu produit par un autre enseignant.
C'est pourquoi il est particulièrement
recommandé de soigner la relation que l'on peut avoir avec les
professeurs blogueurs et autres e-influenceurs de la communauté
enseignante : d'une part parce qu'ils représentent une
opportunité importante pour atteindre les professeurs que nous ciblons,
et d'autre part parce que le contenu qu'ils produisent nous est profitable pour
plusieurs raisons : c'est du contenu produit par un professionnel ce qui
l'assure de son
70
expertise, c'est un gain de temps et de ressources humaines
considérable, enfin l'acte de création que favorise la curation
de contenu permet à la marque d'intégrer le discours de
l'enseignant à son propre discours, ce qui crée une
proximité avec le corps enseignant. En faisant des professeurs
e-influenceurs des ambassadeurs de Klassroom, nous augmentons
considérablement nos chances pas seulement d'atteindre notre cible, mais
de susciter en elle la confiance favorable à l'acquisition de trafic et
à l'activation du processus de clientélisation.
3) Recommandations opérationnelles
La répartition entre les sujets à produire
nous-mêmes et ceux à curer peut donc se faire
ainsi :
Contenu à curer sur les réseaux sociaux
|
Sujets à curer sur
|
Facebook
|
Youtube
|
Instagram
|
Twitter
|
DIY et rituels organisationnels
|
Régulièrement
|
|
Régulièrement
|
Régulièrement
|
Préparation de séances/séquences
|
Régulièrement
|
|
Régulièrement
|
|
Dispositifs pédagogiques particuliers
|
Régulièrement
|
|
Régulièrement
|
|
Projets pédagogiques
|
|
|
Régulièrement
|
Régulièrement
|
Pédagogies alternatives
|
|
|
|
Régulièrement
|
Vies de profs, anecdotes
|
Régulièrement
|
|
|
|
Numérique à l'école
|
|
|
|
Régulièrement
|
Articles de blogueurs utilisant Klassroom
|
Occasionellement
|
|
Occasionellement
|
Occasionellement
|
Articles de presse concernant Klassroom
|
Occasionellement
|
|
Occasionellement
|
Occasionellement
|
|
Contenu à produire pour les réseaux sociaux
Sujets à produire pour
|
Facebook
|
Youtube
|
Instagram
|
Twitter
|
DIY et rituels organisationnels
|
Régulièrement
|
Régulièrement
|
Régulièrement
|
Régulièrement
|
Tutoriels pour Klassroom
|
Régulièrement
|
Régulièrement
|
|
Régulièrement
|
Tutoriels pour Klassboard
|
Régulièrement
|
Régulièrement
|
|
Régulièrement
|
Articles sur le lien parents-profs
|
Régulièrement
|
|
Régulièrement
|
Régulièrement
|
Témoignages vidéos d'enseignants
|
Occasionellement
|
Occasionellement
|
Occasionellement
|
Occasionellement
|
Interviews vidéos événements
|
Occasionellement
|
Occasionellement
|
Occasionellement
|
Occasionellement
|
71
Sur Facebook, il s'agit de partager des sujets variés,
en prenant en compte les préférences de sujets que l'étude
nous a révélées, c'est-à-dire de privilégier
les quatre premiers sujets préférés des enseignants de
notre échantillon. Toutefois, il ne faut pas pour autant omettre le
contenu produit par Klassroom afin d'accompagner l'utilisateur dans sa
manipulation du produit, et de créer une expérience
complète en produisant et en diffusant sur les réseaux sociaux
des articles sur le lien parents professeurs et du contenu vidéo mettant
en avant nos utilisateurs.
Sur Youtube, il ne nous est pas permis de procéder
à de la curation de contenu, mais seulement à de la production.
C'est pourquoi nous pouvons y diffuser des «Do it yourself» et
rituels organisationnel élaborés par Klassroom et autres
vidéos tels que des tutoriels pour utiliser nos produits et des
vidéos de témoignages et d'interviews.
Les professeurs consultant du contenu pédagogique sur
Instagram doivent avoir accès à des contenus les plus visuels
possibles, tout en étant en adéquation avec les sujets qu'ils
préfèrent : les 17 enseignants consultant Instagram cherchent
surtout :
- des DIY et rituels organisationnels : ils sont 12 à
être tout à fait intéressés par ce sujet et 5
à être plutôt intéressés par ce type de
contenu.
- des projets pédagogiques et des préparations
de séances et de séquences : on obtient les mêmes chiffres
quasiment en regardant ces deux thématiques. Les professeurs de notre
étude sont 10 à être tout à fait
intéressés par ce sujet et 5 à être plutôt
intéressés par ce type de contenu.
- les dispositifs particuliers pour les élèves
DYS, autistes etc. Les enseignants interrogés sont 7 à être
tout à fait intéressés par ce sujet et 7 à
être plutôt intéressés par ce type de contenu.
- les pédagogies alternatives ont moins de
succès sur ce réseau social : bien que les professeurs de cette
étude sont 8 à être plutôt intéressés
par cette thématique, ils sont 4
72
à n'être plutôt pas intéressé
par ce type de contenu et 4 à se dire tout à fait
intéressés par ce sujet.
- les vies et anecdotes de professeurs y sont également
moins recherchées : les enseignants ayant répondu à cette
étude sont 9 à être plutôt intéressés
par cette thématique, ils sont 5 à n'être plutôt pas
intéressé par ce type de contenu. Ils ne sont que 2 à se
dire tout à fait intéressés par ce sujet.
- enfin, le numérique à l'Ecole parait peu
attrayant pour ces enseignants : les enseignants de notre échantillon
sont 4 à être plutôt intéressés par cette
thématique et 5 à n'être plutôt pas
intéressé par ce type de contenu. Cependant, ils sont 6 à
se dire tout à fait intéressés par ce sujet.
Sur Twitter, où la moyenne d'âge est plus
élevée, les sujets susceptibles d'intéresser
les enseignants ne sont pas tout à fait les mêmes.
En effet, ces professeurs-là privilégient :
- le numérique à l'Ecole : les enseignants
consultant ce réseau social sont 8 à se dire
tout à fait intéressés par ce sujet et 4
à être plutôt intéressés par cette
thématique.
- les DIY et rituels organisationnels : ils sont 6 à
être tout à fait intéressés par ce sujet et 5
à être plutôt intéressés par ce type de
contenu.
- les pédagogies alternatives suivent de très
près cette thématique : les professeurs de notre
échantillon sont 6 à être tout à fait
intéressés par ce sujet et 4 à être plutôt
intéressés par ce type de contenu.
- Les projets pédagogiques (escape game, voyages
scolaires) intéressent tout à fait 4 enseignants et
intéressent plutôt 4 enseignants, ce qui en fait un sujet
susceptible de rencontrer un certain succès sur Twitter
- Les dispositifs particuliers peuvent également
être partagés mais ils n'intéressent tout à fait que
5 professeurs et intéressent plutôt 6 enseignants.
73
- les préparations de séances et de
séquences intéressent plutôt 7 enseignants mais n'en
intéressent tout à fait que 3 sur les 12 utilisateurs de Twitter
de notre panel.
- Les vies de professeurs et anecdotes personnelles
intéressent plutôt 8 enseignants mais n'en intéressent tout
à fait que 2 sur les 12 utilisateurs de Twitter de cet
échantillon.
Ce qu'il est intéressant de souligner, c'est combien
les DIY et rituels organisationnels peuvent être intéressants :
ils intéressent toutes les communautés en ligne et c'est un
contenu que nous pouvons produire nous-mêmes et diffuser sur notre
chaîne YouTube.
Il existe toutefois deux autres types de contenu que nous
pouvons curer, ce que nous faisons déjà : ce sont les articles
d'enseignants utilisateurs de Klassroom qui partagent avec leurs lecteurs leur
expérience avec notre produit, mais aussi les articles de presse qui
peuvent être explicatifs ou qui abordent l'actualité de
l'entreprise (levée de fonds, fonctionnalité de traduction
automatique, signature de la convention d'expérimentation avec
l'Education Nationale par exemple).
La diffusion de ces contenus s'intégre dans notre
stratégie de growth hacking. A chaque sujet partagé ou produit
correspond un ou des objectifs du modèle AARRR :
Contenu à curer sur les réseaux sociaux
|
Sujets à curer sur
|
Objectifs de growth hacking
|
DIY et rituels organisationnels
|
Retention
|
Préparation de séances/séquences
|
Retention
|
Dispositifs pédagogiques particuliers
|
Retention
|
Projets pédagogiques
|
Retention
|
Pédagogies alternatives
|
Retention
|
Vies de profs, anecdotes
|
Retention
|
Numérique à l'école
|
Retention
|
Articles de blogueurs utilisant Klassroom
|
Referral / Acquisition de trafic
|
Articles de presse concernant Klassroom
|
Acquisition de trafic
|
|
Contenu à produire pour les réseaux sociaux
|
74
Sujets à produire pour
|
Objectifs de growth hacking
|
DIY et rituels organisationnels
|
Retention
|
Tutoriels pour Klassroom
|
Activation
|
Tutoriels pour Klassboard
|
Activation
|
Articles sur le lien parents-profs
|
Retention
|
Témoignages vidéos d'enseignants
|
Referral / Acquisition de trafic
|
Interviews vidéos événements
|
Acquisition de trafic
|
Concernant le format à privilégier, il nous est
déjà possible d'affirmer que 32,8% de nos enseignants
interrogés consomment de la vidéo puisqu'ils cherchent du contenu
sur Youtube. Mais ils ne sont que 10 sur 58 à affirmer consommer souvent
du contenu en ligne via ce média (soit 17,2%), 34 sur 58 à dire
en consommer parfois (soit 58,6%) et 14 sur 58 à n'en consommer jamais
(soit 24,1%). Est-ce en raison de la non-attractivité du format
vidéo ou bien n'est-il pas très utilisé par les
enseignants diffusant leurs ressources ? Seul le test and learn nous permettra
de déterminer si oui ou non il s'agit d'un problème lié au
format ou au contenu en soi.
|