La république démocratique du Congo et le protocole de Maputo. Plaidoyers des organisations féminines du sud-Kivu.par Paulin AGANZE NKALIRWA Université officielle de Bukavu (UOB) - Licence en Relations internationales 2017 |
4.2.1. L'extrême gauche soutien le protocole de MaputoLes organisateurs occidentaux de la promotion du protocole de Maputo sont de la gauche radicale. En tête est Emma Bonno, membre du parlement européen et fondatrice du groupe Pas de paix sans justice. Elle est membre du parti radical en Italie. Elle lutte contre l'interférence du Vatican dans les affaires intérieures des Etats membres de l'Union européenne sur les droits des GBLT, traduit en anglais Gay, Lesbian, Bisexual and Transgrendered ou homosexuel, lesbienne, bisexuel et transsexuel. Le parti radical se vante de son rôle dans la promotion de l'avortement et du divorce en Italie. Il faut ajouter que le plan d'action de Maputo adopté en septembre 2006 lors de la réunion des ministres de santé en matière de sexualité et de reproduction en Afrique. Ce plan d'action demande que l'avortement soit accessible dans tous les pays africains autant que les lois nationales le permettent. Quant Maputo aura abolit les restrictions à l'avortement, ce plan d'action sera utilisé pour banaliser l'avortement qui sera même subventionné par le gouvernement.86 L'extrême gauche ne veut pas à ce que le Vatican puisse s'ingérer dans les affaires internes des Etats. Elle met au-devant le célèbre principe de la non-immixtion dans les affaires intérieures des Etats, principe cher en coopération internationale. Elle s'est alors rendu compte que le Vatican était en train de violer ce principe. Vu que ce parti a pour rôle et objectif de la promotion de l'avortement en Italie, il fait extension, en faisant une projection en Afrique car le protocole de Maputo, en son article 14 2 c dépénalise l'avortement. Chose qui retient la satisfaction de GLBT. Son analyse en interdisant au Vatican de ne pas s'immiscer dans les affaires des Etats sur les GLBT n'est pas du tout convaincante dans le sens que le protocole de Maputo en Afrique ne promeut ni l'homosexualité, ni la bisexualité moins encore la transsexualité. Mais, comme, quelque part elle milite pour la promotion de l'avortement, il faudrait dans ce cas qu'elle donne des raisons plus ou moins rationnelles pour encourager l'avortement, ils doivent mettre tout en oeuvre pour limiter les dégâts, voir dans la mesure du possible comment orienter sa politique soit en une dépénalisation partielle ou totale. Pour sa part, l'extrême gauche devrait donner quelques stratégies qui pourraient amener les Etats africains de ne pas demeurer dans l'embarras ; d'une part les valeurs africaines qui sont en danger et d'autres parts l'effectivité de cette dépénalisation de l'avortement en le subventionnant. 86 « Le protocole de Maputo : un danger imminent », Op.cit., p.19. 87 Les femmes congolaises disent non à la ratification du protocole de Maputo » in http://www.cooperation.net ,consulté le 15 mai 2018 45 |
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